Une surprise ? Les sondages, jusqu’au bout, n’avaient pas réussi à les départager. Toutes les hypothèses étaient avancées, en particulier celle consistant à prédire un Donald Trump vainqueur du vote des grands électeurs – avec le système du « winner takes it all » par État, c’est-à-dire le contraire d’une élection à la proportionnelle – mais perdant du vote « populaire ». Donald Trump l’emporte finalement, et largement, sur les deux fronts.
Il devient ainsi, et pour la première fois, le premier président des Etats-Unis d’Amérique à revenir au pouvoir, une fois des élections perdues. 45ème et 47ème président, ceci constitue, si l’on en croit ses propres mots, une grande fierté. Et il y a de quoi être impressionné par ce score sans appel. Kamala Harris a rapidement reconnu sa défaite permettant, cette fois-ci, d’éviter une polémique de plusieurs semaines sur le résultat des élections.
L’histoire dira comment cette campagne électorale surprenante, où le camp Démocrate a changé de prétendant à la fonction suprême quelques semaines seulement avant l’élection, a permis à Donald Trump d’obtenir ce score. Un certain « vote caché » des étasuniens à l’égard de ce dernier est sans aucun doute à considérer : des personnes qui auraient naturellement ou traditionnellement voté démocrate, ou bien dont on pourrait l’attendre, ont visiblement fait un choix différent. Il faudra par conséquent revenir sur ce que signifie cette défaite pour les Démocrates, puisque les résultats obtenus – à l’heure où ces lignes sont écrites – portent à croire que les Républicains auront tous les outils exécutifs et législatifs pour gouverner pendant les deux années à venir, jusqu’aux prochaines « mid-terms ».
Une élection qui aura des conséquences mondiales. Si les Républicains ont une politique internationale traditionnellement plus isolationniste, la situation géopolitique actuelle n’est plus la même que lors du départ de Donald Trump de la présidence il y a quatre ans. Il est particulièrement attendu sur deux dossiers : celui de l’ampleur du soutien des Etats-Unis à Israël et la position à l’égard de l’Iran bien entendu, ainsi que – pour les Européens – la gestion de la guerre en Ukraine, un conflit que Donald Trump annonçait, il y a quelques mois encore, pouvoir « régler en 24 heures ». Que deviendra l’Ukraine et l’OTAN sont autant d’inquiétudes majeures de la diplomatie européenne aujourd’hui. Inversement, un désintéressement du vieux continent pourrait également permettre une plus grande autonomie politique de l’Union européenne.
Comme toujours avec Donald Trump, il est difficile de prévoir quoi que ce soit. Les prochaines semaines permettront de sentir la tonalité que le President of the United States entend donner à ce nouveau mandat de quatre ans…
L’équipe de l’ASFE
Je suis très satisfait du résultat de ces élections sur le plan intérieur des Etats-Unis où Donald Trump mettra fin aux excès nauséabonds de l’open border policy de George Soros, du wokisme, de la cancel culture et du lobby LGBTQI+, autant que sur le plan international où il mettra fin au carnage inhumain causé par la guerre entre la Russie et l’Ukraine.