De nouvelles restrictions à l’approche des fêtes de fin d’année

Un nouveau variant du coronavirus a surgi. Il répond au nom d’Omicron, quinzième lettre de l’alphabet grec qui est, elle-même, à l’origine du « o » latin. Il serait très contagieux sans que l’on sache encore s’il est plus virulent que les précédentes versions de la Covid-19. Aussi longtemps que tous les habitants de la planète ne seront pas vaccinés, il faut redouter la persistance de la pandémie dans notre vie quotidienne. D’où, évidemment, la nécessité de militer pour l’organisation de campagnes de vaccination dans les zones les plus pauvres du monde. Cela passe-t-il par la mise en commun des brevets des laboratoires pharmaceutiques ou le lancement de politiques d’aides nord-sud, coordonnées par les organisations internationales ? Le débat est ouvert, la majorité des observateurs plaidant, semble-t-il, plutôt pour la seconde option.

Pour l’heure, en tous les cas, aucune initiative d’envergure n’a été prise alors que l’urgence commanderait de mettre au point ces transferts pour généraliser la vaccination. Faute d’une coopération internationale, chaque pays est condamné à prendre des dispositions pour se protéger. Celles-ci ne peuvent qu’entraver la libre circulation. C’est tout à fait regrettable pour la bonne marche de l’économie, le développement des pays les plus modestes et le moral des populations.

La fermeture des frontières, les interdictions de voyager, les contrôles policiers – pour contrarier la propagation du virus – peuvent se comprendre, mais ne contribuent pas, loin s’en faut, à encourager l’activité. Et si les Etats qui en avaient les moyens ont pu, au début de la crise sanitaire, se porter aux secours des acteurs économiques, il n’est pas évident qu’ils puissent faire preuve de la même générosité à l’infini. La monnaie « hélicoptère » a un coût ! Au-delà des considérations économiques, c’est aussi l’équilibre psychologique des populations qui est en jeu. A ce titre, l’Alliance Solidaire des Français de l’Etranger pense, bien sûr, aux quelques trois millions de Français vivant hors des frontières de l’Hexagone. A l’approche des fêtes de fin d’année, période propice aux voyages et rapprochements familiaux, les contraintes imposées ici ou là restent – voire deviennent de plus en plus – dures à vivre. Plus que jamais, l’ASFE est donc à votre écoute, toujours disponible, pour vous aider à régler les difficultés que vous pourriez rencontrer. Nous restons pleinement mobilisés, à votre service.

L’équipe de l’ASFE

9 commentaires

  1. J’aimerais pouvoir rentrée en France mais ayant moins de 55 ans je n’ai pas pu bénéficier de la campagne de vaccination à Madagascar, Honte au gouvernement français qui laisse pourrir ses propres ressortissants français dans leurs craintes et désarroi!!

  2. AFRIQUE AUSTRALE – Evelyne Renaud-Garabedian a interpellé le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur la situation des Français résidant en Afrique australe. Elle a souhaité savoir si le secours occasionnel de solidarité(SOS) sera étendu au-delà de décembre 2021. Elle a également demandé une évaluation des besoins afin d’identifier les entreprises détenues par des Français présentes en Afrique australe qui pourraient bénéficier d’un dispositif de soutien financier spécifique…
    Je reviens sur cette information lue dans votre newsletter. Je suis résidente au Pérou et la situation est également préoccupante ici. Le pays a été durement affecté, dans les 10 plus touchés au monde malgré une population plus réduite. Certains secteurs sont toujours en crise comme celui du tourisme où j’évolue (au sein d’une entreprise péruvienne détenue par une résidente française). Nous nous serrons les coudes mais le maintien du SOS est vraiment vital pour compenser les pertes de revenus importantes. Ces revenus ne seront pas revus à la hausse avant un bon moment. Quitte à de nouveau établir des critères plus strict, chez qu’ici aussi au Pérou la prolongation du SOS est très attendue.
    Bien cordialement,

  3. L’épidémie ne s’arrêtera pas avec la vaccination. La preuve est déjà là. Faire plus de la même chose en espérant un résultat différent n’a pas de sens.
    Il y a un ensemble de moyens à déployer, et surtout identifier la population dite à risque, puisqu’elle est celle qui périt en cas d’infection. Traiter les co-morbidites sont le véritable travail de la médecine. Un travail qui a été il faut bien le constater très peu sinon très mal fait jusqu’à présent.

  4. Bonjour,
    Habitant au Portugal et devant me rendre en France prochainement pour une intervention chirurgicale, je voudrais connaître SVP les restrictions sanitaires pour le passage aux frontières espagnole et française.
    J’ai entendu parler d’un test négatif en plus de la vaccination pour le France , mais valable 24h !
    Entre le temps du prélèvement, l’attente du résultat et 1200 kms à effectuer en voiture , l’opération est impossible pour moi qui ait 70 ans!
    Pouvez-vous me renseigner SVP ?
    Merci d’avance.
    Cordialement
    Michel MARTIN

    1. Bonjour Michel,

      Je ne connais pas les exigences espagnoles à la frontière portugaise, pour cela il faudra vous renseigner auprès des autorités espagnoles.

      Pour passer la frontière française, il vous faudra vous référer à l’article ici, qui prévoit si vous n’êtes pas vacciné, un test PCR de moins de 24 heures en provenance d’un pays européen. https://alliancesolidaire.org/2021/12/02/voyage-depuis-et-vers-letranger-mode-demploi/

  5. Vous oubliez, comme les ONG, des journalistes de la télé et certains politiques, de dire aussi que, pour vacciner les populations des Etats dits pauvres (Afrique notamment), à part l’aide à ces pays pour y arriver et le partage des brevets des laboratoires concernés, il faut aussi avoir l’adhésion de ces populations à la vaccination et les convaincre de sa nécessité et de son caractère inéluctable pour sortir de la pandémie. Or, ces populations majoritairement n’en veulent pas, à cause de croyances anciennes spécifiques, de fake-news et d’une insuffisante mobilisations de leurs gouvernants ou de leurs élus. Vous avez aussi l’exemple de la France d’Outre-Mer , avec notamment les 2 départements des Antilles (j’y ai habité), exemple qui est significatif. Il y a donc un énorme travail à faire de ce côté, qui est actuellement complètement négligé.

  6. Affirmer n’est pas obligatoirement la vérité. Je respecte ce que vous écrivez, mais permettrez moi de ne pas vous entendre. car vous ne voulez écouter ce que les biens pensants disent. Lisez ce qui est écrit dans le monde. Il n’y pas qu’une vérité. Mais en revanche la liberté s’est sacrée, il n’y en a qu’une et c’est sacrée. Bien à vous.

  7. On peut bien constater avec un peu de recul , de l’inefficacité totale du Vxx/ Pfizer ( ou plutôt thérapie Génique dont personne ne connait les effets sur du long terme) , puisque dans des Pays a fort Taux de personnes vaccinées , le Virus réapparait sous une forme ou une autre …. Combien de doses faudra t il s’injecter ? Aucun scientifique ne peut predire quoi que ce soit . Il serait peut – être temps de combiner cette démarche avec des Traitements qui existent mais qu’on a interdit a prescrire . Alors , on fait quoi ? on continue de vacciner a tout va , connaissant maintenant la problématique ?

  8. Merci à Bonin et Fam pour leurs commentaires que j’approuvent. Cette revue de l’Alliance solidaire ne me smeble utile et re commandable si elle commence à faire plus attention à ne pas diffuser qu’une opinion et un aspect de la solution/du problème. Il est important de rester informatif, basé sur des chiffres et études, et non de se faure le relai d’une opinion, si médiatisée et martelée soit-elle.

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