La crise politique, diplomatique et militaire que traverse le Niger depuis la fin du mois de juillet n’est pas sans conséquence sur la sécurité de nos compatriotes. C’est pour cette raison que la France a engagé une opération d’évacuation de ses ressortissants au Niger, permettant l’évacuation de 577 d’entre eux. Comme constaté lors de l’évacuation de nos compatriotes en Afghanistan ou au Soudan, les opérations de rapatriement ne sont pas sans difficulté. Si la France est connue pour organiser les rapatriements de ses ressortissants dans d’excellentes conditions, la soudaineté de ces situations entraîne bien souvent un manque de moyens matériels, humains et financiers ne permettant pas un accueil digne des personnes rapatriées : conditions d’hébergement sommaires, absence de proposition de relogement, manque de soutien psychologique… Un mois après la fin de l’opération d’évacuation française, Evelyne Renaud – Garabedian a demandé à la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères un premier bilan de celle-ci, notamment quelles propositions de relogement ont été faites à nos ressortissants français du Niger, de quel accompagnement psychologique ont-ils bénéficié et s’il est prévu de leur apporter des solutions professionnelles. Elle aimerait également savoir quelles garanties de sécurité sont apportées aux Français ayant décidé de rester au Niger (voir la question écrite ici).
Le « Pass Éducation langue française » devait permettre aux enfants français résidant à l’étranger et scolarisés dans les systèmes éducatifs nationaux, de garder un lien avec la langue française en accédant à une offre numérique de cours de langue encadrée par un tuteur. Inscrit dans le programme 151 de la loi de finances initiale […]
Les consuls honoraires jouent un rôle essentiel dans la protection des ressortissants français à l’étranger, qu’ils soient résidents ou de passage, ainsi que dans la réalisation de certaines formalités administratives. Ils exercent leurs fonctions à titre bénévole mais conservent toutefois, à titre de frais de bureau et d’honoraires, les droits de chancellerie qu’ils perçoivent, dans […]
À ce jour, la France procède à la reconnaissance et à l’échange des permis de conduire avec une centaine d’États hors Espace économique européen. Cette pratique repose sur de simples arrangements entre administrations ou sur le principe de réciprocité, sans que cela soit formalisé par écrit. Depuis 2012, une révision globale du dispositif d’échanges a […]