Juillet commence à peine et déjà la France étouffe. Une canicule frappe l’ensemble du territoire, avec des températures atteignant 44°C dans certains endroits du pays. Les Français de l’étranger rentrés en France pour les vacances peuvent le constater : notre pays et nos villes ne sont pas adaptés à ces niveaux de chaleur.
Déjà deux morts, des centaines d’hospitalisations, des écoles fermées, des parents qui ne peuvent pas travailler pour s’en occuper – désorganisant les entreprises, ralentissant l’économie – et des services débordés : le thermomètre grimpe, et avec lui, forcément, les tensions.
La chaleur extrême ne se contente pas d’éprouver nos corps : elle bouleverse le travail, désorganise les transports, met à mal ceux dont les logements ne sont pas adaptés. Sur les chantiers, dans les hôpitaux, dans les bureaux sans climatisation, les effets sur la productivité se font sentir. La canicule agit comme un révélateur : nous ne sommes pas prêts à affronter ce qui risque pourtant de devenir la norme.
Faut-il pour autant s’y résigner ? Non.
Face à cette nouvelle donne, il nous appartient de repenser nos infrastructures et notre urbanisme. Cela passe par une vision de long terme, la végétalisation des villes, l’isolation thermique des logements… par le fait de mieux protéger nos populations.
La canicule de ce début juillet n’est ni une surprise, ni une anomalie. Ces phénomènes météorologiques deviennent plus fréquents. Cet épisode est le symptôme d’un monde en proie au réchauffement climatique. Agir n’est plus seulement une nécessité, mais une urgence.
L’Équipe de l’ASFE
Il faut espérer que les pouvoirs publiques vont implementer des solutions pragmatiques et non pas sombrer dans des réponses idéologiques et technocratiques.
Le réchauffement climatique ? MON OEIL !