Semaine du 14/12/2020 – Sénat – Du côté des Français de l’étranger

Cette semaine, notre sénatrice Evelyne Renaud-Garabedian est intervenue sur divers sujets : les nombreuses suspensions du paiement des pensions, le droit aux indemnisations chômage à l’étranger et sur les « objectifs climat » que s’est fixés la société Air Liquide.

RETRAITES – Face au nombre croissant des suspensions du paiement des pensions et à l’impossibilité de joindre les caisses de retraite pour obtenir des informations, Evelyne Renaud-Garabedian a interrogé le ministre des Solidarités et de la Santé sur la mise en place pour les assurés sociaux de points contact propres à chaque caisse, une évolution qui avait été promise par l’Union Retraite au mois de septembre dernier (voir la question ici). 

CHÔMAGE – En France, un employé démissionnaire de son entreprise et dont la période d’essai au sein de sa nouvelle entreprise est rompue peut percevoir une indemnisation chômage, s’il a travaillé plus de 65 jours ou s’il peut justifier d’une affiliation au régime de sécurité sociale d’au moins trois ans. Evelyne Renaud-Garabedian a interrogé la ministre du Travail afin de savoir si ces dispositions s’appliquent aussi à une personne ayant trouvé un travail à l’étranger suite à une démission, dont l’employeur étranger aurait décidé de rompre la période d’essai et qui souhaiterait revenir en France (voir la question ici).

BIOMETHANE – Le PDG d’Air Liquide était auditionné hier par la commission économique du Sénat. L’occasion de débattre sur la stratégie hydrogène de la France, que nous avions déjà abordée. Votre Sénatrice l’a également interrogé sur les investissements dans la production de biométhane et de gaz naturel, et sur les « objectifs climat » que s’est fixé Air Liquide. Benoit Potier a insisté sur la nécessité de conjuguer plusieurs sources d’énergie renouvelables ( voir al vidéo de son intervention ici).

3 commentaires

  1. À quoi sert Info Retraite ?

    Info Retraite (IR) s’est récemment intercalée entre les caisses et les retraités. Elle prétend “rendre la retraite plus simple” grâce à la “dématérialisation/mutualisation” (dans son jargon), mais sa seule occupation semble être de collecter les preuves de vie des retraités vivant hors de France. Pour cela, elle ne connaît qu’une méthode : le certificat de vie, formulaire établi par ses soins, que le retraité doit faire tamponner par une autorité de son pays d’accueil. Bien qu’IR prétende le contraire, tout autre document n’est pas pris en considération, et même le tampon doit être conforme aux normes qu’elle a fixées.
    Dans les pays où l’état civil est approximatif, on peut, faute de mieux, utiliser cette méthode malgré ses deux inconvénients majeurs : la fraude est facile (comme l’ont brillamment prouvé les “centenaires algériens”), et le retraité doit se déplacer.
    Dans les pays où l’état civil est sûr, des accords bilatéraux ont été conclus, ou sont en voie de l’être, pour que des échanges de données d’état civil soient régulièrement effectués directement entre les autorités locales et les caisses de retraites. Avantages : la fraude est quasi impossible, le retraité n’a plus à intervenir. Cette heureuse et bienvenue simplification administrative fonctionne depuis plus de deux ans, sans problème, entre la France et la Belgique, pays de ma résidence. Mais : IR ne reconnaît pas ce système, et s’accroche à son certificat et à son tampon.
    En septembre, IR m’a sommé de renvoyer leur formulaire. J’ai consulté la CNAV qui m’a assuré que la convention franco-belge était toujours en force, qu’elle avait reçu en août les informations habituelles et que j’étais donc en règle. J’ai transmis à IR la teneur de cet échange, sans réaction de leur part autre que le blocage de mes retraites complémentaires au 1er décembre, me privant ainsi du principal de mes ressources.
    IR est tout à fait autiste : site très difficile à joindre depuis l’étranger (la liaison n’est possible que si l’indicatif téléphoniques et le code postal à renseigner sont français !), courriers laissés sans réponse, aucune adresse autre que postale. C’est un trou noir.
    En conséquence, il faut impérativement — comme le dit d’ailleurs IR qui reconnaît par là-même son inutilité — contacter directement la CNAV et les caisses complémentaires, ce qui est la négation-même de la “mutualisation”.
    Donc : multiples pertes de temps, et absence durable de ressources (sauf régime général). De plus, IR met en danger la vie des gens : envoyer, en pleine pandémie galopante, des milliers de personnes âgées (par nature très vulnérables) faire la queue pour solliciter un tampon, est monstrueusement irresponsable.
    Le désastre créé par IR est total, mais cet organisme n’en reste pas moins assez content de lui (voir la réunion du 09/11/2020 avec les parlementaires des Français de l’étranger). Aucune amélioration à en attendre : IR, qui tient de Courteline, des Shadoks, mais surtout, hélas, de Kafka, est à supprimer d’urgence.

    Jean Catherin

    1. Bonjour Jean,

      Merci pour votre témoignage. Il est intéressant de voir que même avec l’existence d’échange de données d’état civil, on vous réclame le certificat d’existence alors que IR avait dit le contraire lors d’une réunion d’informations en septembre dernier…le service public reste à améliorer…

      1. Hé bien, il faut ajouter le qualificatif de  » mensongère  » aux autres tares, déjà bien lourdes, d’Info Retraite.

        Jean Catherin

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