Le 29 juillet dernier, les autorités brésiliennes ont détecté un déversement de pétrole à plus de 700 km à l’est de l’Etat du Paraïba, Etat brésilien situé dans l’est de la région Nordeste du pays. Depuis, la marée noire a progressé vers le sud. Aujourd’hui, elle touche plus de 2000 km de côtes du nord-est du Brésil.
Vendredi 1er novembre, le ministère de la défense brésilien a expliqué avoir identifié, grâce à des données satellitaires et une coopération internationale, un navire sous pavillon grec comme « le principal suspect ». « Cette catastrophe environnementale a atteint des estuaires, des mangroves et des embouchures de rivières dans tout le nord-est du Brésil, provoquant des dommages pour les activités de la pêche, de l’aquaculture et du tourisme », a expliqué la police dans un communiqué.
Dans ce contexte nous nous sommes entretenus avec Xavier Noël-Bouton, conseiller consulaire au Brésil et un Français installé au Brésil, actif sur le groupe des Français au Brésil.
Xavier Noël-Bouton précise que ses propos résultent d’une analyse personnelle de la situation à partir d’éléments recueillis dans la presse, auprès des postes consulaires français et étrangers (européens) et auprès de représentants locaux des servis de sécurité brésiliens.
Pouvez-vous nous rappeler le contexte de l’accident qui a causé cette marée noire ?
XNB: La seule certitude, c’est qu’à l’issue des analyses, les huiles ont été identifiées comme provenant du Venezuela. Voici les interrogations que nous nous somme posée: est-ce dû aux défauts de maintenance des forages vénézuéliens ? Est-ce un accident ou s’agit-il d’un acte délibéré ? Que faisait ce fameux bateau battant pavillon grec ?
Concomitamment, on annonce des désordres fort bien organisés et on pense que d’ici 10-14 jours la Colombie serait à son tour touchée.
En résumé, il y a deux options opposées, celle d’un acte délibéré et celle d’un accident. Les analystes officiels penchent à une courte majorité en faveur d’un acte délibéré…
En conclusion, tant que l’équipage du navire grec n’aura pas été entendu et tant que le rôle de l’association Greenpeace dans l’affaire ne sera pas élucidé, rien ne sera éclairci. Nous ne pouvons pas donner une opinion sérieuse et étayée. Les recherches effectuées au Brésil ont montré en effet que cinq navires de différents pays sont suspects.
Est-ce-que des dispositifs ont été mis en place pour venir en aide aux professions touchées tels que les pécheurs ou les activités liées au tourisme. Si oui lesquels ?
V: Dans le sud de l’Etat de Bahia, situé dans le sud du Nordeste, les médias ont mis en avant l’état de l’avancée de la nappe de pétrole et les conséquences possibles sur le tourisme. Pour le reste…rien…Du grand n’importe quoi…Certains locaux ayant pris conscience des graves dégâts sur place ont pris les choses en main. Ils se sont organisés afin de nettoyer les boulettes éparpillées sur les plages, sur les mangroves et les récifs.
….bref comme pour l’Amazonie, d’ici un mois, le monde aura oublié et ira acheter des crevettes bio au supermarché. Je ne sais pas comment une part de la population arrive encore à se regarder dans la glace et à sourire ! Notre ultra consommation en est la cause, arrêtons de cautionner !
Conscience et éducation sont les deux ressources inépuisables sur lesquelles nous devons miser aujourd’hui et maintenant.
Plus de femmes aux postes-clef!
Les imbeciles males greedy-avares (sorry guys, c’est pas tout le monde, bien sur) qui manoeuvrent l’economie du monde entier continuent leurs ravages. Shame on you all, du CEO au petit gars qui travaille en soute!