Tandis que les plateformes en ligne de vidéos à la demande tels que Netflix se déploient ( 3 millions d’abonnés dans l’Hexagone), la fréquentation des salles obscures françaises n’est pas en reste. Elle a légèrement baissé cette année mais demeure relativement élevée comparée à celle de ses voisins européens.
200,5 millions de personnes se sont rendues devant les écrans géants en 2018 : une baisse de 4,25% potentiellement explicable par la coupe du monde de football, l’absence de grosses productions américaines, la canicule, les grèves ou dernièrement le mouvement des gilets jaunes.
Depuis 10 ans, les chiffres sont assez stables tandis que l’apogée de la fréquentation datait de 1957 à l’heure où la télévision n’en était qu’à ses débuts.
Une France mieux placée que ses concurrents et voisins européens
Le Royaume-Uni avec le succès de Mamma Mia Here we go again et de Bohemian Rhapsody ainsi que l’ouverture de nouvelles salles s’en sort bien avec une fréquentation qui a stagné.
Nos autres voisins européens sont, quant à eux, plus pénalisés en raison de salles vieillissantes, avec une fréquentation qui a baissé de 17% en Allemagne atteignant 90 millions, 92 millions en Espagne et 79 millions seulement en Italie.
Meilleur chiffre depuis 2013, le cinéma français rassemble 40 % de parts de marché avec 78 millions de spectateurs.
Les films les plus visionnés en France
En France, Les Indestructibles 2, Les Tuche 3, La Ch’tite Famille, Avengers : Infinity War ont dépassé les 5 millions de spectateurs chacun, suivis par une comédie Le Grand Bain signée Gilles Lellouche sur une équipe de natation synchronisée masculine avec plus de 4 millions d’entrées.
Des pronostics optimistes pour 2019
2019 sera l’année du retour de blockbusters américains : Men in Black, Dumbo de Tim Burton. et surtout une année placée sous le signe de Disney ( avec Le retour de Mary Poppins, Avengers 4, Spiderman, Le Roi Lion, La Reine des Neiges 2, Toy Story 4, Star Wars Episode IX et Aladdin )
Côté français, la sortie sur les grands écrans de la suite de Tanguy, de Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? ou encore des Petits mouchoirs intitulée Nous finirons ensemble de Guillaume Canet incitent le CNC à être confiant au sujet de l’année à venir.
Sources :
Huffington Post ( voir ici)
Le Monde ( voir ici)
Le Figaro ( voir ici)
Le Parisien ( voir ici)