Voyager avec un faible impact écologique

 

La communauté scientifique mondiale s’accorde sur l’urgence climatique. Entre l’acidification des océans à 30%, la fonte de la banquise, du permafrost et des glaciers ou encore l’augmentation du nombre de cyclones et leur intensité – la nécessité d’agir devient impérative. En France, des députés de la France insoumise avait émis une proposition de loi en faveur d’un quota de carbon pour l’usage individuel de l’avion.   Face à cela, comment peut-on changer nos habitudes de voyage ?

 

Le concept de l’empreinte écologique 

Le concept de l’empreinte écologique est apparu dans les années 1990’ afin d’évaluer la pression émise par une population donnée sur des ressources naturelles. Concrètement, l’empreinte écologique mesure les surfaces alimentaires productives de terres et d’eau nécessaires pour produire les ressources qu’un individu, une population ou une activité consomme et pour absorber les déchets ainsi générés. 

 

Quelles tendances et pratiques sont les plus bienveillants envers l’environnement ? 

Un voyage se prépare en amont, ainsi que l’équipement nécessaire. Pour rester dans une logique éco-responsable, il vaut mieux ne prendre que l’essentiel et en emmenant avec soi des produits bio. 

Chaque déplacement est émetteur de CO² et par conséquent, est un facteur polluant pour la planète. Parmis les secteurs les secteurs les plus polluants figure le secteur routier (95% des émissions) et l’aviation (58% des émissions)L’avion est évidemment le moyen de transport le plus polluant; avec en moyenne 360 g d’équivalent CO² par personne et par kilomètre.  Une voiture à essence rejette 115 à 186 g/km, une diesel émet 180 g d’équivalent CO².  

Pour les déplacements, plusieurs pratiques sont à privilégier telles que le covoiturage. Lors d’un trajet en voiture, il faut tendre vers un usage limité de la climatisation qui augmente de 15 à 20% la consommation de carburant. 

Moins connue, reste la pratique de l’éco-conduite, soit une conduite souple et modérée qui favorise une économie de 40% de carburant. Elle repose sur des principes de bases (tels l’entretien de sa voiture) et des principes avancés (régler la pression de ses pneus). 

D’autre part, le choix du logement n’est pas à négliger. Toujours plus de concepts surviennent afin de permettre aux voyageurs d’allier confort et expérience tel que le couchsurfing (hébergement à titre gracieux chez l’habitant), le wwoofing (travailler en échange du gîte). 

Enfin, nous avon également la possibilité de diminuer nos émissions de gaz à effet de serre à travers différentes initiatives écoresponsables. 

A titre d’illustration, nous pouvons fortement réduire l’émission de gaz à effet de serre d’un vol France-Pérou en plantant une forêt en Asie. Des organismes volontaires sont là pour proposer aux voyageurs d’acheter des kilos d’eCO2 compensés par des projets qu’ils financent.  Choisissez de soutenir un projet en lequel investir et absorber l’équivalent en carbone émis. Certaines entreprises vous accompagnent tout au long du processus – notamment Reforest’Action

 

Source

  • Voyager écologique : empreinte carbone des transports : avion, bus, train, bateau, voiture … ici 
  • Voyager écoresponsable ici 
  • Comment voyager éco-responsable ici 
  • Comment réduire son empreinte écologique en voyage ? ici 

 

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