Vaccin et COVID-19

vaccin covid-19

2020 restera dans les mémoires comme l’année où nous avons vécu une pandémie mondiale, sans commune mesure avec ce que nous avions connu jusqu’à présent. Le vaccin, ou plutôt les vaccins, commencent à être distribués un peu partout dans le monde. Pour autant, les questions n’ont jamais été aussi nombreuses.  Nous avons donc interrogé deux professeurs de médecine reconnus – Pr Cacoub et Pr Halfon – pour obtenir leurs avis et conseils sur la question.

Si l’on en croit les sondages, les Français font partie des populations les plus réticentes à se faire vacciner, y compris parmi le personnel soignant. Dans le pays qui a vu naître Louis Pasteur, comment expliquez-vous cette méfiance ?

Un an après le début de la pandémie COVID-19, les mesures dites « barrières » mises en place dans de nombreux pays (distanciation sociale, lavage de mains, port du masque, confinement, couvre-feu….) ont permis, dans une certaine mesure, de limiter l’expansion de l’infection à SARS-CoV-2 sans toutefois résoudre complètement le problème. En effet, dans la plupart des pays, après la première vague du printemps 2020, puis la seconde vague de l’automne 2020, une troisième vague est soit présente, soit prévue à court terme. Ceci est lié en partie au fait que l’immunité collective, c’est-à-dire le pourcentage de la population qui a développé des anticorps anti-SARS-Cov-2, est insuffisante. A titre d’exemple, en France actuellement, on estime à 15-20 % environ la population qui présente ce type d’anticorps. Selon les experts, il faudrait que 40 à 70 % de la population ait développé une telle immunité pour que le cycle de transmission du virus s’arrête, et donc le risque d’infection et de maladie COVID-19 décroisse de façon importante.

Si l’on ne devait compter que sur le rôle de l’immunité naturellement acquise par les sujets qui ont déjà été infectés par le SARS-Cov-2, il faudrait donc attendre encore plusieurs années. De plus, la durée de persistance des anticorps développés lors de l’infection naturelle est très variable selon les individus et diminue avec le temps. Pour toutes ces raisons, des stratégies vaccinales ont été développées afin d’obtenir une protection individuelle des sujets vaccinés, et un niveau d’immunité collective rapidement suffisant pour stopper les chaines de transmission du SARS-Cov-2.

La méfiance des Français concernant la vaccination est paradoxalement historique, alors que nous sommes le pays qui a vu naître Louis Pasteur. Dans une enquête à paraitre (étude Coconel) sur 8 036 répondants Français, 27,5% ont manifesté un refus de se faire vacciner (29,2% parmi les 18-64 ans et 12,4% parmi les 65 ans et plus). Cette défiance vis-à-vis du vaccin est plurifactorielle, liée à la peur historique des Français face à la vaccination (relayée sans fondement scientifique, par certains médecins et lobby anti-vaccin) et dans le cadre de la pandémie actuelle, au délai exceptionnellement raccourci de développement d’un vaccin, avec une technologie jamais encore mise sur le marché (acides nucléiques) pour les premiers vaccins disponibles.

En principe, un vaccin prend des années de recherche et d’expérimentation pour être au point. Or en quelques mois seulement, plusieurs laboratoires affirment que leur vaccin est non seulement prêt, mais que le « pourcentage d’efficacité » dépasse les 90%. Comment est-ce possible ? Comment ne pas craindre des effets secondaires dont on n’aurait pas pu évaluer l’importance avec si peu de recul ?

  • Quelques rappels sur les vaccinations

La vaccination consiste à présenter aux cellules de l’immunité une ou plusieurs parties du virus (antigène) afin d’apprendre au système immunitaire du sujet vacciné à reconnaître cet antigène comme « étranger ». Le sujet vacciné pourra ainsi développer plus rapidement, plus intensément et de façon plus prolongée ses propres défenses immunitaires (anticorps et cellules spécifiques de l’immunité).

Il y a plusieurs types de vaccins, qui utilisent des méthodes différentes de présentation de ces protéines virales à l’organisme que l’on souhaite protéger, sur lesquels nous allons revenir. Les objectifs principaux de la vaccination sont de permettre l’obtention d’une protection individuelle de chaque sujet vacciné, mais aussi une protection de groupe (immunité collective), de diminuer la transmission du virus et in fine de diminuer l’incidence de la maladie induite par l’infection virale.

Les risques de la vaccination sont également bien connus, notamment l’efficacité incomplète, les effets secondaires locaux ou généraux, voire une majoration de la maladie (lorsque le taux d’anticorps neutralisants ou la fonctionnalité de ces anticorps neutralisants sont insuffisants).

Le développement d’un vaccin nécessite des années de recherche et d’expérimentation pour être au point. Dans le cas du COVID-19, en quelques mois seulement, plusieurs laboratoires ont montré que leur vaccin est non seulement prêt, mais que le « pourcentage d’efficacité/protection » dépasse les 90%. Comment est-ce possible ? Le délai de développement exceptionnellement court de ces vaccins (6 mois entre la déclaration de l’épidémie et la mise en place des essais de phase 3,  10,5 mois pour les premiers résultats d’efficacité clinique, et moins d’un an pour le début de la vaccination) a été rendu possible grâce à  une mobilisation mondiale exceptionnelle et la conjonction de plusieurs facteurs :

  • les progrès scientifiques en immunologie et virologie, ayant permis par exemple le séquençage du coronavirus dès janvier 2020 ;
  • l’existence de technologies développées antérieurement pour d’autres vaccins (plateformes vaccinales), en particulier en anticipation d’une maladie infectieuse émergente, qui ont pu être adaptées aux vaccins Covid-19 ;
  • l’identification de la protéine S comme antigène de choix lors des épidémies précédentes de SARS et MERS ;
  • l’exceptionnelle mobilisation des équipes de recherche et des Etats pour le financement ;
  • la mobilisation des volontaires pour réaliser les essais cliniques rapidement ;
  • l’anticipation des industriels et des Etats pour le développement industriel de la production ;
  • l’évaluation très précoce et rapide (« rolling review ») par les agences réglementaires (FDA, EMA, …) ;
  • l’ensemble de ces démarches a permis de raccourcir considérablement le développement et la mise sur la marche de ces vaccins de 10-15 ans à 12-24 mois.

Les Français de l’étranger vont se faire vacciner d’après le schéma proposé par leur pays d’origine, ou bien – en principe – avec le support des postes consulaires français. Or tous les pays ne vont pas distribuer le même vaccin. Pouvez-vous décrire brièvement les différents types de vaccin contre la COVID-19 qui existent aujourd’hui, qu’ils soient déjà autorisés ou en voie de l’être ?

  • Les données actuelles de la vaccination anti-SARS-CoV-2

Concernant le SARS-CoV-2, la principale protéine (antigène) utilisée pour le développement des différents vaccins est la protéine S (Spike protéine). C’est elle qui donne l’aspect caractéristique en couronne au SARS-CoV-2. Elle permet à ce virus d’entrer dans la cellule cible via un récepteur spécifique. Il avait été montré, lors des infections précédentes à SARS-CoV-1, qu’une vaccination dirigée contre cette protéine S était très protectrice et évitait l’entrée cellulaire du virus dans l’organisme infecté.

Il y a, pour le SARS-CoV-2, 166 vaccins en développement parmi lesquels 27 sont déjà en phase clinique. Plusieurs grands types de vaccins sont en développement :

  1. Des vaccins à germe entier :
  • soit à virus vivant atténué, qui permettent d’obtenir une réponse immunitaire complète, robuste et durable après une seule injection vaccinale. Ce type de vaccin est contre-indiqué en cas de déficit immunitaire (lié à des maladies immunologiques, à des traitements, ou congénital) car il y a un possible risque de recombinaison in vivo avec un risque de développer la maladie ;
  • soit à virus inactivé grâce à des méthodes physiques ou chimiques : ils permettent d’obtenir une réponse anticorps adaptée à la conformation des protéines de surface du virus. La réponse immunitaire est moins complète et moins durable, d’où la nécessité d’une injection de rappel et de l’utilisation d’adjuvants (substances associées au vaccin pour augmenter ses performances) ; il n’y a pas de risque de développer la maladie.

2. Des vaccins utilisant des protéines ou des sous-unités virales :

  • vaccins à sous-unité virale : ils utilisent une protéine virale reconnue comme antigène par le système immunitaire. Dans le cas du SARS-CoV-2, il s’agit de la protéine S associée à un adjuvant. Ils nécessitent des injections répétées ;
  • vaccins à pseudo-particule virale : ils consistent en une particule virale sans son génome (ARN), ce qui écarte tout risque de maladie puisqu’il n’y aura pas de risque de réplication virale. Ils permettent une expression des protéines de surface du virus.

3. Des vaccins à vecteur viral (ou vaccins recombinants) :

  • ils utilisent un virus inoffensif (le vecteur) modifié pour permettre de présenter au système immunitaire les antigènes d’intérêt du SARS-CoV-2. Ce vecteur viral permet l’expression des protéines du SARS-CoV-2. La réponse immunitaire est complète, robuste et durable. Le risque d’inefficacité est lié à une possible immunisation préalable contre le vecteur viral.

4. Les vaccins à base d’acide nucléique qui, dans le contexte du SARS-CoV-2 sont des vaccins à ARN messager :

  • cette technologie, qui est la plus récente mise en place dans le cadre de la production des vaccins, utilise l’ARN messager du SARS-CoV-2 qui est inséré dans une petite particule lipophile qui lui permet de migrer dans les cellules de l’hôte. C’est la cellule de l’hôte qui exprime ainsi les protéines du SARS-CoV-2 à sa surface. Il ne peut pas y avoir d’intégration au sein de l’ADN (qui n’est présent que dans le noyau de la cellule hôte). Une des limites de cette technique est la fragilité de l’ARN messager qui est très vite dégradé, notamment lorsqu’il n’est pas conservé au froid. Dès juillet 2020, des expérimentations animales chez le chimpanzé ont démontré la protection apportée par ce type de vaccin, avec la production d’anticorps neutralisants dirigés contre le SARS-CoV-2.

Où en est-on actuellement de la production des vaccins anti-SARS-CoV-2 et de leur efficacité/sécurité ?

  • Les deux premiers vaccins qui ont eu une autorisation de mise sur le marché aux États-Unis, puis en Union Européenne, sont des vaccins à ARN messager, utilisant la protéine S du virus. Il s’agit du vaccin de Pfizer/BioNTech et du vaccin de Moderna.
  • La rapidité de développement de ces deux vaccins ne tient pas au hasard mais à plusieurs facteurs associés :
    • cette technologie (ARN messager) a été mise au point depuis une dizaine d’années par plusieurs laboratoires spécialisés, notamment aux Etats-Unis. Elle avait déjà été utilisée avec succès avant la pandémie COVID-19 pour la production de vaccins contre le virus Ebola et contre celui de la grippe saisonnière.           
    • lorsque, en décembre 2019, les chercheurs chinois ont mis à disposition de la communauté scientifique la séquence d’ARN messager du SARS-CoV-2, les équipes spécialisées ont pu très rapidement mettre en production un vaccin dirigé contre la protéine S du virus.
    • puis des moyens humains et financiers très importants, internationaux, ont permis de passer très rapidement des phases I et II (pré-cliniques) aux phases III (cliniques) de développement, amenant à des résultats publiés dans le dernier trimestre 2020.
  • Les résultats d’efficacité sont assez proches entre ces deux vaccins à ARN messager, et excellents puisque se situant entre 94,5 et 95 %, lorsque l’on compare leurs effets de protection vis-à-vis de l’infection à SARS-CoV-2 à ceux de l’injection d’un placebo. Ces taux de couverture vaccinale sont obtenus après l’injection de la deuxième dose.
  • Les données de tolérance à court terme sont rassurantes, les principaux effets secondaires étant transitoires et mineurs (fatigue, céphalées, douleur au point d’injection, douleurs musculaires). Il est bien entendu trop tôt pour savoir ce que sera la tolérance lorsque des dizaines, puis des centaines de millions de sujets seront vaccinés, ainsi que la tolérance à moyen et long termes. Ces éléments feront l’objet de suivis particulièrement rigoureux par toutes les équipes médico-scientifiques dans le monde, y compris dans des populations qui n’ont pas été testées dans les essais thérapeutiques initiaux (phase IV).

Si demain j’ai le choix entre le vaccin que me propose mon pays de résidence, ou le (les ?) vaccin(s) distribué par la France, et qu’ils ne sont pas les mêmes, que préconisez-vous ? Est-il préférable que j’attende pour bénéficier du vaccin français, ou au contraire, la seule chose importante est de se faire vacciner le plus vite possible ?

En France, à ce jour seul le vaccin ARN messager de Pfizer est disponible et l’organisation de la vaccination fait polémique quant à sa lenteur de mise en place administrative et logistique. Celui de Moderna basé sur la même technologie devrait suivre. Le consortium vaccinal français Sanofi/Pasteur/Etat a annoncé un retard dans la mise sur le marché de son vaccin. En conséquence, nous encourageons à ne pas attendre pour se faire vacciner car la circulation du virus est encore très importante sur tout le territoire et dans certaines régions du monde.

Ce vaccin va constituer une arme préventive efficace et complémentaire aux mesures barrières déjà mise en place pour se protéger contre la Covid-19. Il est probable que de nombreux pays vont obliger cette vaccination avant l’entrée sur leur territoire comme cela est déjà le cas pour certains vaccins (exemple du vaccin contre la fièvre jaune avant d’entrée dans certaines zones géographiques). A titre collectif, les personnes non vaccinées vont constituer un réservoir de virus avec des conséquences évidentes en termes de mortalité et morbidité pour la santé publique mondiale si la part des personnes qui ne se fait pas vacciner est importante.

  • Questions non résolues

Au 4 janvier 2021, plus de 10 millions d’individus ont pu bénéficier d’une vaccination anti-SARS-CoV-2 avec très peu d’effets secondaires et une très bonne tolérance. Il persiste toutefois de nombreuses difficultés en termes d’approvisionnement et de logistique, et des problèmes d’adhésion à la vaccination. De nombreuses questions restent encore en suspens et qui devraient trouver une réponse dans les mois à venir: effets sur le portage et la transmission du SARS-CoV-2, maintien de la protection vaccinale à moyen et long termes, nécessité d’une re-vaccination, intérêt d’une vaccination pour les personnes préalablement infectées,  quel type de vaccin pour quelle population,  sécurité des vaccins à long terme, enfin efficacité du vaccin sur les souches mutantes.

From Krammer F. Nature 2020
Pr Patrice Cacoub, Département de Médecine Interne et Immunologie Clinique. Hôpital La Pitié-Salpêtrière et Sorbonne Université. Paris, France.
Dr Philippe Halfon, Département de Médecine Interne et de Maladies Infectieuses. Hôpital Européen – Laboratoire Alphabio. Marseille, France.

Les Prs Cacoub et Halfon déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêt avec un fabriquant de vaccin contre la COVID-19.

78 commentaires

  1. Surprenant que vous ne nous donniez l’avis que deux deux professeurs de médecine qui soient pour la vaccination. Pourquoi ne pas interroger d’autres professeurs de médecine qui seraient contre ou du moins plus circonspect pour cette vaccination. Alors pourrions nous décider vraiment en toute conscience de ce que nous voulons faire.

    1. madame

      « l’alternative » au vaccin c’est
      -soit la poursuite de confinements successifs pendant des mois ( je vous laisse deviner l’ impact sur l’ économie , l’emploi , le psychisme des gens etc )
      -soit la recherche de l’ immunité collective en exposant l a population à ce virus , avec la perspective de un million d e morts au moins ( ceux du covid plus les décès supplémentaires entraînés par la désorganisation du système de santé)

      1. Pourquoi faites vous l’impasse sur la prévention et les soins ambulatoires précoces. Des procédures de bon sens existent, si on laissait les médecins soigner au lieu des politiques qui ne pensent que retour sur investissements et ré-élections.

      2. et bien non il n’y a pas que cette seule alternative, il ya aussi les traitements et la prévention, mais soigner les gens cela n’intéresse plus personne….

        1. Absolument, l’appât des gains prime sur le bon sens, c’est à dire miser sur le renforcement du système immunitaire par des fortes doses de vit d, c du zinc et magnésium.

    2. Madame, il me semble que la quasi totalite des professeurs et medecins sont pour la vaccination ( surtout si on considere le monde au lieu de la France). Il est peut etre difficile de trouver des gens reellement competents qui soient contre avec des arguments et preuves tangibles. peut etre pouvez vous donner des noms?. En tous cas cet article fait le point sur les sortes de vacins donc à destination de ceux qui veulent se faire vacciner et contribuer ainsi a se proteger et a proteger les autres. Pour l’instant avec le recul possible les cas de complications sont rares .

      1. Quasi totalité ? Combien sur combien ? En tout cas pas Alexandra Henrion Claude, censurée pour excès de prise de bonne parole. Salutations distinguées.

      2. Laissons donc chaque personne choisir au lieu de stigmatiser les pour ou anti vaccins. Personnellement, je ne me ferais jamais vacciner et je ne vois pas pourquoi je mettrais ainsi en danger une autre personne comme vous l’écrivez. Soyons logique, si le vaccin est efficace et que vous êtes vaccinée, en quoi une personne non vaccinée vous mettrait en danger ?

        Pour répondre à votre question, vous pouvez vous adressez au collectif de soignants, médecins, chercheurs, universitaires : https://reinfocovid.fr/le-collectif-reinfocovid/
        mais effectivement, vu la censure actuelle, les voix divergentes des choix gouvernementaux sont difficiles à entendre.

      3. Et le Pr Luc Montagnier, qui n’est pas n’importe qui, prix Nobel de medecine pour son travail sur le VIH, qui dit qu’il ne prendra pas le vaccin ARN car il represente un risque de cancer accru. C’est quand meme sérieux.

    3. Madame,

      La réponse à votre question est très simple : quand on a 98% des experts qui sont d’accord sur un sujet et 2% de marginaux qui ne sont pas d’accord, donner autant de temps de parole aux premiers qu’aux seconds n’est pas équitable, et donne faussement l’impression à la population qu’il y a un débat entre experts et que la réponse n’est pas évidente.

      Le problème avec ces 2% de contestataires, c’est que ce ne sont presque jamais des génies incompris, mais presque toujours des gens qui veulent faire parler d’eux pour x ou y raisons d’ego ou d’argent (Raoult), ou des ex-stars d’un sujet qui sont parties en vrille (le Pr Montagnier) , ou bien des gens qui parlent d’un autre sujet que leur domaine d’expertise (Claude Allegre du rechauffement climatique), ou bien des charlatans qui se sont retrouvés à leur poste on ne sait comment (le Pr Perronne)

      Inviter « 1 pour 1 contre » c’est malheureusement ce que font souvent les journalistes (car un bon débat ça fait de l’audience), mais cela ne rend pas service à la vérité ni à la santé publique, comme on l’a vu avec la triste affaire Raoult / Chloroquine (si vous n’avez eu le fin mot de l’histoire, regardez par exemple en replay l’emission Enquete Exclusive de dimanche dernier, qui résume bien les évenements)

  2. merci de cet article pédagogique et l’ avoir inclus dans votre lettre car il est ESSENTIEL que le maximum de français se fassent vacciner dans les plus brefs délais .
    C’est une question de solidarité et de responsabilité .
    Je suis cependant scandalisé de voir tant de responsables publics , y compris au niveau de l’ etat , alimenter la machine à défiance vis à vis du vaccin (45 page d’ instructions élaborées par le ministère d e la santé , des procédures ubuesques et chronophages pour obtenir le consentement ,la pagaille dans l’ organisation d e la vaccination qui fait de la France la risée de l’ Europe . 100 000 vaccinés au 11 janvier : à ce rythme là il faudra 15 ans pour vacciner une proportion suffisante d ela population !!
    Dommage que les auteurs ne soient pas plus explicites sur le projet d e vaccin Pasteur Sanofi et sur le retard pris dans son élaboration ….

    1. La responsabilité de chacun est de se maintenir en santé. Le rôle des personnels de santé est d’informer et d’orienter les patients pour le maintien de leur santé et agir en conséquence des choix de chacun.
      Les directives et décrets vont-ils dans ce sens? Suite à l’application des ces décrets et directives avez-vous eu des proches décédés en quelques jours uniquement par isolement dans une chambre d’hôpital et abandon total. Suite à l’application des ces décrets et directives savez-vous quelles sont les augmentations de suicides, violences conjugales et autres conséquences dévastatrices? On s’en cache bien.
      Savez vous que des traitements préventifs existent. Certains médecins généralistes ouverts et indépendants de tout conflit, les recommandent.
      Savez vous que plusieurs traitements soignent très bien de cette maladie. Plusieurs membre de mon entourage se sont très bien soignés.
      Ayant compris qu’un vaccin est en principe spécifique à un virus, Je me questionne, les vaccinés d’aujourd’hui seront-ils protégés des nombreuses mutations que l’on sait déjà en circulation?
      Il est confié par: <>

      Ne croyez-vous pas que <> serait plus adapté pour avancer dans cette crise?

      Cet article à le mérite d’exister. Un de ses défauts est l’omission, Sur les tests il nous dit rien que l’on ne sache déjà, sur ce que contiennent ces vaccins et sur leurs effets secondaires à moyen et long termes il ne dit rien, sur une justification(avantages risques) de vaccination généralisée rien non plus.

      Avez-vous vérifié les conflits d’intérêts des auteurs?
      https://transparence-sante.covidinfos.net/#q=Patrice%20Cacoub
      https://transparence-sante.covidinfos.net/#q=Philippe%20Halfon

      Bonnes recherches et réflexions.

  3. Pourquoi faites vous l’impasse sur la prévention et les soins ambulatoires précoces. Des procédures de bon sens existent, si on laissait les médecins soigner au lieu des politiques qui ne pensent que retour sur investissements et ré-élections.

    1. Bonjour Ephraim,

      C’est une bonne question, que nous faisons remonter à la Sénatrice Evelyne Renaud-Garabedian.
      EN tout état de cause, et dans l’état actuel des connaissances, il n’a pas été prouvé que le vaccin protégeait contre la transmission…

    1. Bonjour,

      l’Union européenne ayant coordonné ses stratégies de vaccination (nature des vaccins, public concerné), les résidents français en Allemagne seront vaccinés par les autorités sanitaires allemandes.

  4. Étonnant que AS se fasse le vecteur de la propagande du lobby pharmaceutique. En effet, les vaccins disponibles actuellement, n’ont pas achevé leur protocole de non toxicité : pour Pfizer, celui-ci devrait arriver à échéance fin 2022. Cela signifiant que ceux qui se feront vacciner seront littéralement des cobayes. De plus, le Big pharma étant juridiquement irresponsable pénalement et civilement des effets secondaires des vaccins, n’incite pas beaucoup à favoriser la confiance dans ces produits. Enfin, vacciner des personnes saines pose problème, notamment pour les vaccins à messager ARN, du fait que cette technique a été conduite depuis des années pour soigner des individus malades…

    1. Non ceci est normal, il y a toujours un protocole de suivi au long terme post-mise sur le marche, et ce protocole est renforcé sur les premières années pour pallier toute éventualité – c’est un prérequis scientifique et légal a la mise sur le marche que d’avoir ces protocoles en place. Les bases de la statistique éclairent sur cette nécessite: un essai clinique ne couvre qu’une partie de la population, aussi gros soit-il (entre 16 et 20 000 patients pour les cohortes de test des vaccins déjà autorises, voire plus) et certaines populations sont difficiles a y inclure (par exemple certaines minorités isolées dont le patrimoine génétique particulier peut révéler des incompatibilités, le plus souvent chez des médicaments plutôt que chez des vaccins). Ce suivi est d’ailleurs maintenu tout au long de la vie d’un médicament, c’est la science de la pharmacovigilance qui couvre ces études, qui sont effectuées a la fois au sein des entreprises productrices de médicaments et chez leurs homologues des autorités.

      Votre compréhension de la technique de l’ARN messager est inexacte, cela ne veut pas dire qu’elle est dangereuse pour autant, c’est la même approche qui est utilisée pour la thérapeutique (programmer une cellule pour produire une protéine thérapeutique) que pour la vaccination (programmer une cellule pour produire une protéine de surface virale, dans ce cas tout ou partie de la protéine Spike ou ‘S’, pour ‘apprendre’ au système immunitaire a la reconnaître et la combattre). On ne vaccine en général que des personnes saines vis a vis d’une maladie précise, puisque l’on veut prévenir celle-ci.

      Enfin, les effets secondaires des vaccins sont assez rares en général. Et l’on doit avant tout peser plutôt le risque du vaccin (dans ce cas, aucun risque severe reporte a ce jour sur plusieurs millions d’inoculations pour Pfizer et Moderna) contre le risque de son absence, qui dans le cas du Sars-Cov-2 est ~0.5-0.6% de mortalité (dans les pays développés!) et, on l’oublie trop souvent,~10% des cas symptomatiques qui auront des séquelles longues voire permanentes.

      1. Bien au contraire, mais nous sommes tous ouverts a vos contre-arguments étoffés de références adéquates de la littérature scientifique et d’organismes référents en sante humaine et épidémiologie. Je recommande de commencer par l’article Wikipedia anglais sur le sujet dont les références couvrent très bien a la fois la réglementation et le raisonnement statistique derrière tout le dispositif de pharmacovigilance: https://en.wikipedia.org/wiki/Pharmacovigilance
        L’EMA explique aussi très bien les mécanismes de développement et de pharmacovigilance dont font partie les etudes au long terme pour déceler les effets dits rares mais qui deviennent apparents sur des cohortes très larges de patients: https://www.ema.europa.eu/en/human-regulatory/overview/pharmacovigilance-overview
        Plus spécifiquement dans le contexte de la pandémie actuelle: https://www.ema.europa.eu/en/human-regulatory/overview/public-health-threats/coronavirus-disease-covid-19/treatments-vaccines/covid-19-vaccines-development-evaluation-approval-monitoring

        Une revue de littérature d’il y a 2 ans sur les vaccins a ARNm (mRNA) est d’ailleurs disponible sans abonnement pour illustrer les principes de fonctionnement de ceux-ci et regrouper les références aux études les plus significatives dans le domaine jusqu’à cette date: https://www.nature.com/articles/nrd.2017.243
        Bien sur les articles depuis sont nombreux, on peut les retrouver en suivant l’arbre de citation de cette revue et d’autres de la même veine.

        Quant a la sûreté des vaccins en général, je vous invite a revoir les données et directives auprès de l’EMA, de l’Anses, du MHRA pour ne citer que les européens, c’est extrêmement bien établi.

    2. Vous pouvez trouvez sur le site de Pfizer, tous les essais cliniques (voir tiny URL ci-dessous)

      https://tinyurl.com/y38zceqj

      C’est tres interesssant.

      J’ai juste verifie qu’il n’y a pas eu d’essai clinique avec des populations > 50 ans. C’est peut etre difficille mais je pense que ca aurait ete interessant de faire des essais avec des tranches d’age differents…

      Personellement je vais me faire vacciner. Je pense qu’il vaut mieux prevenir que guerrir !
      Aussi les statistiques, je trouve, sont plutot bonnes !

      J’habite aux USA et j ai la chance de pouvoir me faire vacciner d’ici 2 semaines. Et je pense que beaucoup de gens qui aimeraient se faire vacciner ne le peuvent pas. Mais je respecte le choix de ceux qui ne veulent pas se faire vacciner.

      Ma maman vie en France elle a 89 ans et elle n’arrive pas avoir de rendez vous. J’ai passe plus de 3 heures sur l’internet avec une amie en France pour essayer de lui obtenir un RDV mais sans succes, pareil au telephone. Je ne pense pas que Doctolib etait a la hauteur de la demande… Je sais que la plateforme « eventbrite » n’est pas francaise, mais il y a peut etre de meilleures plateformes? pour le moment ca ne marche pas bien du tout avec Doctolib!

      Je suis un peu inquiete pour ma famille et mes amis en France. Auront-ils acces aux vaccins dans un delai acceptable?

      Nous sommes encore loins des 70% de la population avec des anticorps…. et sans une grande campagne de vaccination ( bien organisee) je pense que le coup humain va etre lourd.

  5. Le consensus scientifique mondial est que la vaccination est bénéfique et ses risques extrêmement minimes sont bien moindres que ceux liés aux maladies qu’ils préviennent. De même, pour les vaccins autorisés par les autorités de zones a la pointe de la sécurité du médicament (FDA, EMA, et les contreparties nationales en UE), les données démontrent la sûreté et l’efficacité des trois vaccins en cours de déploiement (avec le vaccin AZ inclus autorise par le MHRA).
    On ne parle d’ailleurs que rarement en temps pour la globalité d’un essai clinique, mais plutôt en échantillon, or depuis le déploiement de ces vaccins, plusieurs millions ont été vaccinés, avec 3 cas d’effets secondaires sévères ensuite écartés pour cause d’allergie sévère connue des patients a d’autres médicaments et excipients. Les 3 patients se sont rétablis rapidement. Dans le même temps, sur un même échantillon de population, on estime a 60 000 le nombre de morts dus au Covid.

    Tous ces éléments font que la vaccination fait consensus dans le corps scientifique et médical mondial, et de ce fait, on ne parle pas en général des avis contraires, car un article n’est pas équilibre en donnant parole égale a ceux qui basent leur position et décisions sur la connaissance et la science, et les avis de tout un chacun sans fondement, dont ceux du lobby antivaccin. Pour paraphraser la célèbre citation, quand quelqu’un dit qu’il pleut et une autre personne dit qu’il fait soleil, le travail du journaliste n’est pas de donner la version de chacun, mais d’ouvrir les volets et de vérifier les preuves. Ces preuves sont dans ce cas vérifiées par une armée de scientifiques dans les instances réglementaires avant d’être a nouveau scrutées par les journalistes spécialisés.
    Enfin, le fait qu’un opposant a un vaccin soit médecin ne change pas grand chose a la donne – tout le monde n’est pas épidémiologiste ou spécialiste en immunologie dans le corps médical, et tout le monde n’a pas une approche rigoureuse a la science malgré une formation basée dessus. C’est bien pourquoi on base toutes les décisions sur un consensus de dizaines de milliers de scientifiques et médecins spécialistes, et non quelques personnes.

    C’est d’ailleurs pourquoi les industries des assurances, plus grosses par plusieurs ordres de grandeurs que les entreprises pharmaceutiques, préconisent et couvrent les vaccins dans tous les pays, et ce sont bien les assurances le premier lobby de la sante, si l’on veut s’adonner aux complots. Elles ont tout intérêt a ce que l’on ne soit pas malade, ni au court ni au long terme, et elles-mêmes suivent le consensus scientifique. Quand aux sbires de Andrew Wakefield et consorts, leurs publications truquées sur les effets néfastes de certains vaccins (discréditées depuis longtemps par de nombreuses études) ont bel et bien servi a alimenter leur juteux business de compléments et onguents ‘alternatifs’ dénués de preuves d’efficacité. C’est donc normal de ne pas leur donner de temps de parole, vu que leurs propos constituent une mise en danger de la sante de ceux qui suivraient leur recommandations.

    1. Bonjour tout Français de l’étranger de passage en France suffisamment longtemps pour se faire injecter les deux doses pourra se faire vacciner. Nous n’avons pas plus de précisions sur la démarche à accomplir lorsque vous ne possédez pas de numéro de sécurité sociale mais allons nous rapprocher de la Sénatrice Evelyne Renaud-Garabedian pour demander des précisions.

      1. Oui, grâce une démonstration systématique de son propos et des preuves rigoureuses, corroborées ensuite de façon indépendante par d’autres chercheurs, il a fait évoluer le consensus scientifique. Ce n’est pas un mur immuable que le consensus scientifique, mais pour ce faire, il faut une démonstration solide, ce qui n’est pas le cas a l’heure actuelle pour les tenants du danger des vaccins par rapport a leur bénéfices. A ce sujet, cette démonstration serait d’autant plus aisée que pour la grande majorité de ceux-ci, une très large population est vaccinée, et avant les campagnes de vaccination, de larges populations souffraient de ces maladies infectieuses, donnant accès a des donnes très robustes statistiquement pour effectuer a la fois les versifications de sûreté du traitement et la comparaison risques/bénéfices.

  6. Pardon, faute de frappe, 6-12000 l’estimation (sur une population de 1-2 M et 0.6% de mortalité dans les pays occidentaux)

  7. Merci pour ce tableau complet des différents types de vaccins. Ma question est la suivante: existe-t-il un vaccin à germe et à virus inactivé dont l’adjuvant ne serait pas l’aluminium ? L’aluminium semblant jouer un rôle dans le développement de l’Alzheimer.

  8. Je suis Franco-Israelien et j ai déjà reçu ma première dose de vaccin sans aucun effet secondaire.Et je remercie le gouvernement israélien de penser d abord à sauver ses administrés .

  9. et le vaccin chinois sinopharm ? Le pays ou je reside, les Emirats Arabes Unis, offre a tous les residents le Sinopharm. J’ai recu la 1ere dose hier. Pourquoi n’en parle-t-on pas ?

  10. Je suis a Abudhabi sur les Emirats Arabes Unis j’ai fait le vaccin Chinois Sinopharm proposé par la gouvernement Emirien , et doit faire le rappel le 03 Février est ce que c’est un bon vaccin ?

    Merci de votre reponse

    Meilleures salutations

    François Teillet

    1. bonjour,

      Il n’est pas de notre ressort de vous affirmer que c’est un bon vaccin. Mais nous pouvons nous renseigner auprès de médecins.

      1. Pouvez vous egalement m’envoyer les informations sur le vaccin Sinopharm lorsque vous avez la reponse des medecins s’il vous plait? Je reside egalement aux Emirats Arabes Unis et le vaccin Pfizer ne semble pas disponible pour tous les residents actuellement.
        Savez vous si le vaccin Sinopharm sera reconnu par les pays exigeant la vaccination afin d’entrer sur leur territoire, meme s’ils proposent un autre vaccin sur le leur?

          1. Bonjour, avez vous eu une reponse a propos du vaccin Sinopharm?
            Il semble que celui-ci soit inefficace contre les mutations du Royaume Uni, d’Afrique du Sud et du Bresil. N’est ce pas donc plus prudent d’attendre le vaccin Pfizer qui au moins fonctionne contre les mutations du RU et Afrique du Sud?

            Au cours d’une conference organisee par notre assurance maladie, on nous a affirme que les vaccins actuels (Sinopharm ou autres) ne protegeaient pas de la maladie, mais evitaient les complications liees a celle-ci. C’est assez deroutant; le but d’un vaccin n’est-il pas d’eviter une contraction a la maladie et d’arreter sa propagation?

          2. Bonjour,
            Résidente au Maroc, qui a choisi le vaccin Sinopharm, je suis moi aussi preneuse d’informations sur son efficacité et son éventuelle dangerosité. Il n’y a pour le moment ni transparence, ni publications médicales, sur ce (ces) vaccins (made in Wuhan, made in Pékin…)
            C’est anxiogène, et également frustrant de voir que tous les experts décortiquent et commentent abondamment les vaccins de nouvelles générations, mais de n ‘avoir aucune information sur celui qu’on risque de m’injecter.

  11. Vous auriez dû prendre exemple sur la méthode israélienne. Le gouvernement Israélien à préférer payer 3 fois plus cher le vaccin pour immuniser le maximum de personnes alors qu en France tant au niveau des masques que du vaccin les décisions gouvernementales ont été calamiteuse.
    Je suis franco israélien est je suis fier du gouvernement israélien pour la gestion de la pandémie

  12. En Israël ou je vis on a passé, les 2 000 000 de personnes vaccinées et l’on ne voit pas de baisse des gens contaminés ni des morts…? Au contraire on est passé du 19 novembre de 561 cas positifs (ce qui semblait déjà à l’époque beaucoup) a environ 9 à 10 000 par jour actuellement. Il semble donc a première vue et sans faire preuve de « complotisme » ou
    de mauvaise foi, qu’il peut être utile de se poser une question de bon sens: « ces vaccins ARN » sont-ils vraiment efficaces ? Car, il semble qu’ici, malgré l’acceptation de la vaccination de masse, on se dirige vers un 4° confinement !!! Plus grave pour l’instant il semble que de nombreux spécialistes « anglais » en particuliers, mettent en doute la capacité du vaccin actuel à protéger pour autre chose que les 15 premières « souches » donc « anciennes » devenues déjà « mutantes » qui contournent rapidement les pseudos défenses immunitaires sensées être crées par le vaccin ?

    Pouvez-vous, nous affirmez, qu’en l’état, les vaccins actuels sont « suffisamment protecteurs » contre les souches mutantes récentes déjà découvertes ; Sud-africaines et japonaises ? Les labos disent qu’ils « adapteront » rapidement la réponse de leurs vaccins et d’ailleurs « Pfizer » va retarder les prochaines livraisons prévues…. en Europe… suite au 23 décès en Norvège….donc prétendre qu’il n’y a aucun effet secondaire grave ..semble prématuré… ou alors cet article a été écrit avant que cette information soit connue.

    A suivre

  13. Merci pour ce bel article didactique mais très compliqué et qui ressasse beaucoup trop de considérations générales: pas besoin de nous seriner qu’il y a actuellement une épidémie en France et dans le monde, ni de nous donner un tas de détails qui ne diront rien à personne, même pas à la plupart des médecins non virologues. La question était de savoir s’il valait mieux attendre un vaccin français (ou au moins administré par une autorité française) ou se faire vacciner, quand on en a la possibilité, avec un des vaccins disponibles. La réponse est dans l’article et tient en une ligne: faites-vous vacciner dès que vous le pouvez avec l’un des vaccins disponibles (BioNTech ou Moderna ou AstraZeneca). Je ne vois pas de réponse en ce qui concerne les vaccins chinois et russes, une réponse pourrait être intéressante pour certains de nos compatriotes.
    Les commentaires parlent surtout des gens qui refusent le vaccin ou s’en méfient. Je pense que l’article est trop long et alambiqué pour leur donner confiance, et je pense aussi qu’il vaudrait mieux répondre en résumé comme suit: Si vous vous faites vacciner, vous prenez peut-être un très petit risque. Si vous ne vous faites pas vacciner, vous prenez à coup sûr un risque énormément plus élevé.
    En effet, il vaut mieux ne pas prétendre que le vaccin a un risque zéro, mais on peut dire que le risque est très faible, en raison non seulement des essais mais aussi de l’histoire de la technologie des vaccins. Dans les débuts, du 18ème siècle au début du 20ème siècle, il y a aussi eu des incidents. Même le BCG a causé quelques dizaines de victimes à ses débuts à cause d’une erreur de fabrication. A côté de ça, il a sauvé des centaines de millions de vies, même avec son efficacité limitée. Et il y aura toujours probablement, sur des centaines de millions de vaccinations ou même plusieurs milliards, les quelques incidents inévitables du genre d’une infection due à une aiguille mal stérilisée, ou une hémorragie due à une piqure malencontreuse chez un patient déjà mal en point, ou peut-être une complication rarissime vraiment due au vaccin chez un patient particulier, ou, de loin le plus probable, des victimes d’accidents de la circulation en chemin pour aller se faire vacciner. Même si ça n’arrive qu’une fois sur 10 millions, les militants anti-vaccins en feront leurs choux gras, c’est inévitable et ça peut donc arriver plusieurs centaines de fois. Dans le même temps, sans vaccination, l’épidémie fera des millions de victimes, et pas seulement des personnes âgées ou malades.
    En Europe du Nord, il y a en gros 4 catégories de personnages anti-vaccins:
    – les fanatiques religieux, historiquement les plus nombreux. Aucun argument ne peut les atteindre, mais en cas d’épidémie ils viennent assez souvent faire vacciner ou traiter leurs enfants en cachette les uns des autres quand il y a déjà eu des victimes dans leur entourage. Je leur conseille de ne plus se brosser les dents puisqu’après tout les caries font aussi partie de la volonté divine puisqu’elles existent par défaut, et surtout de ne plus jamais faire appel au système de santé ni à aucun système public.
    – les bobos à la mode, bien éduqués, qui ont lu un tas de choses sur Internet, et savent donc tout. On ne la leur fait pas, donc ils ne font pas vacciner leurs enfants ni eux-mêmes. Ils oublient facilement que c’est grâce aux vaccinations que la variole, la diphtérie et la polyomyélite ne font plus partie de leur quotidien. Quand leurs enfants sont malades, ce sont eux qui ragent et tempêtent aux urgences qu’il faut absolument que les médecins fassent tout pour sauver leur progéniture, menacent sur tous les tons de scandale, de procès et de mauvaises notes d’évaluation sur Internet – alors qu’il leur aurait suffit de faire vacciner leur enfant.
    – les j’m’enfoutistes qui déclarent: « Je n’ai pas besoin de me faire vacciner car je suis en bonne santé et je mange sainement ». Il est vrai qu’ils ont une meilleure chance de survie que les personnes en mauvaise santé qui mangent n’importe quoi, mais je leur souhaite bonne chance, surtout si la prochaine épidémie est la peste bubonique ou le choléra (dont il y a encore eu des épidémies en Europe dans les années 1970, enrayées grâce aux vaccinations).
    – les adeptes des médecines douces ou incantatoires, qui préfèrent parler à leur rebouteux (dont une poignée de médecins un peu égarés, sur le nombre il y a toujours quelques cas) ou marabout de quartier. Ce sont les plus dangereux car ils sont nombreux et constituent donc un réservoir d’infection considérable, et ils n’admettront jamais que parfois il aurait mieux valu recourir à de vrais médicaments ou vaccins au lieu de s’en remettre au port de chaussettes en laine de chèvre, car ils ont l’impression que cela remettrait en question leurs principes vaguement écolos (ou qu’ils croient écolos). Ils meurent de l’épidémie plus vite mais au moins un peu plus heureux que les autres. A eux aussi je souhaite bonne chance avec la Covid-19 et avec l’éventuel choléra, mais qu’ils ne viennent pas encombrer les hôpitaux.
    Quant aux mesures de prévention et les soins ambulatoires, il est difficile de comprendre ce que notre compatriote entend par là: les mesures de prévention sont bien déjà celles que les gouvernements européens imposent à leurs citoyens depuis bientôt un an, dont la distanciation, qui est bien la meilleure mesure de prévention à part le vaccin; et les soins ambulatoires sont bien déjà ce qui est mis en oeuvre tant que l’état du patient permet de ne pas l’hospitaliser. On peut discuter d’en faire un peu plus ou un peu moins, mais c’est une goutte d’eau dans l’océan de l’épidémie.
    J’irai me faire vacciner dès que possible, muni de mon carnet de vaccinations pour pouvoir ensuite en justifier. Libre aux anti-vaccins de ne pas se faire vacciner, mais dans ce cas qu’ils restent confinés, je ne veux pas avoir à les côtoyer quand le confinement des vaccinés sera levé. Et en attendant, qu’ils ne viennent jamais aux urgences.

  14. Nous essayons en vain depuis que l on nous a annoncé la possibilité, de trouver d abord où puis la possibilité de prendre rv. U Dans une clinique où l on soigne surtout des maladies pulmonaires graves, des dyalises, des greffes, le personnel n a pu se faire vacciner.

  15. Il me semble que la prévention c’est suivre le s consignes : distanciation sociale , masque lavage régulier de s mains et malheureusement mise à l’ arrête d’ une bonne partie de l’ économie et des relations sociales …Cela a un coût , financier ( !! ) , psychologique , sociétal déjà très élevé.
    Parler de soins ambulatoires précoces , c’est accepter la contamination et conduire à des coûts considérables pour la société ( bien au delà de celui du vaccin , sans parler des impacts sur l’e fonctionnement quotidien du système de santé , qui serait obligé de faire face à un afflux de malades « ambulatoires…

  16. Les Prs Cacoub et Halfon déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêt avec un fabriquant de vaccin contre la COVID-19. Très bien, mais parlent-ils parcequ’ils ont peur de perdre leurs emplois comme d’autres qui les ont perdus? Mon docteur traitant m’a dis que je ne devrai en aucun cas, me faire vacciner. Il y’a des traitements qui fonctionnent quand pris tôt.

  17. Que du blabla stérile, le vaccin qui n’en n’est pas un ne protège pas son hôte du covid ni les autres s’il l’attrape. Où vous êtes aveugle ou incompétent ou mensongèrement sans conflit d’intérêt.

  18. Bonjour,

    J’avais 3 questions à poser :
    1/ Une personne qui a déjà eu la covid, a t-elle besoin des 2 doses vu qu’elle a déjà une immunité dûe au virus ?
    2/ Normalement une personne immunisée a un organisme qui, avec ses anticorps, lutte de suite contre une invasion virale. Sur quel critère dire qu’il est possible de transmettre le virus ?
    3/ Lors de voyages, une personne vaccinée doit-elle présenter son carnet de vaccination et/ou des tests négatifs, doit-elle faire une quatorzaine ?
    Merci d’avance pour vos réponses

    1. Bonjour,

      La vaccination des personnes ayant déjà contracté la covid se pose en effet. Pour l’instant aucun consensus n’é été dégagé.

      Etre protégé du Covid-19 grâce au vaccin ne signifie pas nécessairement que toutes nos cellules sont protégées de l’infection, notamment les cellules nsasales, où peut se loger le virus. La vaccination protège contre les formes graves mais pour le moment aucune donnée scientifique ne permet de dire qu’il protège contre la transmission, même si les premiers résultats montrent des signaux encourageant.

      Pour le moment, en France, aucun carnet de vaccination n’a été mis en place. Une personne, même vaccinée, souhaitant entrer sur le territoire français doit présenter un test PCR négatif.

  19. Bonsoir,
    Je suis résidente en Espagne, je dois aller prochainement en France pour affaire personnelle. Je suis âgée de 80 ans .
    J’ai eu une forme atténuée du virus Covid 19, en mars 2020, sans hospitalisation , soignée à domicile
    Je suis suivie en Espagne et surveillée en oncologie pour le cancer des seins avec récidives, actuellement en rémission puis, ensuite un cancer de la vessie opéré, avec récidive puis traitée avec succès par Immunothérapie durant 3 ans ( BCG).
    Il y a 4 ans j’ai eu un cancer des poumons avec métastases, Après interventions, celles-ci se sont transformées en fibrose.
    Egalement je suis traitée en oncologie pour un problème d’ utérus avec VPH et suivie également pour des nodules sur les glandes thyroides en état stables actuellement..
    Je suis très allergique à l’iode ayant eu de très gros problèmes en France suite à une injection d’un produit iodé lors d’une radio des reins; L’iode m’est strictement interdit lors de tous les examens . Je suis allergique au gluten. également
    J’ai besoin de savoir si mon état de santé est compatible ave une vaccination sans risques contre le Virus actuel sans me retrouver à l’hôpital durant des mois sans pouvoir marcher , comme je l’ai été lors d’une première injection du vaccin multiple , j’avais 12 ans.
    On m’a fait une seule vaccination contre la grippe dans ma vie à mon retour d’ Afrique où je travaillais et, je suis restée 40 jours hospitalisée et vraiment très mal ,j’avais 40ans . Je ne me suis jamais faite vacciner depuis contre la grippe et je n’ai jamais attrapé la grippe.
    Pensez-vous qu’il me faille prendre le risque majeur de me faire vacciner sans savoir si le vaccin actuel dont on a pas du tout de recul ne va pas me donner des effets secondaires tels , que je ne pourrais jamais me remettre ou me tuer tout simplement.
    Il me semble que je réagis bien à tous les traitements d’oncologie et que l’immunologie au BCG m’a beaucoup aidé mais ce vaccin pour le moment me semble prématuré et dangereux pour moi.
    Voulez-vous en toute conscience me donner votre avis . Je vous en remercie sincèrement .
    Madame Janine Bernard
    rocasol2000es2000@yahoo.fr ( Merci de bien vouloir me répondre par email )
    0034 600838210

  20. Pour une introduction facile à comprendre, qui présente les choses autrement, j’ai trouvé utile
    https://www.youtube.com/watch?v=tYwCxe9gvQY&feature=emb_logo – 26 dec. 2020
    Covid-19 : Les Technologies Vaccinales à la loupe –
    SOUS-TITRÉE Français/Anglais/Espagnol [48:35] Textad på franska, engelska och spanska.
    Dr Christian VÉLOT, généticien moléculaire à l’université Paris-Saclay et Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN, https://criigen.org

    Côté scepticisme, 33 morts en Norvège ce n’est pas pour rassurer les résidents en EHPAD.
    Quel intérêt il y a-t-il à vacciner des gens qui ont déjà un pied dans leur tombe?

  21. Pour faire suite au courrier ci-dessus , je vous signale que mon séjour Espagne – France et retour en Espagne se fera en Février par véhicule
    Dois-je faire un test ou me munir d’une attestation spéciale?
    Merci
    Janine Bernard

  22. Bonsoir,
    Trop de vaccins tuent notre résistance aux maladies. J’espère bien qu’il n’y aura pas d’obligation vaccinale sinon, j’arrêterai de voyager. Je trouve que le passeport vaccinal serait liberticide. Il faut rendre son corps résistant en ne se bourrant pas de médicaments pour un oui ou pour un non.

  23. Très plaisant de lire ces propos, qui combinent élégamment l’aspect sociétal et scientifique de la vaccination.

    Juste mention du passif de la recherche sur ces plateformes technologiques. Cela fait environ 15 ans que les vaccins à ARN sont étudiés. D’où la vitesse de déploiment.

    En résumé, il faut vacciner plus vite pour rendre la couverture vaccinale effective au plus vite.

  24. Que penser des incidents qui vont en augmentant, liés au vaccin Pfizer ? Les autorités Norvégiennes viennent de faire un lien entre des décès et la vaccination. Et ce n’est qu’un pays parmi une liste qui elle aussi augmente.

    Que répondez-vous à cela ?

  25. Si les Francais sont reticents a se faire vacciner, c’est surtout parce que c’est un pays ou l’humain moyen a eu la chance de devenir suffisamment intelligent pour se poser des questions.
    Quand j’ai commence a travailler pour un laboratoire pharmaceutique suisse, j’ai vite realise que la sante des gens n’etait pas specialement la priorite.
    Quand j’ai ensuite rejoint un magazine scientifique britannique bien connu, j’ai vite realise que l’on n’attend pas d’une etude des conclusions philanthropiques.
    Il est heureux – pour moi, ma famille, mes amis – que quand j’ai ete infecte par covid-19, au tout debut de l’epidemie, le medecin traitant m’a de suite fait suivre un traitement efficace – devenu ensuite l’ennemi de la « communaute » medicale.
    Ainsi je lis l’article ci-dessus comme je lirais la derniere publicite pour la boite de pilules miraculeuses.
    L’hopital qui me suit pour une maladie neurologique grave m’a envoye une lettre il y a quelques jours, pour me rappeler que je fais partie des sujets a haut risque. Cela ne change pas la fin de la lettre, qui souligne que c’est a moi qu’il revient de decider, ni l’opinion des specialistes qui travaillent sur mon cas pour qui aucun des vaccins covid n’a prouve le moindre benefice statistique par rapport aux traitements disponibles. Et donc, ni moi ni ma famille seront vaccines.
    Je recommencerai a voir du monde quand les epidemies covid se seront calmees. En attendant je suis tres bien dans ma campagne. Je veille sur mes proches et mes amis. Surtout celui dont le fils est devenu epileptique suite a la vaccination DTPC.

    1. Merci pour votre témoignage (« L’hopital qui me suit pour une maladie neurologique grave m’a envoye une lettre il y a quelques jours, pour me rappeler que je fais partie des sujets a haut risque. Cela ne change pas la fin de la lettre, qui souligne que c’est a moi qu’il revient de decider, ni l’opinion des specialistes qui travaillent sur mon cas pour qui aucun des vaccins covid n’a prouve le moindre benefice statistique par rapport aux traitements disponibles. Et donc, ni moi ni ma famille seront vaccines. »)

      Cependant il me semble qu’à considérer votre formation il serait judicieux de distinguer un vrai vaccin d’une thérapie génique, afin de contrer la campagne de désinformation en cours.

      L’objet principal d’un vaccin c’est d’arrêter la contagion, or les injections à RNA messager (Pfizer et Moderna) n’empêchent personne de rester contagieux, donc du point de vue de la santé publique c’est comme administrer de l’aspirine.
      Je cite :
       » Cela, l’épidémiologiste et membre de l’Académie de Médecine Yves Buisson le martelait déjà en décembre : « le vaccin empêchera d’être malade mais pas de contaminer les autres. »  »

      Par ailleurs le même courrier m’informe que
      … nous ne disposons d’aucun recul sur les effets ADN à long terme des « vaccins » Pfizer et Moderna.
      … Ces « vaccins » sont officiellement en phase d’essai clinique jusqu’en janvier 2023, sans doute pour cette raison ; toute personne recevant une de leurs doses maintenant accepte d’être… un cobaye.

  26. Bonjour,
    Merci pour cet article pertinent..
    Que penser du vaccin Sinopharm, largement distribué actuellement en Asie et Moyen Orient? En tant que résident a l étranger avec possibilité d’accéder immédiatement a ce vaccin, quelle attitude semble la plus raisonnable, profiter de la chance d’accéder rapidement a un vaccin ou attendre de pouvoir recevoir ceux a ARN M??

  27. Pour reprendre l’argument de BRIGITTE LARCHIER, le fait que seul des médecins pro-vaccins sont interrogés montre bien les intentions de l’article. Cet article vise en effet à convaincre, plus qu’à informer ou á créer le débat d’idée. En effet, si un grand nombre de personnel soignant n’est pas favorables à la vaccination, pourquoi ne pas leur laisser la parole? Ce serait bien plus intéressant. A mon avis, c’est par l’écoute qu’on obtient l’adhésion de la population, pas par la propagande.

  28. Chere equipe ASFE,

    Nous n’avons toujours pas votre retour a propos du vaccin Sinopharm. Vous deviez interroger des specialistes. Qu’en est-il? A quelle date vous attendez vous a recevoir leurs commentaires? Je vous rappelle ci-dessous les questions principales:

    – Quels sont les composants du vaccin Sinopharm? On nous dit qu’il est deconseille aux personnes allergiques a l’un de ses composants, cependant il est impossible d’en voir la liste en ligne
    – Pourquoi l »Europe n’a t-elle pas reconnu le vaccin Sinopharm (a part la Hongrie recemment)
    – Savez vous si le vaccin Sinopharm sera reconnu par les pays exigeant la vaccination afin d’entrer sur leur territoire, meme s’ils proposent un autre vaccin sur le leur?
    – On voit 2 courants de pensees quant a son efficacite contre les mutations du Royaume Uni, d’Afrique du Sud et du Bresil. Qu’en est-il? Est-il efficace ou est-il plus prudent d’attendre le vaccin Pfizer qui au moins fonctionne contre les mutations du RU et Afrique du Sud?
    – Au cours d’une conference organisee par notre assurance maladie, on nous a affirme que les vaccins actuels (Sinopharm ou autres) ne protegeaient pas de la maladie, mais evitaient les complications liees a celle-ci. C’est assez deroutant; le but d’un vaccin n’est-il pas d’eviter une contraction a la maladie et d’arreter sa propagation?

  29. Hier, E.Macron a lui même exprimé ses doutes sur ce vaccin ( https://www.lunion.fr/id229669/article/2021-02-04/macron-critique-lopacite-du-vaccin-chinois-anti-covid-et-ses-risques-eventuels)
    A défaut de pouvoir en savoir plus sur ce vaccin, quelle sera la position de la France pour la vaccination des Français de l’étranger lorsque le pays d’expatriation utilise le vaccin chinois (et/ou ne donne pas la possibilité de choisir son vaccin lorsque différents vaccins y sont prévus).
    Merci pour votre suivi de cette question qui est sans doute partagée par de très nombreux expatriés.

    1. Bonjour Marie, il me semblait avoir lu qu’E. Macron etait au contraire en faveur du vaccin Sinopharm, ainsi que de Sputnik. Je ne parviens pas a retrouver l’article cependant, c’est dommage. Bref tout ca pour dire que la situation n’est toujours pas claire vis-a vis du vaccin chinois. Il serait donc bien d’avoir une reponse rapide de l’ASFE et de leurs specialistes apres 3 semaines d’attente…

      1. Bonjour AB. Cela montre qu’il est très difficile d’avoir des informations. Si j’ai bien compris : Il y a 2 vaccins chinois (de 2 laboratoires différents Sinopharm et Sinovac). les 2 vaccins ont été approuvés « sous conditions » par la Chine. Pour les 2 on attend la publication des résultats de la phase 3 et les commentaires autorisés et indépendants qui devraient suivre. En attendant ces vaccins sont déjà utilisés en masse, en Chine et dans de nombreux pays. Personne ne semble en être mort, mais pour autant on ne sait pas si c’est efficace, fiable (quelque soit l’âge), et comment ces vaccins interagissent avec les souches mutantes. Je ne suis pas la seule à trouver inquiétant et anormal d’être peut-être bientôt vaccinée avec un produit dont on ne sait finalement toujours rien.
        À dire vrai, ça dépasse le cadre de l’ASFE. Pour le moment tout le monde est focus sur les vaccins de nouvelles générations, avec d’ailleurs de nombreuses interrogations aussi, et personne ne s’intéresse vraiment aux ressortissants français confrontés à leurs questions sans réponse.
        Continuons d’espérer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *