C’était il y a un an. Le 7 octobre 2023 restera à jamais comme une de ces dates indélébiles, profondément gravées dans notre conscience collective. L’atrocité des crimes commis ce jour-là par le Hamas, contre des personnes auxquelles on a soudain nié leur humanité, est d’une intensité insoutenable. Leur ampleur, leur violence – dans le pire pogrom vécu par le peuple juif depuis la Shoah – hante encore aujourd’hui, et sans doute pour toujours, nos esprits.
Cette date funeste restera, sans nul doute, comme un événement majeur du XXIème siècle, tant ses conséquences bouleversent l’équilibre géopolitique du Proche-Orient, mais aussi du monde entier.
Mais ce n’est pas simplement un événement, avec un début et une fin, dont on pourrait rapidement parler en une page dans un livre d’histoire.
Car nous sommes toujours le 7 octobre.
En effet, le cauchemar se poursuit. Par les effets produits – et notamment une augmentation indéniable des actes antisémites dans de nombreux pays, dont la France – et le déclenchement d’un conflit de grande ampleur, qui s’élargit d’ailleurs de jour en jour, aux conséquences humaines et humanitaires terribles pour des millions de civils de la région.
Mais aussi, car 97 personnes sont encore retenues en otage.
Un tiers d’entre eux ont probablement déjà perdu la vie. Le sort de ces otages est au centre des préoccupations de la population israélienne, suscitant de très nombreux questionnements. Il resterait aujourd’hui parmi les survivants cinquante-et-un hommes, dix femmes et deux enfants, dont cinquante-six de nationalité israélienne et vingt binationaux, parmi lesquels deux Français : Ohad Yahalomi et Ofer Kalderon.
Si toutes les leçons n’ont pas encore été tirées du 7 octobre, et ses conséquences sont loin d’être achevées, il nous importe aujourd’hui de prendre un moment pour penser aux victimes de ces attaques ignobles, à leur famille, dont on ne peut qu’imaginer l’ampleur de leur souffrance.
Si, dans un premier temps, de nombreux otages ont été libérés du fait de négociations intenses, cela fait plusieurs mois qu’aucun d’entre eux n’a pu être délivré. Dans notre humanité, nous ne pouvons que partager leur souffrance et la peine de leurs proches, en espérant qu’une issue positive pourra être trouvée rapidement.
L’équipe de l’ASFE
Je vous signale qu’Israel se livre depuis le 9 octobre à un nettoyage ethnique génocidaire avec plus de 43000 civils et 16000 enfants. Pas un mot sur ces victimes et ce carnage d’une ampleur sans précédent depuis la Shoah. Votre éditorial sélectif déshumanisé totalement les Palestiniens. Avoir été victime de génocide n’autorise pas à en commettre un. Jamais plus est valable pour tous.
Je vous invite a venir constater la réalité du terrain si vous en avez le courage.
Vous propos sont hors sujet et inexactes.
Je comprends tout à fait que soit rappelée l’ignominie de ce qui s’est passé le 7 octobre 2023 à l’encontre d’Israéliens . Mais je regrette qu’il n’y ait pas un seul mot sur les Palestiniens dont les souffrances remontent à une date bien antérieure au 7 octobre 2023. J’espère sincèrement que vous écrirez quelque chose à leur propos. Eux aussi sont des humains.
Pouvez vous laisser UN jour de deuil en paix aux victimes des crimes du 7 octobre? UN?
Tous les autres jours voient des écrits sur les palestiniens
Madame Hélène Volat, vous avez entièrement raison.
Ce carnage, cette haine, devraient être arrêtés le plus tôt possible. Ce sont des etres humaines, des enfants innocents sans défense. Leurs souffrances, leur misère depuis des décennies, et maintenant on les tuent, on les blessent, pourquoi? C’est une situation insupportable. Je suis une grand-mère, âgée, la vue de ces enfants malheureux me fait révolter depuis le 9 octobre 2023. Arrêtez cette guerre ! SVP.
Parler du 7 octobre sans parler du calvaire des palestiniens depuis 1948, c’est participer à cette injustice. On ne peut pas reconnaitre les souffrance de certains sans celle des autres. C’est toute notre humanité qui est concernée. Chaque personne, chaque enfant est victime de cette situation ubuesque vieille de 76 ans.