Dans une publication sur les services consulaires rendus aux Français à l’étranger publiée en octobre 2024, la Cour des comptes relève des fraudes concernant les aides sociales délivrées par les consulats, celle délivrée par les organismes sociaux en France et les aides à la scolarité. Ces fraudes pénalisent les bénéficiaires et les personnes ayant réellement besoin de ces aides. La Cour des Comptes a souligné la nécessité de mieux interconnecter les bases de données des services consulaires d’un part, du ministère de l’Intérieur et des organismes sociaux d’autre part, facilitant ainsi l’identification des fraudeurs. Or le MEAE considère que les textes encadrant le recours à des traitements automatisés de données personnelles ne permettent pas le croisement de données dématérialisée, alors même que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) s’est, elle, montrée favorable à cet échange d’informations. Evelyne Renaud-Garabedian a souhaité connaître les outils dont disposent le ministère pour le suivi des aides. Elle a également demandé que soit reconsidéré le refus de procéder à l’interconnexion des systèmes d’information à la lumière de l’avis de la CNIL. (Voir la question ici)
L’AEFE a lancé le 16 janvier 2024 la plateforme « Scolaide » pour simplifier et centraliser la gestion des aides à la scolarité, tant pour les bourses scolaires que pour les demandes d’Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap (AESH) des élèves français résidant à l’étranger. Cette plateforme permet aux familles de déposer leurs demandes […]
Le décret n° 2024-659 du 2 juillet 2024 relatif au contrôle des comptes de gestion révise le cadre du contrôle de gestion des comptes des majeurs protégés. La Convention de la Haye du 13 janvier 2000 sur la protection internationale des adultes prévoit l’application d’un mandat de protection extraterritorial pour les résidents des pays membres […]
Un arrêt de la Cour de cassation du 29 juin 2022, relatif à la détention de la nationalité française, a acté que lorsque la nationalité française d’un parent a été établie, elle n’a pas à l’être pour ses enfants mineurs, lesquels suivent la condition du parent dont ils tenaient la nationalité française. Il n’y a […]