Durcissement des règles de la quarantaine en Chine. Les étrangers se plaignent des règles draconiennes du COVID et des politiques rigides

test covid

Pékin impose des tests invasifs, une longue quarantaine et des règles compliquées pour les arrivées.

Les étrangers voyageant en Chine se plaignent des tests COVID-19 invasifs à leur arrivée, des mauvaises conditions dans les installations de quarantaine dans lesquelles ils ont l’ordre de rester et des politiques rigides. 

Il a été rapporté que les étrangers à leur arrivée sont testés sans limite d’âge (test PCR, salivaire, sanguin, voire anal) dès qu’ils arrivent à l’aéroport avant d’être parqués dans des bus pour des destinations surprises où ils doivent effectuer leur 14 voire 21 jours de quarantaine. Tout le monde doit effectuer ces tests sans épargner les bébés. A noter que les familles, les couples et les enfants sont séparés à leur arrivée à l’hôtel. Beaucoup ont rapporté que leurs hôtels étaient insalubres (des dortoirs transformés en hôtel de quarantaine).

Avant d’embarquer pour la Chine, les enfants comme les adultes, ont dû tous réalisé un test dans un des laboratoires désignés par les ambassades de Chine. Souvent le choix de ces laboratoires imposés est très opaque. Il a été rapporté dans un centre de prélèvement à Paris que l’infirmière n’arrivait pas à faire un prélèvement sanguin sur des enfants car elle utilisait des seringues pour adultes, au lieu des aiguilles « papillon » adaptées pour les veines plus fines et plus fragiles des enfants.  On n’ose imaginer la réaction de Pékin si tous les Chinois devaient passer par un laboratoire désigné à Pékin par l’Europe pour effectuer les tests PCR. Une réciprocité pas toujours appliquée. 

Beaucoup de personnes n’ont pas d’autre choix que ce retour, car ils ont construit toute leur vie en Chine (maison, travail, famille, amis, etc.).

Depuis mi-septembre 2021, la quarantaine et les tests Covid-19 ont été renforcés. Les étrangers sont testés les jours 1, 2 , 7, 14, 17, 19, 21 si aucun cas positif n’est signalé dans leur vol. Sinon, il faudra rajouter d’autres tests. Le plus drôle, c’est le dernier test des 14 jours où on vous fait 6 prélèvements pour soi-disant être « sûr » des résultats. La dernière semaine dépend en général de votre destination finale. Elle peut même être prolongée de 7 jours. Il a été rapporté que les tests nasaux étaient si pénibles (avec parfois des saignements au nez) que des personnes ont quasiment refusé de les faire au risque de se faire prolonger leurs quarantaines. Les hôtels s’adaptent comme ils peuvent en changeant d’infirmière quand la situation devient insoutenable.

Le traitement ci-dessus est appliqué à tout le monde, que l’on soit vacciné ou pas. D’ailleurs beaucoup de personnes sont doublement vaccinées avec un vaccin chinois et un vaccin ARN européen.

Face à ce nouveau variant Delta, et alors que le monde reprend une vie normale, Pékin renforce son isolement avec la construction d’installations géantes Covid-19 de 5000 places pour les voyageurs internationaux comme à Guangzhou (ville dans le sud de la Chine). Avec ses nouvelles installations, Pékin annonce clairement que sa politique de quarantaine est là pour durer.

Dr. Zhong Nanshan un des grands experts des maladies respiratoires affirme que les hôtels locaux ne sont pas équipés pour arrêter la propagation du variant Delta hautement transmissible. Dans les nouvelles installations, les gens y seront isolés selon des règles strictes pour s’assurer qu’ils ne s’infectent pas à la fin de leur séjour. On a vu un cas positif après 35 jours. Impossible de savoir si c’est un cas importé ou une infection locale en fin de séjour.

En attendant un retour en Chine pour le travail ou pour une visite de famille, il est fortement recommandé de décaler son voyage jusqu’à ce que la situation soit plus favorable.

2 commentaires

  1. Je confirme pour l’accueil actuel en Chine. le pire c’est que pour la 3eme semaine il y’a des personnes qui l’ont faite dans leur destination final (en y allant en voiture (8h de route, 1 seul arrêt, et en combinaison ‘scaphandre’ blanche sous une température de 35 degres). Des conditions ridicules et non justifiée.
    En effet ce n’est pas le moment de rentrer en Chine. Il faudra vraiment attendre la fin de la quarantaine surtout pour les famille.

  2. Si on lit entre les lignes, si la Chine agit de la sorte, c’est qu’ils ont probablement de bonnes raisons qu’ils n’osent avouer aujourd’hui, comme probablement l’apparition de mutations encores plus dangereuses qui ont probablement déjà apparues dans le fin fond de la Chine, si ce ne sont de nouvelles pandémies encore plus dangereuses, non révélées à ce jour.

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