Du fait de la très forte dépréciation de la livre libanaise, une partie des salaires des professeurs et personnels des établissements d’enseignement français au Liban est payée en dollars. Afin d’assurer cette partie de la rémunération, il est demandé aux familles une contribution au fonctionnement et développement (CFD) qui doit être acquittée en dollars, en plus des frais d’écolage en livres libanaises. Cette contribution annuelle obligatoire ne fait pas partie des frais de scolarité et n’est pas couverte par les bourses scolaires octroyées aux élèves français. Beaucoup de familles boursières ne peuvent régler cette contribution très élevée. Evelyne Renaud-Garabedian a demandé, qu’en vue de la commission nationale des bourses qui se tiendra le 27 et 28 juin prochain, une concertation des acteurs – administrations, AEFE, fédération de parents d’élèves, organisations syndicales et élus des Français de l’étranger – sur le cas singulier du Liban puisse avoir lieu. Elle a proposé qu’à titre exceptionnel la soulte de l’AEFE soit utilisée pour couvrir la contribution en dollars des familles boursières du Liban. (voir la question écrite ici)
Jeudi dernier, le gouvernement tchadien a décidé de mettre fin à l’accord de coopération en matière de défense signé avec la France entraînant le départ des quelque 1 000 soldats français déployés dans le pays. En parallèle, le président sénégalais a appelé, lui aussi, au départ des militaires français. Ces annonces interviennent quelques jours après […]
En France, de nombreux dispositifs existent tant pour l’accompagnement des élèves et la formation des personnels éducatifs au troubles spécifiques de la langue et des apprentissages, aussi appelés troubles “dys”. Au sein des établissements français à l’étranger, si des professeurs ont été sensibilisés, certains dispositifs ne semblent pas opérationnels. Evelyne Renaud-Garabedian a interrogé le ministère […]
Les bourses scolaires au bénéfice des enfants français résidant à l’étranger sont attribuées sous conditions de ressources mais également en fonction de la situation patrimoniale. Le seuil du patrimoine mobilier est fixé à 50 000 € ou 100 000 € selon la circonscription. Les deux paliers de ce seuil s’avèrent aujourd’hui inadaptés à la réalité […]