Une rentrée pleine de défis

L’ASFE vous souhaite à tous, chers Français de l’étranger, une excellente rentrée. Toute l’équipe est très heureuse de vous retrouver et de se remettre à l’ouvrage, pour une nouvelle année que l’on pressent déjà fort riche en événements ! Sachez que vous pourrez toujours compter sur l’Alliance solidaire pour vous soutenir et répondre à vos interrogations.

Cette rentrée, où que vous résidiez, se déroule bien sûr dans un contexte on ne peut plus particulier. La pandémie qui frappe le monde depuis le début de l’année n’est pas finie. Après des mois de confinement plus ou moins strict, nous avons appris à vivre avec la Covid-19, tant bien que mal. Et des accessoires ou attitudes que nous n’avions pas l’habitude de porter ou de suivre nous sont devenus familiers : masques, gel hydro alcoolique, gestes barrières, distance physique… Il faut s’y plier aussi longtemps qu’un traitement ou un vaccin ne sera pas trouvé. La route devrait encore être longue.

Cela dit, l’important est que, partout sur la planète, l’activité reprenne. Gouvernants, entrepreneurs, enseignants, salariés, fonctionnaires, tout le monde a bien conscience qu’il faut faire repartir la « machine » pour éviter une dépression, qui serait tout autant psychologique qu’économique. Chaque pays le fait à sa manière et avec ses moyens, tout en prenant les précautions nécessaires pour éviter une deuxième vague épidémique. L’expérience de la première doit nous guider car nous savons mieux, à présent, ce qu’il ne faut pas faire face à ce mortel virus.

Un nouveau monde sortira-t-il de cette épreuve ? Nul ne le sait. Il est, en revanche, manifeste que cet épisode va laisser des traces. Jamais, du moins en Occident, le télétravail, l’écologie, la souveraineté économique, la modernisation des systèmes de santé n’ont été autant mis en avant. Une petite révolution est en marche dans les rapports professionnels, les déplacements urbains, les modes de production… La mondialisation elle-même, que certains dénonçaient pour ses excès, n’est pas remise en question, mais elle pourrait changer quelque peu de visage.

Un plan de relance a été engagé en France. Sera-t-il suffisant ? Cent milliards d’euros ne seront pas de trop. Il est, en tous cas, heureux que le dispositif fasse la part belle à l’investissement pour tenter de moderniser le pays, sans négliger la solidarité qui est due aux plus modestes. L’objectif de rendre notre pays plus propre, moins dépendant et plus compétitif doit être salué.

Il convient aussi de noter que l’Union européenne apparaît beaucoup plus soudée à cette occasion qu’elle ne l’avait été lors de la crise financière de 2008. Le programme de 750 milliards d’euros dégagés pour affronter l’avenir obéit, semble-t-il, à un mécanisme intelligent qui devrait profiter à tous les Etats membres. Reste à espérer que l’intendance suivra afin que la mise en œuvre de toutes les promesses faites soit au rendez-vous, sans prendre trop de retard. Dans quelques secteurs ou filières, en grande difficulté, l’urgence commande d’agir très vite.

La période est pleine d’incertitudes, le parcours semé d’embûches, mais l’espoir doit nous porter. Il revient à chacun d’être lucide et responsable. Et à nos gouvernants de savoir installer la confiance en mettant leurs actes en accord avec leurs paroles : celle-ci est le moteur de la réussite.

L’équipe de l’ASFE

Un commentaire

  1. Évidemment il est important que partout sur la planète l’activité reprenne, car la mobilité sociale se dissipe quand l’économie s’arrête et que l’avenir de chacun est figé.
    Néanmoins pourquoi depuis le début de cette pandémie la France comme beaucoup d’autres pays européens n’ont pas pris modèle sur d’autres pays comme par exemple Taïwan ? (Le confinement dans ce pays fut évité selon des mesures adaptées).
    Il fallait s’intéresser aux choses essentielles et chercher véritablement à savoir si les dirigeants, dont c’est leurs responsabilités, avaient menés à bien leurs missions de protéger le territoire et la population. Je pense en particulier sur la nécessité de porter ou non le masque, les contrôles dans les aéroports en début de pandémie en France. Rien n’était intelligible.
    Pourquoi la communauté internationale refuse de regarder les autres, leurs difficultés ou leurs succès.
    Néanmoins le monde en assume sa part de responsabilités et cela dépendait à la fois du choix de chacun, du bon vouloir et de la capacité à le faire.

    En conséquence il est nécessaire de ne pas être trop prétentieux concernant notre égo, mais tenir compte des retours d’expériences réels de cette dramatique conjoncture.
    J’espère que pour éviter une deuxième vague épidémique, les leçons sont prises et nous guiderons à faire face le mieux possible à ce virus mortel.

    Concernant le COVID-19, des représentants de Taiwan et de la France furent auditionnés par le Sénat français le 9 septembre par la commission d’enquête du Sénat français relative au Covid-19. L’occasion pour ces diplomates de présenter les actions menées à Taiwan pour contenir la pandémie et préserver l’économie.
    Je souhaite que la France écoute les mesures de succès de Taïwan et d’autres pays du monde, que les auditions ne resteront pas sans actions concrètes

    De plus, l’OMS devrait écouter avec attention les appels raisonnables en provenance de la communauté internationale, rester professionnel et neutre, résister aux interférences politiques et autoriser tous les pays qui le souhaitent à prendre part à l’ensemble des réunions, mécanismes et activités de l’OMS, surtout concernant des pays qui ont très bien géré la crise jusqu’au aujourd’hui.

    Il me semble nécessaire que les exclus de l’OMS ne renoncent jamais à leur aspiration collective à participer aux organisations internationales et à contribuer au actions humanitaires/sanitaires et de prévention épidémiologique du monde pour aboutir à un réel résultat. Espérons que la communauté internationale en est consciente en oubliant certaines idéologies politiques.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *