« Paquets forestiers » : des partenariats en faveur de la transition écologique

Lors de la dernière Conférence des parties (COP 28) une aide financière de 150 millions de dollars ayant pour principal objectif de soutenir les pays qui préservent activement leur capacité d’absorption et de stockage du CO2 a été annoncée par le président de la République. Suite à cette annonce, une signature de deux partenariats a été réalisée avec :

  • La Papouasie-Nouvelle Guinée à hauteur de 100 millions de dollars ;
  • La République du Congo à hauteur de 50 millions de dollars.

Emmanuel Macron a également émis la possibilité qu’un troisième partenariat avec la République démocratique du Congo à hauteur de 60 millions de dollars pourrait voir le jour. Cependant, l’Elysée n’a pas fourni davantage de détails sur cet éventuel futur accord. Le sénateur Jean-Luc Ruelle a donc interrogé le gouvernement sur le financement de ces crédits-carbone et sur la provenance des fonds destinés à ce partenariat. Il a également interpellé le ministère de l’Europe et des affaires étrangères sur la naissance d’éventuels partenariats similaires. Voici la réponse du gouvernement.

Lancement de trois « paquets forestiers »

La Papouasie Nouvelle-Guinée, la République du Congo et la République démocratique du Congo sont les trois pays qui font partie intégrante du projet des « paquets forestiers ».

Ces derniers, aussi appelés « country packages for forests, nature and climate« , qui prévoient un soutien diplomatique, financier, technique et scientifique, ont pour but de protéger les réserves de carbone et de biodiversité. Ce projet s’inscrit dans l’objectif de soutenir la transition vers une économie en osmose avec la nature.

Conçus de prime abord pour assurer la durabilité des politiques de conservation des pays forestiers partenaires, ces paquets forestiers s’articuleront autour d’actions locales, nationales et internationales. Ils soutiendront en parallèle l’émergence de plusieurs objectifs des pays forestiers partenaires pour 2030 :

  • Atteindre l’objectif de 30 % de ses zones terrestres et 30 % des zones marines ;
  • Mettre définitivement fin à la déforestation et à la dégradation des forêts ;
  • Promouvoir une transformation solidaire des milieux ruraux et le développement durable.

Partenaires et financement

Les paquets forestiers réunissent un grand nombre de partenaires divers et variés :

  • bailleurs publics (notamment l’Allemagne sur le Congo, les Etats-Unis sur la RDC) ;
  • ONG ;
  • Philantropies ;
  • Institutions financières internationales ;
  • Organisations internationales ;
  • Secteur privé.

A travers l’Agence française de développement (AFD) et sous réserve d’une mise en œuvre effective des partenariats « la contribution de la France envisagée est, sur une durée plurianuelle, de 20 millions d’euros pour la Papouasie-Nouvelle Guinée, 15 millions d’euros pour la République démocratique du Congo, et 20 millions d’euros pour la République du Congo« .

Les paquets forestiers seront également encouragés financièrement par le Fonds d’amorçage, lancé par le Président de la République lors du One Forest Summit à Libreville, doté de 100 millions d’euros à ce stade.

Les éventuels futurs partenariats

Des discussions continueront de voir le jour en 2024 avec d’autres partenariats éventuels, d’autres Etats désireux atteindre ces objectifs environnementaux tout en promouvant le développement durable.

A titre d’information, le Ghana a également lancé un paquet forestier de 30 millions d’euros à la COP 28 auquel la France n’a pas participé.

2 commentaires

  1. Mais on continue avec les méga bassines, les autoroutes, on réautorise les pesticides, ouvrir de nouvelles mines… C’est toujours plus facile de donner des sous à l’étranger que de balayer devant sa porte…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *