Trois ans après le début de la guerre en Ukraine, la scène géopolitique mondiale est en pleine reconfiguration. La récente rencontre entre le président français Emmanuel Macron et le président américain Donald Trump s’est déroulée en même temps qu’un vote historique à l’ONU, illustrant une fracture profonde au sein des alliances occidentales.
Une rencontre diplomatique aux enjeux cruciaux
Le 24 février 2025, Emmanuel Macron s’est rendu à Washington pour discuter de l’avenir du soutien occidental à l’Ukraine. Malgré des échanges approfondis, Trump n’a offert aucune garantie concrète, exprimant plutôt une volonté de parvenir à un accord rapide avec la Russie, sans nécessairement tenir compte de l’intégrité territoriale ukrainienne. Le Président de la République a insisté sur la nécessité d’un accord robuste et vérifiable pour assurer la sécurité de l’Ukraine, soulignant que toute paix ne doit pas équivaloir à une capitulation face à l’agresseur.
Des votes à l’ONU révélateurs de nouvelles alliances
Parallèlement à cette rencontre, les États-Unis ont surpris la communauté internationale en s’alignant avec la Russie lors de votes à l’Assemblée générale des Nations unies. Washington a voté contre une résolution soutenue par l’Europe, condamnant l’invasion russe et exigeant le retrait immédiat des troupes de l’Ukraine. Cette position marque une rupture significative avec la politique américaine précédente et illustre un réalignement stratégique inattendu.
Une perception mondiale en mutation
Selon une analyse récente du Grand continent, la moitié des pays du monde (101 pays) reconnaissent la Russie comme responsable de la guerre en Ukraine, tandis qu’une minorité croissante attribue désormais la responsabilité à l’Ukraine. Cette évolution est en partie due au changement de position des États-Unis et à l’influence de leur discours sur la scène internationale.
Une Europe en quête d’autonomie stratégique
Face à ce désengagement américain, les dirigeants européens, dont Emmanuel Macron, appellent à une consolidation de la défense européenne. L’objectif est de réduire la dépendance envers les États-Unis et de renforcer la capacité de l’Europe à assurer sa propre sécurité. Le nouveau chancelier Allemand – Friedrich Merz – réfléchit à placer son pays sous le parapluie nucléaire français ou anglais. Cette prise de conscience souligne l’urgence pour l’Europe de développer une autonomie stratégique face à des partenaires autrefois fiables mais désormais imprévisibles.
Implications pour l’Ukraine et l’ordre mondial
Pour l’Ukraine, ces développements représentent un défi majeur. Le soutien occidental, autrefois solide, semble vaciller, laissant Kiev dans une position précaire. Sur le plan global, l’alignement des États-Unis avec la Russie remet en question les principes fondamentaux du droit international et de la souveraineté nationale, posant des questions sur l’avenir de l’ordre mondial établi…
L’équipe de l’ASFE
Qu’attendions nous de Trump? Un saltimbanque qui gesticule et veut tout renverser, y compris l’huile sur le feu. Poutine se frotte les mains et l’Europe mesure l’effet de sa désunion et de sa dépendance des USA. Il serait temps de prendre conscience et d’apprendre à nager tout seul….nous sommes quand même 27 et il n’y a pas que des Orban ou Fico. La GB semble nous emboiter le pas ou le précéder, ce qui est positif avec l’Allemagne et la Pologne, la France n’est pas seule avec tous nos pays latins, Italie, Espagne, etc… La Roumanie doit mesurer son erreur d’avoir commandée des F35 américains très récemment. Elle est où la solidarité européenne?
Il est normal que l’Europe se retrouve dans cette position où elle ne compte pas.
Quand les E.U. avec leurs amis Anglais ont tout fait pour renverser à Maidan Yanoukovitch en disant – Fuck Europe les Européens se sont aveuglement rangé derrière les États-Unis.
Les Russes ont en tiré les conclusions en comprenant que l’Europe ne décidait de rien et que leur seul interlocuteur était les États-Unis.
Aujourd’hui les Européens n’ont qu’à se prendre à eux mêmes. C’est eux mêmes qui ont coupé tous les ponts avec la Russie.
Et c’est même Putine et pas Trump qui offre aux Européens une place à la table d’un accord final.
Les Européens pourront avoir les miettes.
Je te recommande l’analyse de Jacques Baud. C’est un homme de terrain, exoerimenté, de formation militaire et qui explique tres bien la succession des evenements qui ont amené a cette guerre. Voici le lien:
https://www.youtube.com/watch?v=CBinCq2-hx8
Le presentateur semble etre un peu special, mais il a le grand aqvantage de laisser Jacques Baud parler.
Lors de son 1er mandat le Président Trump avait clairement et très fermement dit aux Européens qu’il voulait que l’Europe prenne en charge les dépenses militaires la concernant.
A l’exception de la Pologne et d’un ou deux pays nordique, les pays Européens n’ont pas réagis et n’ont pas pris D T au sérieux. A tord ! Les voilà au pied du mur. L’Europe a perdu 6 ans pour se muscler.
Les Allemands ont bien voté 100 milliard d’Euros de budget militaire sur 10 ans ! ; mais ils partaient de très loin puisqu’ils n’ont pas investit depuis la seconde guerre mondiale.
( Ils n’en avaient peut-être pas le droit).
Une fois décidé le vote des 100 milliards, la première chose qu’il fond c’est d’acheter des F15 américains avec toutes les contraintes imposés par les logiciels américains concernant ces avions et matériels associés lors de leur utilisation future !!! En matière d’indépendance on fait mieux!
Certains diront que les pays européens ne sont pas capables de produire rapidement les armements nécessaires. Pas complètement faux, mais si on ne commence pas par privilégier des fournisseurs européens on n’arrivera jamais à être indépendant. Au début il faut un mix Européen- non européen et ensuite monter en puissance Européen.