Le mardi 27 mai 2025 restera probablement comme une date marquante dans l’histoire sociale française. L’Assemblée nationale a adopté deux propositions de loi : l’une sur le renforcement des soins palliatifs, votée à l’unanimité – avec 3 abstentions – et l’autre sur la création d’un droit à l’aide à mourir, approuvée par 305 voix « pour », 199 « contre » et 57 abstentions.
Le texte sur les soins palliatifs, porté par la députée Renaissance Annie Vidal, vise à garantir un accès équitable à des soins de qualité sur l’ensemble du territoire, notamment en créant un droit opposable aux soins palliatifs et en développant des maisons d’accompagnement. Cette initiative répond à une exigence de justice sociale, en assurant que chacun puisse bénéficier d’un accompagnement digne, indépendamment de sa situation personnelle.
La proposition de loi sur l’aide à mourir, défendue par le député MoDem Olivier Falorni, introduit la possibilité, pour les personnes atteintes de maladies graves et incurables, de recourir à une substance létale, dans des conditions strictement encadrées. Ce texte, fruit d’un long processus initié par la convention citoyenne sur la fin de vie, porte l’ambition suivante : permettre à chacun de choisir les conditions de sa propre mort, dans le respect de ses convictions et de sa dignité.
Cependant, ces mesures ne font évidemment pas l’unanimité. Le texte doit désormais être étudié par le Sénat, où la sensibilité sénatoriale pourrait remettre en question certaines dispositions, notamment celles relatives à l’aide à mourir.
Pour les malades et leurs familles, il est essentiel que le débat se poursuive avec la même sérénité et le même respect qui ont caractérisé – pour une fois – les discussions à l’Assemblée nationale.
L’Équipe de l’ASFE
Le spectre du « soleil vert »…
C’est bien de s’occuper de la liberté de choix devant la mort, c’est mieux de permettre aux personnes de continuer à vivre décemment, sans forcer les métiers pénibles à continuer de travailler après 60 ans, en reconnaissant enfin certaines pathologies chroniques du monde moderne très invalidantes (EM/SFC, COVID long, SAMA, SIBO…), en sanctionnant les petits chefs obéissants responsables de burn out, en interdisant de travailler le dimanche, en permettant aux étudiants de se nourrir convenablement histoire d’éviter les maladies chroniques déjà citées… La liste est très très longue et s’allonge autant que le nez de Macron quand il ment.