Du 9 au 13 juin 2025, la ville de Nice accueillera la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan, coorganisée par la France et le Costa Rica. Placée sous le thème « Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan », cette conférence vise à répondre à l’urgence de protéger l’océan, qui, rappelons-le, recouvre plus de 70 % de la surface de la planète.
Ce rendez-vous réunira chefs d’État, scientifiques, ONG, entreprises et représentants de la société civile autour de l’Objectif de développement durable n°14 : « Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable ».
L’évènement s’inscrit dans un constat déjà identifié depuis plusieurs décennies : pollution, surpêche, acidification des océans, montée du niveau de la mer, etc.
L’un des enjeux de cette édition sera l’entrée en vigueur du Traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine, dit « Traité sur la haute mer », adopté en 2023, qui vise à protéger la biodiversité marine en haute mer. Bien qu’il ait déjà été signé par plus de 100 pays, le traité doit encore être ratifié par 60 d’entre eux pour entrer en application. La France a, de son côté, finalisé sa ratification fin 2024.
Cette conférence doit déboucher sur un Plan d’action pour les océans assorti de réels engagements. L’objectif principal est de faire de l’océan, une priorité politique mondiale, en y associant tous les acteurs concernés, des États aux territoires, du secteur privé à la recherche.
Cet événement représente un espoir, celui d’impulser une mobilisation autour des enjeux écologiques et climatiques de l’océan. Les attentes sont fortes parmi les acteurs du secteur. Il reviendra aux États membres de trouver un juste équilibre entre la préservation des écosystèmes marins et le soutien aux filières halieutiques.
L’Équipe de l’ASFE