Le jeudi 27 octobre s’est tenue la seconde édition de la Rencontre des entrepreneurs francophones (REF), événement inédit organisé par l’Alliance des Patronats francophones et la Confédération générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien).
Cet événement a regroupé des représentants de toute la francophonie : des chefs et des représentants d’entreprises, des chambres consulaires, des organisations patronales et des acteurs du monde des affaires, en présence de la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo.
Valérie Beilvert, Conseillère des Français du Mali, directrice d’une entreprise de formation, et Présidente du Comité Mali des Conseillers du Commerce Extérieur de la France a pris part à cet évènement. L’équipe de l’ASFE s’est entretenue avec elle.
Que pouvez-vous nous dire sur cet événement ? Comment s’est-il déroulé, quels en étaient les objectifs ?
Il s’agissait en fait d’un double, voire triple évènement. En effet, d’une part la CGECI ACADEMY fêtait ses 10 ans, et d’autre part se tenait la 2ème Rencontre des Entrepreneurs Francophones (REF22), une initiative de l’Alliance des Patronats Francophones qui profitait de l’événement pour tenir son Assemblée Générale.
Le thème retenu était : « Quels partenariats pour valoriser le potentiel des entreprises en Afrique ? ».
Le postulat de départ était que derrière chaque crise il y a des opportunités à saisir. En effet, parallèlement, les marchés évoluent, de nouveaux besoins émergent, des opportunités se présentent et des partenariats se développent.
Au niveau du déroulement : une grande cérémonie d’ouverture en présence des autorités, des invités et participants (créateurs et dirigeants d’entreprise, institutions internationales, groupements professionnels africains, les membres du réseau REF …).
S’en sont suivis plus de 20 sessions constituées de panels, MasterClass et conférences, des rencontres networking B2B, B2G et un dîner de gala.
Dans un contexte dominé par une évolution défavorable de l’environnement géopolitique mondial et la persistance de l’inflation qui menace les économies mondiales, pensez-vous que la francophonie économique a un rôle à jouer ?
Dans ce contexte, la francophonie économique doit devenir une réalité concrète entre les pays francophones sans se fermer aux autres.
Il existe déjà d’importants projets d’investissement industriels des entreprises francophones dans les pays et régions membres de l’Alliance des Patronats Francophones dans les domaines de l’énergie, des eaux et déchets, l’entreprenariat féminin, la cyber sécurité, l’agro-industrie, le soutien aux start ups, la santé et la souveraineté alimentaire etc. J’ajouterais qu’il est important de conserver une diplomatie économique comme levier de partenariat quand la diplomatie politique tend parfois à distendre les liens, surtout dans nos pays du Sahel.