Conséquence en partie du mouvement des gilets jaunes, la proposition de loi dite « anticasseurs » vient d’être adoptée par 210 voix contre 115 au Sénat, dans les mêmes termes que votée à l’Assemblée nationale. Cependant Emmanuel Macron – qui considère qu’un « doute subsiste sur la constitutionnalité de certaines dispositions sorties de l’Assemblée nationale » – a choisi de saisir le Conseil constitutionnel pour s’en assurer.
Par ailleurs, la première phase du grand débat national s’achèvera demain. L’heure de la synthèse est donc venue. Un exercice qui pourrait s’avérer extrêmement périlleux – avec 1,4 million de contributions, auxquelles s’ajoutent les 10.000 débats et les 16.000 cahiers de doléances – pour lequel le Premier ministre a déjà annoncé « de nombreux déçus ». L’exécutif se donne jusqu’à la mi-avril pour décider concrètement de ce qu’il compte faire des propositions. Un débat en hémicycle sur le sujet est attendu le 9 avril prochain au Sénat.