CAN 2024 : la Côte d’Ivoire sacrée championne d’Afrique

Le dimanche 11 février 2024, la Côte d’Ivoire, pays organisateur de la coupe d’Afrique des Nations, a remporté la CAN pour la troisième fois de son histoire. Les éléphants se sont imposés par un score de 2-1 contre les aigles du Nigéria. Nous avons souhaité interroger Alexandre Barry, membre de l’ASFE Côte d’Ivoire, sur cet événement qui a cristallisé l’attention du continent africain durant plus d’un mois.

Durant la CAN, la communauté française s’est-elle mobilisée pour soutenir l’équipe nationale ? De quelle manière ?

Cette CAN a été fédératrice, tout le monde s’est grandement mobilisé autour de cet évènement.
La Côte d’Ivoire est la terre de « l’Akwaba » (de bienvenue), cela a beaucoup concouru à créer un esprit d’équipe avec l’équipe nationale. Ce rassemblement a été marqué par la présence de nombreux supporters venus de tout le continent africain, ce qui a renforcé l’enthousiasme autour de cette compétition sportive et a contribué à une implication de toutes les communautés, en particulier de la communauté française.
En effet nous qui vivons en Côte d’Ivoire et avons été les témoins ces dernières années de tous les efforts qu’a réalisé le pays pour préparer cet événement d’envergure continental. Nous avons éprouvé une certaine fierté.
La communauté française s’est mobilisée en se rendant au stade pour soutenir les éléphants.
De plus, de nombreux commerces détenus par des ressortissants français ont mis en place des fan zones et ont diffusé les matchs. Beaucoup de personnalités ont également marqué leur soutien à l’équipe nationale ou exprimé leur passion sur les réseaux sociaux. À titre d’exemple l’ambassade de France a témoigné son soutien à l’équipe nationale tout au long de la compétition à travers une communication active.

La Côte d’Ivoire a remporté la coupe d’Afrique des Nations, racontez-nous comment cette victoire a été célébrée dans la ville d’Abidjan ? Quel sentiment avez-vous éprouvé en tant que Français résidant en Côte d’Ivoire  ?

Après la victoire des éléphants, le pays et plus précisément la ville d’Abidjan étaient en liesse.
Plus que la célébration de la victoire finale, le pays a vibré tout au long d’un parcours incroyable, riche en émotions. Rappelons que l’équipe revient de loin, partie d’une élimination, repêchée, gagnant des matchs dans les dernières minutes, pour finir par un exploit historique.
La Côte d’Ivoire est notre terre d’accueil et d’adoption. Ainsi à l’instar des membres de la communauté française établis en Côte d’Ivoire, grande était ma joie de pouvoir célébrer avec mes frères et amis ivoiriens la magnifique victoire de l’équipe nationale.

Selon vous que symbolise cette victoire pour la Côte d’Ivoire ?

Le sacre des éléphants a prouvé au monde la capacité remarquable de la Côte d’Ivoire à organiser avec brio un événement d’envergure continentale, mais aussi sa résilience.
De plus, au-delà de la dimension symbolique de cette victoire, on peut y voir la réussite d’un pays qui depuis plusieurs années s’est engagé dans une stratégie visant à devenir un pays émergent.
En somme, plus qu’un simple exploit sportif, cette victoire vient confirmer le statut incontestable de leader de ce pays.

L’organisation de cette CAN en Côte d’Ivoire a-t-elle permis à ce pays de renforcer son influence en Afrique ?

Il ne m’appartient pas de porter un tel jugement, de plus je ne pense pas que la Côte d’Ivoire avait besoin de ça pour renforcer son influence.
Cela dit, depuis plus de 10 ans, le gouvernement ivoirien a activement encouragé une dynamique qui a contribué à perpétuer le rôle de modèle régional de la Côte d’Ivoire. Il est indéniable que la réussite de cette CAN, qui est largement reconnue comme étant l’une des meilleures, inspire les pays qui y ont participé. Il est fort probable que nous assistions à de très beaux événements dans la région à l’avenir.

Alexandre Barry, membre de l’ASFE Côte d’Ivoire.

3 commentaires

  1. C’est quoi la CAN et c’était quel sport? (Journalisme de base, sorry)
    J’aime lire vos buleetin avec mes élèves de français et forgive me, I don t know what I don t know.
    Merçi de repondre,
    eelis.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *