Dé-rembourser progressivement l’homéopathie

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Cette semaine aura été marquée par la décision de la ministre des Solidarités et de la Santé – Agnès Buzyn – de dé-rembourser progressivement l’homéopathie sur la base des conclusions de la commission de la Haute Autorité de la Santé (HAS), cette dernière ne reconnaissant aucune efficacité tangible à ce mode de traitement. Cette mesure, qui sera discutée au mois de novembre au Sénat, inquiète déjà les laboratoires pharmaceutiques qui mettent en avant les conséquences sur l’emploi qu’une telle décision pourrait avoir.

De son côté, la ministre des Transports – Elisabeth Borne – a annoncé, à l’issue du 2ème Conseil de défense écologique qui se tenait mardi à l’Elysée, la taxation prochaine des billets d’avion, présentée comme une « éco-contribution » allant de 1,50 à 18 euros sur tous les vols au départ de la France. Les vols vers la Corse, les départements d’outre-mer et ceux en correspondance devraient par contre être épargnés par cette décision qui a pris les compagnies aériennes par surprise. Les recettes ainsi collectées devraient être utilisées pour financer d’autres infrastructures de transports, jugées plus écologiques, comme le train ou le réseau routier.

Un commentaire

  1. Ma fille de 13 ans suit depuis deux ans des traitements homéopathiques pour lutter contre les allergies au pollen, qui sont très fortes chez elle. C’est l’unique traitement qui fonctionne pour son cas. L’homéopathie n’ayant aucun effet secondaire est a privilégier. Le refus de remboursement des traitements homéopathiques viserait à la perte de crédibilité des malades sur leurs effets et au déclin de ce secteur médical, qui est pourtant efficace pour beaucoup d’entre nous, et mieux qu’une substance chimique pour notre organisme.
    La taxation des billets d’avions est louable pour éviter les déchets de papiers et l’usage d’encre, pour autant que les prix ne soient pas trop élevés, mais juste mis en avant pour la prise de conscience générale. Je ne pense pas que cela ait un fort impact et dissuade les personnes désirant prendre ce moyen de transport.
    Pourquoi ne pas taxer les utilisateurs de produits peu écologiques utilisés en secteur agricole (pesticides) et produits ménagers. Taxer les usines de fabrication et taxer les éleveurs qui utilisent ces produits et taxer les distributeurs de ses produits. Afin que le prix de ses produits nocifs soit plus cher que les produits biologiques, pour préserver l’environnement et les consommateurs. Taxer également les produits venant d’ailleurs afin de privilégier les produits Français et favoriser les emplois, éviter la délocalisation. SI les produits Français devenaient moins chers, cela inciterait la population à les consommer. Il y a tellement de bons produits en France. Taxer les entreprises qui souhaitent délocaliser en créant un impôt sur la délocalisation pour les inciterait à rester en France. Un produit Français devrait être fabriqué en France.

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