De nombreux élèves scolarisés dans des lycées hors contrat à l’étranger passent chaque année le baccalauréat français en candidat libre, pour pouvoir plus facilement s’inscrire dans un établissement supérieur en France.
Le 27 août dernier, notre Sénateur Évelyne Renaud-Garabedian formulait une question écrite au gouvernement quant à l’impasse dans laquelle se trouvaient ces futurs étudiants quant à leur inscription dans le supérieur en France.
En effet, le ministère de l’Education nationale avait pris la décision de reporter à septembre les épreuves pour les candidats libres à l’étranger – le diplôme ayant été évalué en contrôle continu pour les élèves scolarisés en lycées français et en France. Or, ceux qui souhaitaient rejoindre l’enseignement supérieur français devaient informer les établissements de leurs résultats du bac avant la mi-juillet : impossible donc pour les élèves scolarisés à l’étranger en lycées hors contrat qui le passaient en septembre.
Un décret a permis de résoudre cette situation complexe dans laquelle se trouvaient les élèves recevant la notification d’obtention de leur baccalauréat plus tard. L’Éducation nationale a tenu compte du contexte lié à l’épidémie de COVID-19 pour permettre aux étudiants de suivre les enseignements dans la formation où ils ont été inscrits. Ils ont un délai de 4 mois à compter de la rentrée universitaire pour justifier leur réussite à l’examen du bac.
Les jeunes français de l’étranger scolarisés en lycées hors contrat peuvent donc effectuer leur rentrée sereinement, ils ne seront pas pénalisés et auront 4 mois pour renseigner les informations relatives à l’obtention de leur baccalauréat.