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Immobilisme au sommet : la France sans gouvernement et en sursis

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Depuis plusieurs jours, les consultations du Premier ministre se poursuivent sans qu’un gouvernement ne soit nommé. Cette attente prolongée a des conséquences immédiates : le travail parlementaire, qui devait reprendre la semaine prochaine dans le cadre de la session ordinaire, reste à l’arrêt.

Sans gouvernement, aucun texte ne peut être inscrit à l’ordre du jour. Les projets et propositions de loi ne sont pas examinés, les commissions ne fonctionnent qu’a minima, quand elles ne sont pas simplement ajournées. La vie institutionnelle semble suspendue, comme figée dans un entre-deux qui n’est pas sans fragiliser la crédibilité de nos institutions.

À cela s’ajoute un silence pesant : le Premier ministre ne s’exprime pas publiquement, laissant perdurer l’incertitude. Ce mutisme, compréhensible dans une phase de négociation — et qui semble, selon les sondages, fonctionner, Sébastien Lecornu ayant gagné 7 points de popularité en une semaine — accentue néanmoins le sentiment d’immobilisme, tant pour les parlementaires que pour les citoyens. Le Premier ministre en a lui-même conscience : il confiait hier aux organisations syndicales qu’il était, sans majorité, « le Premier ministre le plus fragile de la Vᵉ République ».

Mais il faut avancer. Le calendrier budgétaire accentue l’urgence : le budget 2026 doit être présenté d’ici le 7 octobre, un défi complexe en l’absence d’un gouvernement pleinement constitué. D’autant plus que l’Insee relève aujourd’hui que notre dette publique a augmenté de 71 milliards d’euros en trois mois, pour atteindre 3 416 milliards d’euros, soit 115,6 % du PIB.

Il est certes compréhensible que la formation d’un gouvernement exige du temps dans un paysage politique fragmenté. Mais une paralysie trop longue n’est pas sans risques : elle nourrit l’incertitude, accentue la défiance des citoyens et affaiblit la capacité du Parlement à remplir pleinement sa mission.

À un moment, il faudra trancher. La France a besoin d’un gouvernement, fût-il fragile. Car l’immobilisme, prolongé, risque de coûter davantage que l’instabilité.

L’équipe de l’ASFE

Une réponse

  1. Les Français auraient bien besoin d’accepter que le système des retraites en France n’a pas été conçu pour payer des retraites aussi longues maintenant que nous vivons beaucoup plus longtemps. 64 tout comme 62 ans sauf dans des cas specifiques, n’est pas du tout réaliste. Il suffit de regarder le regime des retraites de nos voisins européens voire même celui des US . Rien au dessous de 67 ans.
    Changer de gouvernement cinq fois en moins de 2 ans pour des raisons essentiellement budgétaires est de la folie douce ( le fait de refaire la même chose en espérant un résultat différent ). La France ne trouvera jamais l’équilibre budgétaire avec des avantages sociaux ruineux . Aucun gouvernement de droite comme de gauche, n’a de bâton magique pour remettre les finances publiques en ordre. Il faut trouver des économies ensemble pour le pays !!

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