A l’aune de l’ouverture du premier Forum de Paris sur la Paix, présidé par l’historien Justin Vaïsse, spécialiste des Etats-Unis et directeur du Centre d’Analyse de Prévision et de Stratégie (CAPS)[1], les commémorations du centenaire de l’armistice ont commencé.
Emanuel Macron a ainsi entamé une tournée d’une semaine, sillonnant les départements français touchés par la Première Guerre mondiale. A quelques mois des élections européennes, le président semble désireux d’être proche des Français en célébrant un évènement à mi-chemin entre histoire et devoir de mémoire. Le Monde a envoyé leur reporter de guerre et ex-otage, Florence Aubenas, couvrir les déplacements du président.
Loin d’être uniquement à visée symbolique, ces commémorations itinérantes revêtent une dimension sociétale. En effet, Emmanuel Macron ira également visiter des usines et assister à des tables rondes, preuve que l’heure est encore aujourd’hui et avant tout à la reconstruction, face à la désindustrialisation de ces territoires. Deux régions traversées, onze départements français et dix-sept villes sans compter la capitale, Macron ira ainsi de Morhange à Lens en passant par Reims ou encore Charleville Mézières pour rendre hommage à tous ces poilus morts pour la France.
Le centenaire de la fin de la grande guerre sera également célébré pour les Français établis à l’étranger dans certaines ambassades de France telles qu’aux Etats-Unis, au Portugal, en Italie, en Espagne, au Luxembourg, au Canada, en Australie et même en Mauritanie.
Sources :
[1] Service du Ministère des Affaires Etrangères mêlant chercheurs universitaires et diplomates au Quai d’Orsay