Mme Évelyne Renaud-Garabedian attire l’attention de M. le ministre de l’Europe et des affaires
 étrangères sur l’érosion constatée du nombre de boursiers au sein des établissements de l’agence pour
 l’enseignement français à l’étranger (AEFE). En vertu de l’article L452-2 du code de l’éducation, l’AEFE
 assure en faveur des enfants de nationalité française résidant à l’étranger les missions de service public
 relatives à l’éducation et peut à ce titre accorder une bourse aux élèves français scolarisés dans un
 établissement homologué par le ministère de l’Education nationale. Lors de la campagne 2018-2019, ce
 sont près de 25 000 élèves qui ont bénéficié d’une aide à la scolarité, soit 20% des jeunes français
 scolarisés dans le réseau. Ce pourcentage est en recul par rapport à la campagne 2017/2018 (20,85%)
 et à la campagne 2016/2017 (21,5%) et ce malgré la hausse du seuil d’exclusion maximum de 21 000
 euros à 23 000 euros dans le barème de calcul des quotités des familles. Ce relèvement aurait dû avoir
 pour effet d’intégrer de nouveaux bénéficiaires dans le dispositif de bourses scolaires, ce qui n’a pas
 été le cas. Elle souhaiterait donc savoir si le Gouvernement entend revaloriser ce quotient maximum
 d’accès aux bourses scolaires afin d’en élargir le nombre d’allocataires et plus largement si une révision
 des critères d’attribution est envisagée d’éviter ainsi que des familles se détournent du système
 scolaire français à l’étranger, faute de moyens.
 
