« Nulle part dans le monde, la démocratie ne va de soi. »

Guerre en ukraine

Le 24 février 2022, l’armée russe entrait en Ukraine. Un an plus tard, quel est le bilan de cette invasion, préparée de longue date dans la tête de Vladimir Poutine, repérée par les services américains, mais qui a pris par surprise la plupart des pays européens ?

La première conséquence de ce conflit est d’avoir réveillé les nations d’Occident, incrédules, qui n’imaginaient pas qu’un jour une guerre traditionnelle pourrait s’installer à leur porte. La peur d’une troisième déflagration mondiale a gagné les opinions publiques dont bien peu se disent prêtes à mourir pour Kiev. Les images diffusées, quasi en direct, du champ de bataille font froid dans le dos et renvoient à la cruauté des tranchées de 14-18. La fin de l’histoire, théorisée par certains après la chute du mur de Berlin et la dislocation de l’Union soviétique, n’était donc qu’un songe. Nulle part dans le monde, la démocratie ne va de soi.

La seconde leçon de ce conflit est administrée par les deux belligérants. D’un côté, par les Russes, dont on avait sous-estimé la volonté de puissance, l’orgueil impérial, le rejet de la culture occidentale. C’est presque une guerre de civilisation qui est menée par Vladimir Poutine et que reprennent à leur compte, par procuration, nombre de pays dans le monde, qui contestent l’ordre international que voudraient imposer les Etats-Unis et leurs alliés européens. Par deux fois, en mars et octobre, lors d’un vote aux Nations unis, ils n’ont pas voulu condamner l’invasion russe. A l’inverse, cette guerre a ressoudé les liens entre Européens et au sein des membres de l’Otan. Elle a obligé les Américains, obsédés par le développement de la Chine, à ne plus négliger l’Europe. Elle a aussi uni les Ukrainiens, réveillé leur esprit patriotique et prouvé qu’ils aspiraient à la démocratie.

On le sait à présent, cette guerre risque de durer très longtemps. C’est ce que souhaite Vladimir Poutine, qui pensait rayer l’Ukraine de la carte en quelques jours seulement. Le maître du Kremlin parie sur l’enlisement du conflit, en s’assurant le contrôle d’un quart du territoire ukrainien et en espérant que les opinions publiques occidentales, fatiguées et lassées par les mauvaises retombées économiques de cette guerre, intiment à leurs dirigeants de se désengager. D’où la pression exercée par Volodymyr Zelensky pour recevoir en urgence des armes lourdes des Américains et des Européens. Le président ukrainien sait que le temps ne joue pas en faveur de la libération de son pays et de son peuple.

L’équipe de l’ASFE

3 commentaires

  1. Il me semble que même dans l’équipe de l’ASFE la connaissance de la Russie, de son histoire, de la culture d’une grande majorité de ce grand peuple russe soit bien limitée . Vouloir tout ramener à Monsieur Vladimir Poutine est un raccourci trop simple, trop simpliste. C’est oublier top rapidement les souffrances des Russes (ils le sont) qui vivent au Dombasle et qui endurent depuis des années les agressions de tous ordres des Ukrainiens manipulés par certains politiques incultes qui ne savent même pas d’où ils viennent. Cela est bien triste.
    Mais plus triste encore et surtout plus grave est le fait que depuis le début de l’intervention russe motivée par le non respect des accords signés en 2014 (et sans doute avec une certaine rancœur chez monsieur Poutine que les Européens n’ont cessé d’humilier et en particulier un certain F. Hollande peu intelligent, aux incartades matrimoniales aussi honteuses que fameuses et sans aucune vision du monde) aucun des dirigeants Européens n’a parlé sincèrement de paix mais malheureusement uniquement d’armes et de toujours plus d’armes.
    li s’agit d’armes dites conventionnelles mais les Américains qui contrôlent totalement l’OTAN, ne parlaient pas de ce type d’arme en voulant faire entrer l’Ukraine dans cette organisation qui n’a plus lieu d’être depuis le démantèlement du pacte de Varsovie. L’affaire des missiles de Cuba ne semble pas avoir été enseignée dans toutes ses dimensions à nos gouvernants actuels.
    La façon dont l’imposteur immature qui prétend diriger la France se couche devant les Allemands inféodés aux Américains est proprement ignoble, irresponsable et inacceptable, d’autant plus que ni le Parlement ni le peuple Français n’ont été consultés sur le bien fondé de se laisser entrainer dans cette folie qu’est la guerre alors que la France plonge chaque jour un peu plus dans un chaos culturel, dans une ruine économique majeure et un endettement abyssal et dans une insécurité intérieure généralisée, permanente et croissante. Quel désastre! Quelle irresponsabilité vis à vis des jeunes générations. Vu de l’étranger cela donne la nausée.

  2. Votre article est aberrant. Quelles sont donc vos sources? Avez-vous analysé ce qui se passe sur le terrain, ce qui s’est passé là-bas depuis 9 ans, depuis 33 ans? Etes-vous sûr que le régime ukrainien soit démocratique? Sur quels faits, sur quelles déclarations vous basez-vous pour détailler les intentions de Poutine?
    Etes-vous sûr qu’il veuille rejeter la culture occidentale? N’est-ce pas plutôt l’inverse, que les occidentaux tentent de rejeter la culture russe? Là où je suis d’accord avec vous c’est lorsque vous écrivez « nombre de pays dans le monde, qui contestent l’ordre international que voudraient imposer les Etats-Unis et leurs alliés européens ». Creusez ce sujet, vous comprendrez pourquoi les manipulations incessantes des Etats Unis et des Européens commencent à se tourner contre eux.

  3. C’est pourtant simple : 2 mondes sont confrontes .
    Celui de la democratie l’UE et l’Amerique du Nord
    notamment et celui de la dictature , Russie, Chine,Arabie Saoudite ,Iran etc… qui oppressent leur peuple et les contraignent par la violence a se soumettrent a leur regime de peur qu’ils se tournent vers la democratie en eliminant ces dictateurs qui les dirigent et les opressent
    Reveillez vous beaux penseurs qui melangent culture et dictature !

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