Réforme du régime indemnitaire des VIE

Qu ’est ce qu’un VIE ?

Le Volontariat International en Entreprise (VIE) permet à de nombreux jeunes diplômée d’obtenir une expérience professionnelle à l’international – au sein d’un environnement très confortable – dans une entreprise française basée à l’étranger. Le volontaire et l’entreprise agréée passent tous les deux un contrat avec Business France, qui est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPCI) chargé du développement international des entreprises et qui est placé sous la tutelle du ministère de l’Économie et des Finances

Créé par loi n°2000-242 du 14 mars 2000, le VIE permet à tout jeune Français ou ressortissant de l’Espace Économique Européen, âgé de 18 à 28 ans, de réaliser une mission de 6 à 24 mois, avec une moyenne de 18 mois. Afin de candidater il faut se rendre sur civiweb.com. Le Volontaire International affecté à l’étranger bénéficie, dans le cadre de sa mission, d’une protection de l’Etat Français, prise en charge par Business France.

Vers une évolution du régime…

A ce jours, les VIE – mais aussi VIA (Volontariat international en Administration)- perçoivent une indemnité fixe qui est identique dans tous les pays et une indemnité supplémentaire géographique fixée par pays. L’indemnisation est actuellement comprise entre 1.501,79 € et 4.247,60 € par mois pour les VIE, selon les pays concernés par la mission. L’entreprise doit aussi couvrir les frais de déménagement (limite fixée à 150 kilos de bagages) et les billets d’avion aller et retour.

L’indemnité géographique est fixée par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Elle varie car elle est indexée sur le coût de la vie sur place et le taux de change. Certains critères du quotidien semblaient alors importants pour justifier de tel salaire. L’éloignement était jusqu’alors également un critère pris en compte. Fixée par arrêté, l’indemnisation était aussi soumise à de possibles réévaluations chaque trimestre. (voir ici le classement des pays qui paient le plus)

Un projet de décret – qui a été validé par le bureau de l’AFE –prévoit de modifier le régime indemnitaire de ce statut et ce dès le 22 mai 2020. Il est possible aujourd’hui de déroger (à la hausse) au montant de l’indemnité supplémentaire fixée à un taux uniforme quels que soient l’activité exercé, le pays de résidence ou la zone géographique d’installation. Cette indemnité supplémentaire est un émolument destiné à assurer la subsistance, l’équipement et le logement du volontaire. Le décret prévoit désormais que cette modulation ne peut que avoir lieu que dans des situation où le pays d’accueil exige un niveau de ressources minimum pour la reconnaissance du statut de travailleur volontaire ou bien pour l’installation sur son territoire.

Concrètement, cela signifie que l’indemnité supplémentaire qui pouvait être modulée est désormais la même pour tous, sauf dans les cas précités.

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