2e édition du Prix du Développement Durable de l’AFE 

Le Quai d’Orsay accueillait, mardi 24 octobre, la soirée de remise du Prix du Développement Durable de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). Cinq projets portés par des Français à l’étranger se sont vus décerner une récompense.   

Présidé par Patricia Connell, conseillère AFE dans la commission du développement durable et du commerce extérieur, ce concours valorise et soutient les projets répondant aux principes du développement durable. Trois critères sont étudiés pour déterminer les lauréats : 

  • Économique (rentabilité, viabilité, pérennité) ; 
  • RSE (égalité hommes/femmes, bien-être, inclusion)  
  • Avoir le développement durable pour raison d’être.  

Pour sa 2e édition, le concours, placé sous le patronage d’Olivier Becht, Ministre délégué chargé du Commerce Extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger, a attiré une trentaine de projets issus de 17 pays. Cinq d’entre eux ont été récompensés pour leur initiative novatrice dans le domaine du développement durable : en marge des premier, deuxième et troisième prix, le jury a également attribué un prix « coup de cœur » et un prix « mention spéciale ».

Un projet sud-africain remporte le premier prix 

Le 1er prix, d’un montant de 5000 €, a été remis à l’association “Le Cap Sportif”. Basée à Cape Town, en Afrique du Sud, elle propose la création d’un institut de mécanique vélo, qui aura pour objectif de former 100 mécaniciennes vélo dans les townships de Cap Town. « On a ciblé les femmes parce qu’il existe déjà des initiatives autour du cyclisme féminin dans les townships. L’idée est ainsi de s’appuyer sur cette dynamique existante. Ensuite, parce que l’objectif est de former des personnes et de les aider à se lancer dans le micro-entreprenariat. Or, on sait que les femmes sont souvent plus structurées, plus motivées et plus assidues, notamment pour suivre les 10h formation. C’est la raison pour laquelle nous les avons ciblées » indique Jean-Baptiste Wiroth, le porteur du projet.  

Si ce dernier n’a pas encore démarré, la recherche de partenaires techniques et financiers est bien avancée. Le Cap sportif a notamment obtenu le soutien d’une entreprise orléanaise spécialisée dans les équipements de vélo. Elle lui fournira l’ensemble du matériel nécessaire ainsi qu’une enveloppe financière. « Recevoir ce prix, c’est la concrétisation de 4 ans de travail. C’est à la fois une satisfaction et une reconnaissance » se réjouit Jean-Baptiste Wiroth.  

Les autres lauréats   

Aux côtés du Cap Sportif, quatre autres projets ont été salués par le jury. La Fondation Làzaro, au Mexique, occupe la seconde place du podium. Elle remporte un chèque de 2000 € pour son projet de potager urbain en hydroponie à Mexico. Le 3e prix, d’un montant de 1000 €, a été remis à l’association brésilienne Plasticaria, pour son projet de recyclage du plastique mêlant écologie, dimension sociale et éducation.  

Deux autres projets ont obtenu des récompenses symboliques. Avec son ambition de démocratiser le comptage de l’eau et de prévenir des fuites, la start-up suédoise Quantify, a reçu le prix Coup de cœur du jury. Enfin, la mention spéciale du jury a été accordée à Enchar, pour son projet agricole en Tanzanie, qui transforme les déchets agricoles en biochar (charbon d’origine végétale) tout en créant des emplois. 

Discours de Jean-Baptiste Wiroth, représentant l’association Le Cap Sportif lors de la remise du prix

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