A la suite d’affaires de violences sexuelles perpétrées dans le cadre scolaire, le ministère de l’éducation nationale a nettement renforcé les contrôles autour de ses recrutements et a établi un partenariat solide avec l’autorité judiciairea nettement renforcé les contrôles autour de ses recrutements et a établi un partenariat solide avec l’autorité judiciaire.Compte tenu de ce constat, la Sénatrice Evelyne Renaud-Garabedian a interrogé la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, sur la prévention et le traitement des agressions et violences sexuelles dans les établissements d’enseignement français à l’étranger.
Sa question vient d’obtenir une réponse.
Le ministère précise que la prévention et le traitement des agressions et violences sexuelles dans les établissements d’enseignement français « fait l’objet de la même vigilance qu’en France ». Il rappelle que de tels agressions et violences ne peuvent être tolérés et que l’AEFE œuvre pour « renforcer les dispositifs en vigueur ».
Une sensibilisation des élèves et du personnel
Selon l’Agence, afin d’assurer la prévention des élèves et leur parole sur ces sujets, il est prévu de réaliser « des partenariats structurés avec le monde professionnel ou associatif local dont l’expertise complète celle des enseignants ».
La ministre ajoute que, tous les ans, des plans régionaux de formations sont organisés par zones géographiques de l’AEFE afin de former les personnels enseignants et d’encadrement, et de leur permettre de participer activement à la prévention et à la lutte contre les violences à l’école, d’éducation à la sexualité, d’enseignement moral et civiques des élèves.
En outre, dès la rentrée prochaine, les établissements de l’AEFE devront suivre un protocole précis en cas de signalement émanant d’élèves ou de leur famille ayant un caractère sexuel. Ce dispositif de prévention et de détection permettra de mieux accompagner les équipes d’encadrement pour faire face à de telles situations.
Des vérifications renforcées lors du recrutement du personnel
Par ailleurs, le ministère précise que : l’AEFE « relaie naturellement les priorités éducatives du ministère de l’Education nationale et de la jeunesse (MENJ) en veillant à prendre en compte les différents contextes locaux, notamment juridiques, dans leur mise en œuvre et dans le cadre délimité par ses ressources spécifiques. »
Le réseau de l’AEFE s’engage à faire preuve de vigilance lors du recrutement des personnels sous contrat avec les établissements. Il réalisera des vérifications d’usage préalables et vérifiera « les garanties nécessaires auprès des employeurs extérieurs en charge d’une prestation au sein de l’école ».
Enfin, la ministre souligne que l’Agence est mobilisée pour perfectionner encore « la prévention de tout acte de violence contre les enfants ainsi que la prise en charge des victimes, et faciliter la collaboration avec les autorités judiciaires françaises et celle des pays concernés ».
Un élément de réponse avec des partenariats entre des rectorats et des équipes spécialisées ( https://www.ffcriavs.org/nous_contacter/votre-criavs/) autour de la mise en place du projet de prévention BOAT des violences à caractère sexuel et sexiste du CHU de Montpellier (https://boat.chu-montpellier.fr/fr/).
Une recherche nationale soutenue par la DGESCO et financée par la DGOS est mise en oeuvre pour évaluer les effets du projet BOAT en terme de réduction des évènements violents dans les collèges des rectorats de Lille, Nancy, Lyon, Créteil, Toulouse et Montpellier. La formation des professionnels et la diffusion d’outils ayant démontré leur efficacité parait être un double gage de réussite nécéssaire mais pas suffisant… reste l’engagement des acteurs de terrain!
La prévention des violences sexuelles s’organise et se met en (ordre de) marche.
Engageons nous collectivement.