Le 11 mars dernier s’est tenue la Commission permanente pour la protection sociale des Français de l’étranger. L’ASFE s’est entretenue avec Alexandre Barrière-Izard, conseiller de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) pour la circonscription Afrique centrale, australe et orientale et membre de cette commission.
Quel est le rôle de la commission permanente pour la protection sociale des Français de l’étranger (CPPSFE) et qui sont ses membres?
La Commission permanente pour la protection sociale des Français de l’étranger, qui s’est tenue le 18 mars dernier en présence des élus des Français de l’étranger et des membres de l’administration, a pour objectif de valider le budget « aides sociales » pour l’ensemble du réseau consulaire. Elle était présidée par Mme Laurence HAGUENAUER, Directrice des Français à l’étranger et de l’administration consulaire (DFAE). La commission est composées des membres de droit : Service des Français à l’étranger (DFAE/SFE), a Mission de l’Aide à la Scolarité et de l’Action Sociale (MASAS), Représentante l’association « ADFE-Français du Monde », , Représentant « l’Union des Français de l’étranger » (UFE) et évidemment les conseillers des français de l’étranger. En l’occurrence, Radya RAHAL, Denis GLOCK et moi-même.
Elle est aussi composée d’experts notamment de la Mission de gestion administrative et financière (MGP), de la cellule budgétaire de la performance et de l’évaluation du Programme 151 “Français à l’étranger et administration consulaire”.
Lors de la dernière réunion, sur quelles questions la commission s’est-elle penchée ?
La commission qui a une vision transversale des questions sociales a notamment évoquée :
- Aides directes CCPAS qui englobe les Allocations de solidarité (AS), Allocations adultes handicapés (AAH), Allocations enfants handicapés (AEH), Allocations à durée déterminée (ADD), Secours mensuels spécifiques enfants (SMSE), Aides ponctuelles;
- Dispositif SOS Covid;
- Les dépenses sociales sur crédits centraux : qui regroupent les rapatriements, les hospitalisations à l’étranger, les subventions à des organismes d’aide en France et le financement de la 3e catégorie aidée de la caisse des Français de l’étranger;
- L’aide aux OLES.
C’est dans cette commission que se détermine l’aide à nos compatriotes les plus fragiles.
En quoi la détermination du taux de base est-elle importante en matière d’aide sociale ?
Le taux de base est la clé de voûte de toutes les demandes d’aide. Ce taux qui est réévalué chaque année par cette commission permet de déterminer l’allocation qui sera touchée par le bénéficiaire de l’aide sociale. Plus le taux sera élevé, plus l’allocation versée sera importante.
Comment s’articule le travail entre les conseils consulaires pour la protection et l’action sociale et la commission permanente pour la protection sociale des Français de l’étranger ? Estimez-vous que les élus sont assez entendus au sein de cette commission?
Les élus ont un rôle central. Ils ont tout d’abord une voix décisionnaire et non seulement consultative ! Ils ont, selon moi le rôle de mettre en avant, les pays dont l’augmentation est la plus déterminante. Sans vouloir faire un schéma rétrograde, l’idée est d’obtenir le plus de crédit et d’aide pour nos compatriotes tout en restant dans l’enveloppe que l’administration veut bien nous donner. C’est dans ce cadre qu’une conversation entre l’administration et les élus commence. Chacun étant dans son rôle pour essayer d’aider au mieux nos compatriotes à l’étranger.
Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Mon opinion est que cette commission est très peu connue. Elle est vraiment un élément central de la politique des Français de l’étranger. En effet, les décisions prises dans les conseils consulaires ont dans la plupart du temps une grande portée sociale. Le taux de base, clef de voûte de l’aide apportée aux français est sous-estimé et il est important d’en faire plus la “publicité”.
J’habite au Sri Lanka depuis 40 ans ou je vivais assez bien mais depuis debut 2022 la situation econ9mique est devenue catastrophique. Nous av9ns une devaluation de la monnaie locale de 74% en 2 ans et une inflation de 50 % center annee .. Il ne m’est plus possible de vivre decemment. J’ai bedouin d’aide de l’etat Francais.