La reprise parlementaire aura lieu lundi prochain, avec un Sénat à moitié renouvelé qui élira son Président. Sans surprise, Gérard Larcher devrait conserver la présidence de la Haute-Assemblée, dont la composition politique reste largement la même. Pour rappel, en cas d’empêchement du Président de la République, le Président du Sénat le remplace provisoirement dans l’exercice de ses fonctions.
Parmi les 170 Sénateurs renouvelés, deux Sénateurs ASFE : Evelyne Renaud-Garabedian et Jean-Luc Ruelle. L’ASFE arrive ainsi en tête des élections sénatoriales des Français établis hors de France, décrochant le 2ème siège de quelques voix. Cette élection – dont le mode de scrutin est la proportionnelle au plus fort reste – est à la fois simple et complexe. Aussi, nous voulions vous donner notre propre grille de lecture.
Evelyne Renaud-Garabedian, Jean-Pierre Bansard et toute l’équipe de l’ASFE ont beaucoup travaillé pour vous fournir, depuis des années, une information de qualité, des conseils pertinents, un appui décisif. Cette intelligence collective s’est, depuis les dernières élections consulaires, approfondie, incarnée en la figure des élus ASFE du monde entier. Des personnes souvent nouvelles, profondément engagées, désintéressées, qui n’ont qu’un seul objectif : mieux servir nos compatriotes à travers le monde. Nos élus consulaires sont aujourd’hui notre plus grande force.
A la fidélité de ces personnalités indépendantes, ces élections ont ajouté la configuration idéale pour réaliser un deuxième siège. Avec seulement 7 voix de plus qu’en 2021, nous arrivons à obtenir l’élection de Jean-Luc Ruelle. La division est rarement bonne conseillère. Or avec 16 listes en présence, ce suffrage a atteint un record de candidatures aussi diverses qu’inconsistantes. L’éclatement des partis ayant une chance de l’emporter nous a en réalité permis de décrocher la première place. Face aux luttes intestines, certains élus ont préféré faire le choix de la constance et de l’efficacité.
Pour autant, nos Sénateurs n’ont qu’une seule volonté, qui est la ligne de conduite de l’ASFE depuis sa création : aider tous les Français de l’étranger, élus ou non, quelle que soit leur couleur politique. Espérons, peut-être un peu naïvement, que ceux qui rechignaient hier à collaborer avec nous accepterons désormais notre main tendue. La politique partisane n’est d’aucune aide à nos compatriotes. Elle ne leur a rien apporté. Ce scrutin en est une preuve supplémentaire.
La politique, aujourd’hui, doit changer de forme pour ne pas être totalement délaissée par les citoyens. Des actions concrètes – sans sectarisme ni préjugé partisan – une plus-value réelle apportée à ceux que l’on prétend défendre, des interlocuteurs qui ne sont pas obsédés par eux-mêmes mais par l’utilité sociale de leur action : voici, depuis quelques années, notre recette pour faire grandir l’ASFE et que les Français de l’étranger nous fassent de plus en plus confiance.
Évidemment, ce n’est pas simple tous les jours. Mais cette recette n’est ni secrète, ni clientéliste, ni opaque. Tout se passe devant vos yeux. Libre à tous de s’en inspirer.
L’équipe de l’ASFE
Bravo à Evelyne et félicitations à Jean Luc.amicalement.max
Merci Max !
Bien à vous, l’équipe Asfe
Il serait nécessaire d’évaluer les impôts concernant les français non résidents qui touchent des petites retraites, pour un montant qui ne serait pas tenus d’être imposés en France, mais qui sont imposables par le simple fait d’habiter à l’étranger. Il me semble assez injuste, d’autant plus que la majorité de nous, ne provoquons pas des dépenses à la securité-santé.
Merci de penser à la possibilité de rédiger un texte que soit juste pour tout citoyen français, indépendament de son lieu de résidence.
Avec mes remerciements,
Dr Juan Eduardo Tesone