L’Europe traverse une zone de turbulences politiques

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Au moment où la guerre frappe l’Europe, le vieux continent traverse une zone de turbulences politiques et diplomatiques. Sorti de l’Union européenne, le Royaume-Uni connaît une grave instabilité ministérielle depuis le départ de Boris Johnson. Un nouveau premier ministre en la personne de Rishi Sunak doit prendre la relève et donner ainsi une dernière chance aux Conservateurs à la tête du pays. Il va avoir du pain sur la planche car les Britanniques affrontent une violente inflation et un ralentissement économique brutal.

Plus au sud, l’Italie s’est donnée une nouvelle première ministre. Georgia Meloni, bien que de sensibilité populiste, a immédiatement donné des gages à l’Union européenne. Son gouvernement, le plus à droite depuis la Seconde guerre mondiale, devra composer avec ses alliés de Forza Italia, la créature de Silvio Berlusconi, et de la Ligue de Matteo Salvini. Deux partenaires remuants, qui pourraient lui compliquer la tâche dans un pays qui a été durement touché par la crise sanitaire. Les fondamentaux de l’économie italienne restent très fragiles.

Enfin, l’Allemagne d’Olaf Scholz présente, ces temps-ci, un visage qui inquiète nombre d’observateurs pour l’avenir du couple franco-allemand. Entre Paris et Berlin, les relations se sont refroidies, les deux voisins exprimant d’importantes divergences sur la fixation des tarifs du gaz, sur l’effort militaire à déployer et sur l’aide à consacrer à leur propre économie. Le modèle économique allemand a buté ces dernières années sur la fermeture du marché chinois pour cause de coronavirus et sur la flambée du prix des énergies importées de Russie. La tentation de Berlin de conduire une politique moins conciliante avec Paris apparaît de plus en plus clairement.

Dans ce paysage bouleversé, la France doit trouver ses marques. Emmanuel Macron s’y consacre. Il vient de rencontrer Georgia Meloni et Olaf Scholz. Il y va de l’avenir de l’Union européenne dont le centre de gravité se déplace de plus en plus à l’est du continent, guerre en Ukraine oblige…

L’équipe de l’ASFE

Un commentaire

  1. Cette guerre avec la Russie devrait être un déclencheur ou une confirmation que les énergies renouvelables sont le future! Arrêtons de gâcher notre temps â trouver des solutions pour produire du gas autrement!

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