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Un tournant, mais aussi une clarification attendue

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En annonçant la création d’un service militaire volontaire de dix mois, Emmanuel Macron rouvre un chapitre que la France croyait clos depuis la fin de la conscription, en 1997, une décision prise par Jacques Chirac. Dès 2026, 3 000 jeunes intégreront ce dispositif, destiné à atteindre 50 000 volontaires en 2035. Une impulsion forte, portée par un contexte géopolitique européen de plus en plus incertain.

Mais cette initiative arrive dans un paysage déjà foisonnant : service civique, engagement associatif, réserves, Journée Défense et Citoyenneté… Autant de dispositifs qui coexistent sans toujours s’articuler. Depuis des années, l’empilement des programmes, leurs objectifs flous et un cadre instable brouillent la compréhension d’un véritable « parcours citoyen ». Le nouveau service militaire volontaire ne pourra trouver sa place qu’en clarifiant cet ensemble.

L’ambition de renouveler le lien entre jeunesse et nation est louable. Pour les jeunes Français de l’étranger intéressés, cela pourrait être un instrument particulièrement judicieux. Former, responsabiliser, offrir une expérience structurante répond à un besoin réel. Mais encore faut-il définir comment ce service s’insère dans l’existant, et veiller à ne pas fragiliser des dispositifs essentiels dont les moyens budgétaires sont déjà sous tension.

Reste un principe incontournable : une réforme d’une telle portée ne peut reposer sur des annonces successives ou sur la seule voie réglementaire. Un débat parlementaire est indispensable pour fixer un cadre clair, des objectifs assumés et un financement sincère.

Ce service militaire volontaire pourrait devenir un outil utile et un rite civique modernisé – à condition de s’inscrire dans une vision d’ensemble. À défaut, il risque de n’être qu’un symbole de plus ajouté à une architecture citoyenne qui attend encore sa cohérence

2 réponses

  1. Comme dit Mr. Philippe de Villiers, Mr Macron « veut rester le chef de guerre sans quoi il n’existera plus ». Il y a beaucoup d’autre choses a s’occuper pour redresser tout le mal que lui et son gouvernement ont fait a la France.
    L’Ukraine a deja englouti enormement d’argent (21 milliards d’Euros) et de materiels pour une guerre d’attrition. Poutine est capable, dans sa folie et son desir maladif de detruire l’Ukraine, de « pousser le bouton » nucleaire car son armee pietine lamentablement en Ukraine. Par ailleurs le Directeur de Cabinet de Zelenski vient de demissionner a la suite de corruption a priori mportante (et ce n’est pas le seul cas.)
    Augmenter une armee de metier dans les circonstances actuelles pour defendre la France pourrait paraitre etre une bonne chose. Mais qui va encore financer? Quel est le « scope of work » comme on dit? Si c’est pour aller sacrifier des jeunes a Gaza ou en Ukraine comme il en avait ete question a un moment, ca devient de la folie pure.
    Bien des jeunes peuvent etre tentes car…….ils ne peuvent pas trouver de travail dans une industrie Francaise tombee au plus bas depuis quelques annees. Dans ce cas, vaut mieux etre militaire et avoir un revenu assure.
    Ne nous faisons pas d’illusion, la France ne durera pas plus de 3 ou 4 jours sans le recours des USA. La France est specialisee dans une guerre « d’arret » car derriere nous, c’est la mer.
    50,000 de plus aux forces armees de volontaires, est ce que cela fera une difference?
    La Russie pourra compter sur la Coree du Nord an eventuellement l’Iran (ou meme la Chine). La question a se poser est de savoir si le NATO a les moyens de faire face devant un arsenal de fous furieux et malades mentaux.

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