La France a signé une quarantaine de conventions bilatérales de Sécurité sociale permettant la prise en compte des périodes travaillées dans un de ces Etats pour le calcul du nombre de trimestres nécessaires pour une retraite à taux plein. Cette règle s’applique également pour les périodes travaillées au sein d’un pays de l’Union européenne, de l’Espace économique européen et en Suisse. Si des périodes ont été effectuées à la fois dans un pays de l’Union européenne et dans un pays conventionné ou dans deux pays conventionnés, une seule convention sera retenue dans le calcul de la retraite française. Des périodes travaillées à l’étranger ne seront pas prises en compte et donc “perdues” au regard de la législation française. La direction de la Sécurité sociale justifie cette règle par le fait que les accords étant bilatéraux, ils ne peuvent s’appliquer qu’entre les deux pays signataires et ne peuvent inclure un pays tiers sans l’accord des différentes parties. Pourtant une jurisprudence de la Cour d’appel de Caen de mars 2003 indique qu’aucune règle de droit national, communautaire ou internationale ne s’oppose au cumul de conventions pour la comptabilisation des périodes travaillées à l’étranger. Evelyne Renaud-Garabedian a souhaité connaître les règles de droit sur lesquels s’appuie la direction de la Sécurité sociale pour ne pas appliquer la jurisprudence. (voir la question ici)
Le « Pass Éducation langue française » devait permettre aux enfants français résidant à l’étranger et scolarisés dans les systèmes éducatifs nationaux, de garder un lien avec la langue française en accédant à une offre numérique de cours de langue encadrée par un tuteur. Inscrit dans le programme 151 de la loi de finances initiale […]
Les consuls honoraires jouent un rôle essentiel dans la protection des ressortissants français à l’étranger, qu’ils soient résidents ou de passage, ainsi que dans la réalisation de certaines formalités administratives. Ils exercent leurs fonctions à titre bénévole mais conservent toutefois, à titre de frais de bureau et d’honoraires, les droits de chancellerie qu’ils perçoivent, dans […]
À ce jour, la France procède à la reconnaissance et à l’échange des permis de conduire avec une centaine d’États hors Espace économique européen. Cette pratique repose sur de simples arrangements entre administrations ou sur le principe de réciprocité, sans que cela soit formalisé par écrit. Depuis 2012, une révision globale du dispositif d’échanges a […]