SOUS L’ARC DE TRIOMPHE
Après une semaine « d’itinérance mémorielle », le chef de l’Etat a acceuilli dimanche dans la capitale près de 70 chefs d’Etat et de gouvernement et dirigeants des grandes institutions internationales pour les cérémonies du centenaire de l’armistice de 1918 qui culminent avec la commémoration à l’Arc de triomphe.
Donald Trump, Angela Merkel, Vladimir Poutine, Benjamin Netanyahou, Recep Tayyip Erdogan, Justin Trudeau, Mohammed VI, Denis Sassou Nguesso… et de nombreux autres dignitaires étrangers étaient présents pour ce centenaire de l’Armistice
La dernière fois que Paris avait accueilli autant de dignitaires remonte au 11 janvier 2015, après les attentats djihadistes contre Charlie Hebdo et le magasin juif Hyper Cacher.
Dans son discours de commémoration de l’armistice de 1918 sous l’arc de triomphe, le président français a exhorté à refuser « le repli, la violence et la domination », ainsi qu’ à œuvrer pour la paix.
DURANT LA COMMÉMORATION SOUS L’ARC DE TRIOMPHE
Trois militantes Femen ont déjoué la sécurité des commémorations du 11-Novembre à Paris dimanche, avant de s’afficher seins nus au passage de la limousine de Donald Trump sur les Champs-Elysées. L’une d’elle s’est notamment fait passer pour une journaliste accréditée pour l’événement.
FORUM DE LA PAIX
Suite au rassemblement sous l’arc de Triomphe, Angela Merkel, la chancelière allemande, a ouvert la première édition du Forum pour la paix dans la grande halle de la Villette, dans le nord-est de Paris. « Un geste symbolique qui témoigne de la réconciliation et de l’amitié franco-allemande ». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres à par la suite pris aussi la parole
Le Forum de Paris sur la Paix n’est ni un sommet ni une conférence. Il s’agit d’un nouvel événement annuel fondé sur une idée simple : la coopération internationale est essentielle pour relever les défis mondiaux et assurer une paix durable. Afin de soutenir l’action collective, il rassemble tous les acteurs de la gouvernance mondiale sous un même toit durant trois jours.
Antonio Guterres: «Bien des éléments aujourd’hui me semblent emprunter et au début du XXe siècle, et aux années 30, laissant craindre un engrenage invisible », a jugé Antonio Guterres.
Angela Merkel: a également exprimé son « inquiétude d’être de nouveau face à un nationalisme à œillères, qu’on recommence à agir comme si on pouvait purement et simplement ignorer nos engagements réciproques ».
Emmanuel Macron: «Nous sommes fragilisés par les retours des passions tristes, le nationalisme, le racisme, l’antisémitisme, l’extrémisme, qui remettent en cause cet horizon que nos peuples attendent ». Le président français n’a eu de cesse de défendre un « multilatéralisme fort » et d’appeler au respect des enceintes internationales face aux prises de position unilatérales de Donald Trump dans différents dossiers. Retrouvez l‘ouverture d’Emmanuel Macron.
Donald Trump était le seul grand absent de cette grande réunion, en clôture de la journée de commémorations de la Grande Guerre. A la place, il s’est rendu au cimetière américain de Suresnes (Hauts-de-Seine), pour rendre hommage aux « courageux Américains qui ont donné leur dernier souffle », avant de regagner l’aéroport.
PARALLÈLEMENT
A l’appel du collectif « ni guerre ni Etat de guerre », des centaines de personnes se sont rassemblées sous la pluie, dimanche 11 novembre, place de la République à Paris pour protester contre la présence en France du président américain Donald Trump, accusé par les manifestants d’être un ennemi de la paix. « Trump = Guerre », était-il écrit sur une affiche placardée au pied de la statue de la République.
Des manifestants ont aussi brandi des pancartes hostiles au président turc Recep Tayyip Erdogan, également présent dans la capitale française.
SOURCE
- Retrouvez le discours de Macron 19 novembre sur France 3
- Forum de la paix
- Le monde