Les discussions récentes entre les États-Unis et la Russie, tenues à Riyad (Arabie saoudite), ont marqué une étape surprenante dans la guerre en Ukraine. Alors que l’Europe a été en première ligne du soutien à Kiev depuis le début du conflit, ni l’Union européenne ni l’Ukraine n’ont été conviées à ces pourparlers. Ce choix diplomatique suscite l’indignation des dirigeants européens et pose une question fondamentale : quel rôle l’Europe peut-elle encore jouer dans la recherche d’une issue à cette guerre qui déchire le continent depuis trois ans ?
Un affront pour l’Europe
L’exclusion de l’Europe de ces négociations révèle une tendance inquiétante : la prise de décisions sur l’avenir du continent européen sans l’implication de ses propres acteurs. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a réagi en exigeant une place à la table des négociations, rappelant que l’UE a déjà mobilisé un soutien global de plus de 88 milliards d’euros, auxquels s’est ajouté en février 2024, la création de la Facilité pour l’Ukraine, un instrument destiné à fournir un soutien financier stable et prévisible à l’Ukraine, doté de 50 milliards d’euros pour la période 2024-2027.
Les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et de l’Espagne ont dénoncé cette mise à l’écart, soulignant que toute solution de paix doit inclure l’Europe et, surtout, l’Ukraine elle-même.
La question de l’envoi de troupes européennes en Ukraine
Alors que le conflit s’intensifie, la question d’un engagement militaire européen plus direct se pose. Emmanuel Macron a récemment déclaré que l’Europe devait envisager « toutes les options », y compris un possible envoi de troupes, une idée qui divise les pays membres et souligne les tensions internes, ainsi que la nécessité d’une stratégie commune.
Les limites du dialogue américano-russe
Malgré cette tentative de dégel diplomatique entre Washington et Moscou, peu de progrès ont été réalisés. Les échanges ont permis d’établir un canal de dialogue, mais sans avancée concrète sur un cessez-le-feu. La Russie, forte de ses gains territoriaux, cherche à imposer ses conditions, tandis que les États-Unis restent prudents sur la suite des événements.
Quel avenir pour l’Europe dans ce conflit ?
Face à cette situation, l’Europe ne peut rester spectatrice. Elle doit revendiquer son rôle central et imposer sa voix dans la recherche d’une solution. Son soutien à l’Ukraine ne peut se limiter à une assistance financière et militaire ; il doit inclure une pression politique pour que Kiev soit partie prenante à toute discussion.
L’UE doit aussi renforcer son autonomie stratégique afin de ne plus être reléguée au rang de simple financeur. Si elle veut peser dans les décisions mondiales, elle doit agir comme un véritable acteur géopolitique. Sa crédibilité en tant que puissance dépendra de sa capacité à se faire entendre et à influer sur l’issue du conflit…
Votre article donne l’impression d’une méconnaissance vraisemblablement ideologique de l’histoire sur ce conflit ,veritable guerre civile depuis 2014.
L’europe a rate des le début son role,aveuglee par une politique americaine democrate , en se comportant comme un valet!!! Hollande, Merckel , ont meme eu le mauvais gout d’avouer avoir sabote les accords de Minsk acceptes par la Russie: pas d’OTAN, Ukraine federale, referendum sur la Crimee, bref une Ukraine a la Suisse .Puis Johnson est venu empecher Zelinski a Istanbul , d’accepter un accord de paix.
Alors, le somnanbulisme en geopolitique n’a jamais ete profitable , et c’est ce a quoi nous assistons .
La folie anti-russe des medias mainstream type LCI a ete et continue d’etre invraisemblable avec un narratif ideologique primaire.
Ou est passe la grande diplomatie francaise qui a fait notre grandeur
Nous allons le payer cher economiquement, car sur le plan militaire les fantasmes d’une Russie envahissant l’Europe, sont du domaine psychiatrique.