Chères élues, chers élus,
Dans un discours prononcé le 2 octobre dernier, à l’occasion de la 27ème session plénière de l’Assemblée des Français de l’étranger, Emmanuel Macron avait exprimé tout l’intérêt qu’il portait aux expatriés « des femmes et des hommes qui portent un bout de France à travers le monde » avait-il lancé.
Il avait également évoqué l’idée « qu’à la faveur de la modernisation du Conseil économique, social et environnemental, des personnalités qualifiées vivant hors de nos frontières puissent mettre leurs connaissances au service de notre pays. »
Enfin, il avait demandé au Ministre des Affaires étrangères de trouver un dispositif permettant de compenser la suppression de la réserve parlementaire qui auparavant soutenait le tissu associatif français à l’étranger, une décision qui, a-t-il rappelé, n’était pas de son fait ni d’ailleurs un engagement de campagne.
J’attends de connaître les suites que donnera le gouvernement aux intentions du président de la République. J’entends néanmoins, pour ma part, défendre sans répit le rôle essentiel des conseillers consulaires et valoriser leur travail.
Elus de la République à part entière, ils souffrent pourtant d’un déficit de notoriété et sont souvent négligés par l’administration centrale et le personnel diplomatique. Il faut au contraire d’après moi les associer plus étroitement tant aux décisions prises par les postes qu’aux manifestations organisées dans leur circonscription. Il est urgent également de revoir les conditions matérielles d’exercice de leur mandat (indemnités, remboursement de frais, passeport…) en particulier pour ceux qui exercent leur mission sur plusieurs pays.
Sur tous ces points, Chères et Chers élus, vous pouvez compter sur mon engagement sans réserve à défendre votre statut car vous représentez indéniablement à mes yeux un rouage essentiel à la qualité de vie des Français de l’étranger.