S’il est un témoin objectif de la défiance croissante des Français envers leur personnel politique, c’est bien l’intérêt que ces derniers portent à l’élection présidentielle du mois d’avril prochain. Alors que cet intérêt devrait augmenter à mesure qu’approche le scrutin, c’est le contraire qui se produit, à la lecture d’une étude conduite par l’institut BVA, fin janvier : il était en baisse de deux points par rapport à la même étude réalisée début janvier, pour s’établir à 73% ; et il était inférieur de quatre points par rapport à janvier 2017 (77%). De façon concomitante, l’intention de participation reculait de 3 points par rapport au début de ce mois de janvier : 71% des électeurs interrogés déclaraient une intention certaine d’aller voter au premier tour.
Certes, la campagne n’est pas terminée et la règle veut que les électeurs se mobilisent et se déterminent vraiment dans les dernières semaines, voire les derniers jours. Emmanuel Macron, le président de la République sortant, n’a pas encore déclaré sa candidature. Dès lors qu’il aura dévoilé ses intentions, qui paraissent évidentes en vue de briguer un nouveau mandat, l’ambiance devrait, à n’en pas douter, s’électrifier.
Est-ce la conséquence de cette faible ferveur ? Les lignes bougent peu entre les candidats. Dans les sondages, le chef de l’Etat fait toujours la course en tête. Loin derrière lui, on retrouve le trio Marine Le Pen, Valérie Pécresse, Eric Zemmour qui sont dans un mouchoir de poche, ou presque. Les candidats de gauche ferment la marche. Parmi eux, seul Jean-Luc Mélenchon parvient à dépasser les 10% d’intentions de vote. Sans prendre trop de risques, on peut affirmer que cette présidentielle se jouera entre la droite, même la plus décomplexée, et le centre.
Les deux sujets qui comptent le plus dans le choix des Français, qu’ils aillent voter ou non en avril prochain, sont, semble-t-il, la santé et le pouvoir d’achat. Hormis la sécurité, qui a été au cœur des débats lors de la primaire du parti LR, on parle finalement assez peu des autres sujets de nature économique et sociale qui intéressent pourtant fortement les Français. Selon l’institut BVA, c’est « ce hiatus entre les préoccupations des électeurs et la tonalité actuelle de la campagne qui peut expliquer un intérêt en baisse et laisser entrevoir un risque d’abstention accrue par rapport aux précédents scrutins présidentiels. »
La consultation Banque Transatlantique/UFE/Opinion Way révèle de son côté que les Français de l’étranger regrettent à 86% que leurs préoccupations soient si faiblement prises en compte dans la campagne présidentielle. 35% estiment qu’ils sont « tout à fait oubliés » des candidats. Néanmoins, cela n’altère nullement leur intérêt pour la campagne, 78% d’entre eux se disant intéressés, voire très intéressés (38%). Les sujets les plus importants à leurs yeux ? L’environnement, la protection sociale, l’éducation et la formation. Autre information intéressante de cette consultation : 75% des Français de l’étranger interrogés constatent que la représentation parlementaire des Français de l’étranger n’est pas suffisamment écoutée. Nous aurons, bien sûr, l’occasion d’y revenir !
L’équipe de l’ASFE
En effet,. A part Eric Zémour , aucun des candidats ne parle des français de l’étranger , hors en ce qui me concerne je n’ai toujours pas reçu ma retraite de la CNAV depuis 19 mois bien que j’aie envoyé 5 certificat de Vie, un Courrier recapitulatif de mes envois et de mes contactos tanto par telephone que sur Mon espace personnel sur l’assurance retraite. Par 2 fois on me dit de prendre patience. Plus le temps pase, plus ma situación économique, physique et mentale se dégrade. J’ai pu constater en effet que nos representants parlementaires ne sont pas écoutes malgre leurs intervenciones. Vraiment nous ne comptons pas pour les politiciens malgré nos efforts pour developper le commerce entre le Mexique et la France et faire rayonner la langue française. Malgré tout je suis profondement attachee à la France et suis déçue de voir cet état de fait.
L’autre sujet c’est la suppression arbitraire des rembousements des soins en France pour ceux et Celles qui n’ont pas cotise à la SS 15ans
Bonjour François,
Écrivez-nous à contact@alliancesolidaire.org avec votre numéro de sécurité sociale et un petit résumé de votre situation, nous vous aiderons au mieux.