L’annonce est loin d’être passée inaperçue. Edouard Philippe a annoncé l’augmentation des frais d’inscription à l’université à destination des étudiants résidant hors Union européenne dès la rentrée prochaine pour une entrée en licence/ master ou doctorat en France. Ceux déjà inscrits dans un cursus ne se verraient pas appliquer cette hausse des coûts de leur scolarité.
Cette stratégie, « Bienvenue en France », inclue l’amélioration de l’accessibilité à certains services comme l’obtention de visa, la mise en place d’un guichet d’accueil unique pour les anglophones Welcome desk ainsi qu’un nombre de bourses triplé, entre autres.
L’augmentation des frais universitaires n’a rien d’anodin : passant de 170 à 2770 euros pour une licence et de 243 ou 380 à 3 770 euros pour un niveau master ou doctorat, soit une multiplication par seize. Le gouvernement essaie de relativiser cette hausse en indiquant qu’il ne s’agit que d’un tiers du coût réel de l’enseignement et que cela reste inférieur au coût de l’enseignement universitaire dans certains pays comme en Grande Bretagne ou aux Etats-Unis.
La France accueille plus de 324 000 étudiants étrangers dont 100 000 issus d’un territoire situé hors de l’Union européenne et souhaite attirer près de 500 000 étudiants étrangers. 41% des doctorants sont étrangers. 45% des étudiants étrangers sont africains. Et, il apparaît qu’ils rapportent plus qu’ils ne coûtent, représentant un gain pour l’économie française de plus d’1 milliard 65 puisque un peu moins de la moitié reste en France après leurs études. Ils coûtent 3 milliards par an mais rapportent en moyenne 4,65 milliards d’euros à l’Etat chaque année.
L’idée derrière l’augmentation de ces frais de scolarité serait de faire la part belle aux étudiants venant de puissances émergentes comme l’Inde ou encore la Chine.
D’après une note interne d’un collaborateur de Macron citée par Libération et une tribune parue le 9 novembre dans Le Monde d’un professeur d’économie Alain Trannoy avec pour co-auteur Robert Gary-Boboo, cette première mesure ne serait que le début d’une ambition : celle d’augmenter de manière généralisée les frais d’inscription à l’université à tous les étudiants.
Evelyne Renaud-Garabedian a posé une question écrite au Ministre de l’Education sur le sujet. Elle souhaite ainsi interpeller le Ministre sur la situation des étudiants francophones issus des lycées français à l’étranger, et souhaite savoir s’il est possible de modérer à leur égard cette augmentation. Ceci constituerait un argument supplémentaire en faveur de l’attractivité de nos établissements français à l’étranger.
Sources :
Le Monde
Site officiel du gouvernement sur la stratégie d’attractivité française
Bonjour à tous
Il y a ici aussi des frais d’écolage (4500€) des enfants scolarisés dans le réseau AEFE qui deviennent intenables. Et cette « entourloupe » en préparation en annualisant des frais d’inscription, autrefois réglés 1 seule fois pour toute, mais prochainement payables à chaque rentrée scolaire (1400€) !!!
Et puis notre fameuse laïcité, battue en brèche au lycée Français Victor HUGO de Marrakech. Un lieu où flotte notre drapeau tricolore, où s’affiche la charte de la laïcité mais où pourtant un acte religieux coranique est jugé supérieur à nos lois comme au Code de l’Education en vigueur. Tout cela afin de permettre, pour d’obscures raisons de copinage, à un non-parent d’élève (Driss El ALAOUI) ressortissant Marocain par 2 fois reconnu inéligible par le Tribunal Administratif de Paris de toujours à ce jour siéger Conseil d’Etablissement. Car en effet ,l’agence avec la complicité de nos autorités l’a déclaré tuteur bien que ne possédant pas la décision de justice obligatoire. Peu importe puisque un certificat de complaisance coranique dit « louange à dieu seul » a fait l’affaire. Surprise supplémentaire, l’assourdissant silence de notre élue Consulaire Bérengère EL ANBASSI , « dite de gauche » et fervente défenderesse de nos valeurs républicaines. L’entre-soi semble pourtant l’avoir emporté sur les bons sentiments électoraux.
Belle démonstration d’une vitrine de notre démocratie irréprochable en terre étrangère.
André DELATTRE