L’élection présidentielle terminée, l’heure est aux législatives

L’élection présidentielle terminée, la France vit désormais au rythme de la campagne pour les législatives prévues dans quelques semaines. Pour les Français de l’étranger, le scrutin se tiendra une semaine avant les élections en France, soit les 4 (Amériques) et 5 juin (reste du monde) pour le 1er tour, 18 (Amériques) et 19 juin (reste du monde) pour le 2nd tour.

En tout, 577 circonscriptions sont à pourvoir. Depuis la réforme de la Constitution de 2008, onze sièges de députés sont réservés à la représentation des Français de l’étranger. L’enjeu de ce scrutin n’est pas de savoir si le président de la République fraîchement réélu disposera d’une majorité. Il y a peu de doutes sur ce front car, traditionnellement, des législatives qui suivent une présidentielle ne font que confirmer le vote pour l’Elysée. Emmanuel Macron devrait donc retrouver une Assemblée nationale qui lui sera favorable. Reste à savoir quel sera le visage de cette majorité « et de droite et de gauche ». Sera-t-elle d’un seul tenant ou réunira-t-elle un ensemble de partis (LREM, MoDem, Agir, Horizons…) qui pourront, chacun, constituer un groupe autonome ? La seconde option paraît la plus probable.

Autre question : cette majorité penchera plutôt à gauche ou à droite ? Seul l’avenir pourra le dire. L’hypothèse d’une cohabitation, souhaitée par de nombreux Français dans les sondages, semble devoir être écartée. A droite, le parti LR, tiraillé de toutes parts, devrait perdre pas mal de sièges dans la bataille et ne plus être le premier groupe d’opposition dans l’hémicycle.

La droite « nationaliste », quant à elle, part au combat divisée. Marine Le Pen ne souhaite pas faire de cadeaux à l’équipe d’Eric Zemmour qui l’a beaucoup critiquée pendant la campagne présidentielle. Par ailleurs, l’abstention, qui risque d’être aussi élevée cette année qu’en 2017 (plus de 50% des inscrits aux deux tours), ne devrait pas faciliter la tâche des candidats du Rassemblement national car elle est surtout le fait de leur public, formé d’un électorat jeune et populaire.

Seule la gauche paraît en mesure de jouer un rôle de poids en faisant l’union derrière Jean-Luc Mélenchon. Communistes, socialistes, écologistes et Insoumis pourraient créer la surprise en dépit de leur divergences programmatiques – notamment sur l’énergie nucléaire. Cette union, qui n’est pas sans rappeler le Programme commun scellé dans les années 1970, ne devrait pas toutefois accoucher d’un raz-de-marée au Palais Bourbon. Hors les socialistes, les autres partis ne sont pas – encore – ancrés localement…

L’équipe de l’ASFE

3 commentaires

  1. Où donc les députés affiliés à l’ASFE siégeront-OMS dans l’hémicycle ? Avec NUPES, LR ou Renaissance ?
    Merci

  2. Absolument d’accord avec la question précédente : le candidat de l’ASFE s’alliera-t-il à LR comme notre sénatrice ?

    Je suis TRÈS intéressé à voter :
    – PAS Macron (déçu, déçu, déçu…)
    – PAS les extrêmes (jamais Mélanchon, jamais Le Pen)

    Et j’ai encore une sensibilité plus d’un côté que de l’autre…

    De quel côté penche « notre » candidat ASFE ?

  3. Il devient de plus en plus urgent de vous positionner, svp M. Bondrille. À qui allez-vous vous rallier APRÈS l’élection ?

    J’ai besoin de clarté et de franchise AVANT l’élection, pour donner mon bulletin.

    SVP annoncez franchement à qui vous allez vous rallier, la question est posée depuis plus de 3 semaines, et nous votons la semaine prochaine…

    Tant que je sens un risque que vous alliez vers l’un des 2 extrêmes, vous n’aurez pas mon bulletin.

    Merci pour votre implication, pour tout ce que vous faites pour aider les Français de l’étranger.

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