Il s’agit d’un petit pas qui va dans le bon sens pour la « réparation du monde ». La Norvège a décidé d’agir pour préserver les forêts du Gabon en signant un accord historique avec ce dernier. L’idée est de faire accroitre de 88 à 98% la couverture forestière de ce territoire d’Afrique centrale.
Oslo affirme clairement son engagement à tendre vers un plus grand respect de l’environnement et se sent concernée par la déforestation en Afrique centrale. Ainsi, le Royaume de Norvège a décidé de signer dimanche 22 septembre un accord sur 10 ans avec la République gabonnaise. Oslo s’engage sur cette période à payer 10$ pour chaque tonne de carbone non émise par Libreville, avec comme montant maximal sur les 10 ans, 150 M$.
Le Royaume scandinave espère ainsi encourager les « Pays du Nord » à ce qu’ils se sentent concernés par la déforestation. Certains territoires sont plus fragiles que d’autres : c’est notamment le cas des « Pays du Sud ». Ces derniers dépendent pour une part encore importante du secteur primaire et agricole. L’agrobusiness demande de sacrifier des forêts dans un premier temps avant de développer de l’agriculture intensive destructrice pour les sols.
Il est à espérer que ce type d’accord fasse florès. La déclaration du Professeur Lee White, Ministre gabonais de la Forêt, de la Mer, de l’Environnement et Chargé du Plan climat, va dans ce sens :
« Nous devons augmenter la valeur des forêts tropicales gabonaises, afin de garantir que la conservation et l’exploitation durable puissent être utilisées comme outils pour améliorer le niveau de vie des populations gabonaise en créant des emplois et des moyens de subsistance, tout en préservant nos trésors naturels et nos écosystèmes riches en biodiversité » a commenté le Professeur Lee White, Ministre gabonais de la Forêt, de la Mer, de l’Environnement et Chargé du Plan climat.
Le Huffington Post (ici)
Le Point (ici)
Sciences et Avenir (ici)