Présidentielles 2022 : faites vos jeux

élections

Dans cinq mois, les Français auront voté au second tour de l’élection présidentielle, prévu le 24 avril 2022. La campagne des législatives pour renouveler, en juin, l’Assemblée nationale commencera. Quel visage politique offrira alors notre pays ?

Nul ne le sait car il est rare que les pronostics formulés longtemps avant le scrutin se confirment dans les urnes. Depuis 1965, date de la première présidentielle au suffrage universel direct, les surprises ont été nombreuses. C’est ainsi qu’un jeune homme, peu connu du grand public et sans parti, l’a emporté en 2017, à la surprise générale. D’aucuns ont estimé que l’élection d’Emmanuel Macron était la manifestation d’un « dégagisme » frappant l’ensemble du personnel politique national… Cette vague est-elle terminée ou faut-il encore s’attendre à la répétition de ce phénomène en avril prochain ?

Il ne fait guère de doute que le président de la République sortant sera candidat à sa réélection. Contrairement à ses deux prédécesseurs à la fin de leur mandat, il jouit d’une cote de popularité satisfaisante. Constat étonnant alors que le mouvement des Gilets jaunes restera comme l’expression d’une colère sociale qui n’a pas disparu et que la gestion de la crise sanitaire a suscité nombre de critiques, au moins au début. Si Emmanuel Macron était reconduit par les Français, il serait le premier chef de l’Etat de la Vème République à être réélu sans connaître préalablement une période de cohabitation, comme François Mitterrand en 1988 et Jacques Chirac en 2002.

Face à lui, la gauche part très divisée et affaiblie. Aucun de ses candidats n’est actuellement crédité de plus de 10% des intentions de vote. La droite, en revanche, semble se mettre en ordre de bataille pour n’avoir qu’un prétendant estampillé LR. Une primaire réservée aux militants devraient permettre de sélectionner son champion. La droite nationaliste est, quant à elle, divisée entre Marine Le Pen et Eric Zemmour : à eux deux, ils représentent plus de 30% des voix dans les sondages, ce qui est très important.

L’issue de cette élection suprême dépendra beaucoup des thèmes qui animeront cette campagne. Les sujets dits régaliens, liés à la sécurité, l’immigration et la justice, auront une place de choix. Mais ils pourraient être rattrapés par des revendications à caractère social avec la hausse des coûts de l’énergie et des matières premières. Ces dernières semaines, le pouvoir d’achat s’est invité dans le débat. Le temps des propositions chiffrées des candidats approche… Nous en reparlerons !

L’équipe de l’ASFE

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *