Mme Évelyne Renaud-Garabedian attire l’attention de M. le ministre de l’économie et des finances sur la décision récente de la direction générale du trésor de suspendre la garantie de l’État sur des emprunts réalisés par les écoles françaises à l’étranger sous le couvert de l’association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE). Ce moratoire aurait été ordonné en vue de procéder à un audit des procédures d’instruction des dossiers de demandes de prêts, qui selon le décret n° 2008-1516 du 22 décembre 2008, ont pour but de « financer l’acquisition, la construction et l’aménagement des locaux d’enseignement utilisés par des établissements scolaires français à l’étranger ». Dans son discours sur la francophonie du 20 mars 2018 dernier à l’Institut de France, le président de la République déclarait vouloir « développer les établissements partenaires avec l’objectif de doubler le nombre d’élèves accueillis au sein du réseau scolaire français d’ici à 2025 ». Or cette suspension des engagements de l’État remet en cause le développement de projets immobiliers en cours nécessaires à l’accueil d’élèves nouveaux, en particulier dans cinq établissements dont ceux de Panama et de Mascate (Oman). Elle souhaiterait savoir quelle solution transitoire peut être envisagée pour ces établissements directement affectés par cette décision soudaine et dans quels délais les conclusions de l’audit pourront être remises. Plus généralement, elle s’interroge sur les moyens que le Gouvernement entend déployer pour augmenter les capacités d’accueil des établissements français à l’étranger et répondre ainsi à l’objectif de croissance de leurs effectifs voulu par le chef de l’État.
Le « Pass Éducation langue française » devait permettre aux enfants français résidant à l’étranger et scolarisés dans les systèmes éducatifs nationaux, de garder un lien avec la langue française en accédant à une offre numérique de cours de langue encadrée par un tuteur. Inscrit dans le programme 151 de la loi de finances initiale […]
Les consuls honoraires jouent un rôle essentiel dans la protection des ressortissants français à l’étranger, qu’ils soient résidents ou de passage, ainsi que dans la réalisation de certaines formalités administratives. Ils exercent leurs fonctions à titre bénévole mais conservent toutefois, à titre de frais de bureau et d’honoraires, les droits de chancellerie qu’ils perçoivent, dans […]
À ce jour, la France procède à la reconnaissance et à l’échange des permis de conduire avec une centaine d’États hors Espace économique européen. Cette pratique repose sur de simples arrangements entre administrations ou sur le principe de réciprocité, sans que cela soit formalisé par écrit. Depuis 2012, une révision globale du dispositif d’échanges a […]