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Handicap et expatriation : vers une école française plus inclusive à l’étranger ?

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Le 2 mai 2025, un webinaire organisé par la Fédération des associations de parents d’élèves des établissements d’enseignement français à l’étranger (FAPEE) a réuni le ministre délégué aux Français de l’étranger, Laurent Saint-Martin, des représentants institutionnels (AEFE) et plusieurs citoyens français expatriés, autour d’un enjeu : la scolarisation des enfants en situation de handicap dans le réseau d’enseignement français à l’étranger.

Des efforts engagés mais des défis persistants

Le ministre a rappelé les mesures engagées pour améliorer l’inclusion scolaire, notamment un travail de fond avec la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), le financement de l’accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH) (2,4 millions d’euros en 2024), et une volonté de simplifier les démarches pour les familles. Il a souligné l’importance d’une meilleure coordination entre les services, l’accélération des remboursements de frais et le renforcement de la formation des accompagnants.

Une attention particulière est portée à l’application SCOLAIDE, dont le lancement a été difficile, et à l’amélioration de l’indice de parité de pouvoir d’achat (IPPA), en collaboration avec l’agence Mercer.

Le rôle de l’AEFE

Claudia Scherer-Effosse, directrice générale de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), a précisé que 10 % des 400 000 élèves du réseau (600 établissements environ) présentent des besoins éducatifs particuliers. L’AEFE, tenue par le principe d’inclusion, agit à travers un observatoire dédié et divers ateliers : harmonisation des plans pédagogiques personnalisés dont le Programme personnalisé de réussite éducative (PPRE), et le Plan d’accompagnement personnalisé (PAP) ; amélioration des conditions de travail des AESH et renforcement de leur formation.

Une réalité difficile sur le terrain

Trois témoignages ont illustré les obstacles concrets rencontrés par les familles :

  • Une mère installée à Madrid relate un parcours administratif long et coûteux entamé il y a six ans, sans appui consulaire, pour faire reconnaître les besoins de son enfant. Elle insiste sur le caractère structurel de ces difficultés.
  • Une expatriée à Tanger décrit un quotidien marqué par une forte charge mentale, un sentiment d’isolement et une multiplicité d’acteurs rendant les démarches opaques. Son expérience personnelle l’a amenée à créer un groupe d’entraide pour soutenir d’autres familles.
  • À Phnom Penh, une mère de famille a lancé un projet financé par le STAFE pour structurer un accompagnement local. Une trentaine d’enfants en bénéficient aujourd’hui, mais de nombreux autres restent sans solution. Elle a souligné le manque de formation dans les établissements et a appelé à renforcer le maillage associatif autour des besoins éducatifs particuliers.

Quelles pistes pour l’avenir ?

En conclusion, Laurent Saint-Martin a affirmé la volonté du gouvernement de progresser rapidement. Il propose de plaider pour une Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) spécialisée pour les Français de l’étranger et souhaite accélérer les paiements, simplifier les démarches, et améliorer la formation des AESH.

2 réponses

  1. Bonjour,

    Merci pour votre article. Il me permet de vous poser la question suivante. Comment se mettre en lien avec une famille dans le besoin d’un aesh à l’étranger ?
    Je suis actuellement aesh en France et souhaiterait tenter l’expérience dans un lycée français à l’étranger.

    En vous remerciant,
    Julien

    1. Bonjour Julien,

      Merci pour votre message.

      Pour entrer en contact avec une famille ayant besoin d’un AESH à l’étranger, il est recommandé de passer par plusieurs canaux officiels :

      – Le consulat ou l’ambassade de France dans le pays concerné, qui peut orienter vers les familles ou établissements ayant des besoins spécifiques.

      – L’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger), qui coordonne l’inclusion scolaire et dispose d’informations sur les élèves présentant des besoins éducatifs particuliers.

      – Les associations locales de parents d’élèves ou de soutien aux enfants en situation de handicap dans le réseau français à l’étranger, qui peuvent mettre en relation les AESH et les familles.

      Ces structures pourront vous informer des démarches et conditions pour intervenir en tant qu’AESH dans un lycée français à l’étranger.

      Bien cordialement,
      L’équipe de l’ASFE

  2. Bonjour Julien,

    Merci pour votre message. Pour exercer comme AESH dans un lycée français à l’étranger, il est nécessaire de contacter directement le service RH de l’établissement ou l’AEFE afin de connaître les besoins et les modalités de recrutement. Vous pouvez également consulter les offres d’emploi publiées sur le site de l’AEFE ou via Campus France pour les postes à l’étranger.

    Bien cordialement,
    L’équipe de l’ASFE

  3. Merci infiniment,

    J’ai pu contacter la Fapee est reçu également quelques renseignements d’organismes.

    Bien à vous,
    Julien

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