Cette session a permis la présentation des travaux des différentes commissions :
- Commission des affaires sociales et anciens combattants
- Commission des lois, des règlements, et des affaires consulaires
- Commission de l’enseignement, des affaires culturelles, de l’audiovisuel extérieur et de la francophonie
- Commission du commerce extérieur, du développement durable, de l’emploi et de la formation
- Commission de la sécurité et de la protection des personnes et de biens
- Commission des finances, du budget et fiscalité
Le Secrétaire d’Etat a écouté les revendications de l’Assemblée sur ces sujets, et a, en réponse, formulé des annonces prudentes, précisant que la réforme du modèle actuel de la représentation non parlementaire des français de l’étranger n’aurait pas lieu avant la fin de l’année.
La consultation du bureau élargi de l’AFE, du Secrétaire d’Etat et des parlementaires des français de l’étranger, dévoile que la grande majorité des conseillers consulaires jugent insuffisants les moyens mis à leur disposition. Ils souhaitent en priorité un meilleur accès à la formation, l’augmentation de leur indemnité semestrielle, ainsi que l’amélioration matérielle des permanences consulaires.
Les conseillers consulaires déplorent aussi que leur appellation prête souvent à confusion, avec les personnels des consulats et ambassades.
L’enquête faite auprès de l’ensemble des 443 conseillers consulaires conforte la place des conseillers consulaires comme interlocuteurs privilégiés des Français de l’étranger, 45% des répondants l’érigent au rang de priorité n°1, devant les conseillers AFE (36%), puis les députés (17%) et les sénateurs (16%).
Les arbitrages sur la réforme de la représentation non-parlementaire des français de l’étranger ne sont pas encore connus, mais face à l’annonce à demi-mots du Secrétaire d’Etat que la suppression de l’AFE n’est pas à exclure, les conseillers AFE restent vigilants.