En octobre dernier, Evelyne Renaud-Garabedian avait interrogé le ministère de l’Europe et des affaires étrangères sur l’ouverture d’agences consulaires dans le monde.
Conditions
Dans sa réponse, le ministère explique que ces ouvertures répondent à un besoin particulier constaté localement par le chef de poste diplomatique ou consulaire :
- importante communauté française résidant dans la localité ;
- nombre élevé de ressortissants français de passage ou présence de sites touristiques importants dans la région concernée ;
- éloignement du poste consulaire de rattachement (ou d’une autre agence consulaire) ou difficultés attestées de communication ;
- intérêts économiques bilatéraux ;
- intérêts culturels et partenariats avec des établissements culturels et universitaires.
Déploiement et fermetures d’agences
L’ouverture d’une agence consulaire fait l’objet d’une étude préalable conduite par le chef de la circonscription consulaire puis est soumise à l’agrément du chef de mission diplomatique. Des agences consulaires doivent ainsi être déployées prochainement à Knysna (Afrique du Sud), Beni Mellal (Maroc), Torreon (Mexique), Puerto Plata (République Dominicaine), Leicester (Royaume-Uni), Yamousoukro et Grand-Bassam (Côte d’Ivoire) .
A l’inverse, certaines agences consulaires peuvent être fermées lorsque de nouveaux postes consulaires sont créés, comme ce fut récemment le cas à Melbourne (Australie) et à Séville (Espagne) ou lorsqu’elles ne correspondent plus nécessairement aux besoins de la communauté française comme c’est le cas à Daloa (Côte d’Ivoire).
En ce qui concerne les consuls honoraires, le ministère s’attache à ce que leur nomination intervienne dans les délais les plus brefs, mais ces derniers doivent également être accrédités par les autorités locales.