Dans un exercice désormais traditionnel avant chaque élection sénatoriale, Mediapart sort un article sur les dirigeants de l’ASFE, truffé d’erreurs et d’approximations. Un travail partial et romancé, qui ne fait pas honneur à la profession de journaliste.
Tous les parlementaires français – et même tous les citoyens – ont le droit de proposer aux autorités compétentes (Grand chancelier et ministres) le nom de personnalités dont ils estiment que la trajectoire ou les actions méritent d’être reconnues par la Nation. Il existe en effet en France deux ordres permettant de distinguer les plus méritants d’entre nous : l’Ordre National du Mérite et la Légion d’honneur.
Le Sénateur Jean-Pierre Bansard ne peut que proposer des noms. Il n’a aucun pouvoir de nomination, celui-ci revenant uniquement au Président de la République. La Grande chancellerie ne fait qu’instruire le dossier faisant état des mérites de l’intéressé(e), y compris lorsque la décoration est attribuée sur son contingent.
Encore une fois, Mediapart cherche, trois jours avant le début des opérations de vote pour les élections sénatoriales, à déstabiliser un mouvement qui travaille au quotidien pour les Français de l’étranger, probablement dans le but d’influencer le résultat de l’élection. La ficelle est trop grosse. La manœuvre politique évidente.
Chaque grand électeur qui vote ASFE sait pourquoi il le fait. Et cela n’a rien à voir avec une quelconque décoration, ni aucune forme de récompense ou de pression. Nous sommes fiers du travail que nous réalisons au quotidien, et nous savons que les grands électeurs font la part des choses entre la réalité et les attaques politiciennes.
