Le sénateur Jacques Grosperrin a interpelé le Premier Ministre sur la réforme de l’entrée à l’université présentée, lundi 30 octobre. En soulignant que seul le mérite devait être le critère déterminant. Il a regretté que la notion de sélection n’ait pas été retenue par le gouvernement. Alors que seul un tiers des étudiants réussissent leur licence en trois ans. Devant ce constat d’échec du système universitaire, le Premier Ministre et la Ministre de l’Enseignement supérieur; de la Recherche et de l’innovation ont souhaité apporter des solutions. Elle repose sur une meilleure orientation des lycéens. En associant enseignants du second degré et enseignants du supérieur.
Une meilleure information sur les filières, et sur ce qui est attendu des étudiant sera également fournie durant le second cycle. D’ailleurs, c’est à l’étudiant que revient le choix de sa filière. Mais l’établissement aura le mot final en matière de définition du parcours. Après une analyse individuelle des dossiers par les établissements, ceux-ci pourront proposer un accompagnement spécifique et complémentaire aux étudiants présentant des lacunes.
Des moyens supplémentaires, seront déployés pour appuyer ce nouveau dispositif. Un milliard d’euros dans les cinq années à venir.
Par ailleurs, afin d’améliorer la situation matérielle des étudiants, le Premier Ministre a annoncé la suppression de la Sécurité sociale étudiante. Et a ainsi prévu le rattachement de l’ensemble des étudiants au régime général de la Sécurité sociale.