La mobilisation paysanne qui a parcouru la France a montré la difficulté du Gouvernement à concilier impératifs écologiques et productions agricoles. Le défi est immense pour atteindre cet objectif, mais il est probablement celui du 21ème siècle. Il est aussi politiquement explosif. Car personne n’a encore trouvé la solution. Afin de calmer les esprits dans les campagnes, le gouvernement de Gabriel Attal n’avait d’autre choix que de décréter une « pause » dans l’application des normes environnementales. Il a ainsi suivi l’appel lancé par Emmanuel Macron le 12 mai dernier, cette fois auprès de l’Union européenne.
Le chef de l’Etat avait, lui aussi, demandé « une pause réglementaire européenne », au nom de la compétitivité. Depuis, au Parlement européen, le débat fait rage entre les écologistes et d’autres groupes, notamment le Parti populaire européen (PPE), sur la biodiversité ou l’autorisation des pesticides. Après le verdissement des transports, de l’énergie, de l’industrie, le Pacte vert ou « Green deal » est plus que jamais d’actualité sur le front agricole. Et donc source d’importantes remises questions car la colère paysanne monte chez les Vingt-Sept, à quelques mois seulement des élections européennes.
Dans ce contexte, un nouveau gage a été donné, ces jours-ci, aux agriculteurs. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a porté le coup de grâce à un projet visant à réduire l’usage des pesticides. Ce texte prévoyait des objectifs contraignants pour réduire de moitié, d’ici à 2030, l’utilisation des produits phytosanitaires chimiques par rapport aux années 2015-2017. Un texte jugé idéologique, mal calibré, irréaliste et non financé, par de nombreux élus européens de toutes nationalités, malgré l’importance de son objet.
La Commission a également proposé une dérogation partielle aux obligations de jachères et une limitation des importations ukrainiennes, deux motifs majeurs de la contestation. Elle a également reconnu que les conditions n’étaient pas réunies pour conclure l’accord commercial avec les pays sud-américains du Mercosur, ligne rouge des agriculteurs et de certains Etats.
Prônant « un dialogue ouvert avec toutes les parties prenantes », Bruxelles entend désormais désamorcer les inquiétudes sur l’impact socio-économique d’un verdissement à marche forcée. Son « Green Deal » est devenu un épouvantail pour une partie des opinions européennes, prouvant une nouvelle fois qu’écologie et croissance économique sont compliquées à conjuguer.
L’équipe de l’ASFE
Aucune autre alternative ? Vraiment ? Aucun autre avenir possible que d’être de plus en plus malade de manger tant de saloperies ? Dans les sécheresses et les inondations ? Quel avenir radieux…
Tout est fait pour attiser les colères et les frustrations. Tapis rouge au RN, qui évidemment échouera lamentablement comme tous les autres. Aujourd’hui, désolé, mais je ne vois pas d’autre chose que le chaos se profiler, inexorablement. Tristesse…
De toute façon rien ne sera vraiment possible tant qu’il y aura de grosses compagnies qui ne pensent qu’à faire de l’argent au plus grand détriment de l’humain.
Je ne pense pas que les politiques et tous ces groupes financiers aient un quelconque intérêt pour notre santé et l’avenir de nos enfants et petits-enfants.
Ce qui les intéresse, c’est le rendement, de remplir de plus en plus les poches de leurs actionnaires, car ils risquent leur tête si ils ne donnent pas ce qu’ils promettent.
Tant qu’il y aura autant d’hommes sur terre qui ne penseront qu’à leurs profits et intérêts personnels, le reste des hommes aura bien du mal à s’en sortir.
Mal nourrir les gens, les rendre malade est un moyen sûr et garantie Titi de pouvoir les contrôler, hélas !
Tant que les gens n’auront pas compris que leur monde leur appartient, et que chacun doit faire son petit bout de chemin et non pas attendre que d’autres décident pour eux, rien ne pourra changer vraiment.
Le problème c’est que la majorité du monde est attentiste et paresseuse intellectuellement et elle n’essaye pas de se chercher d’autres alternatives que d’attendre comme si faire, l’autruche pouvait résoudre les problèmes.
Ma pensée peut-être pessimiste, mais malgré tout je ne baisse pas les bras et à mon niveau, je fais tout ce qu’il faut pour le petit monde qui me côtoie au quotidien.
D’accord avec Laurent. A quoi nous servira tout l’argent que nous gagnons quand la nature aura disparu et ne pourra plus nous nourrir? Les agriculteurs ont-ils vraiment envie de se reconvertir à l’élevage des insectes et des vers pour nous fournir nos protéines? Il existe de nombreux problèmes mais également de nombreuse solutions. Ce n’ est pas en s’accrochant à un passé révolu, et ce de notre propre faute, que nous avancerons…